Les « nouveaux francs-maçons » africains voudraient emprunter une voie différente à celle de leurs aînés. Une voie qui passe notamment par la bonne gouvernance et le respect des droits humains, suivant le modèle tracé par Félix Éboué, Blaise Diagne, l’émir Abdelkader ou encore Victor Schoelcher… La révolution est en marche sur le continent.
Mal engagé en qualifications pour la Coupe du monde 2014, le Gabon pense aussi à l’avenir. Paulo Duarte fragilisé par les résultats, le palais présidentiel, qui pilote désormais le dossier, étudie plusieurs pistes. Dont l’une, considérée comme très sérieuse, mène au français Paul Le Guen, l’ancien sélectionneur du Cameroun, et actuellement sous contrat à Oman.
Jusqu’ici en situation de force sur le marché local, le groupe spécialisé dans le palmier à huile, l’hévéa et l’élevage entre à la Bourse de Libreville. Mais parallèlement, la concurrence s’annonce.
L’ancien président de la Commission de l’Union africaine est nommé président de Phoenix Capital Partners, une société de capital-investissement ivoirienne gérant 50 millions de dollars.
Une mission d’information sur l’opération Serval, comprenant quatorze députés français, doit se rendre dans la plupart des pays ayant participé à la guerre au Mali.
Publier les sommes versées aux États par les groupes miniers et pétroliers : c’est le principe de l’Itie. Mais faute de moyens de pression, l’Initiative n’a guère d’impact sur les décisions des investisseurs. Lancée en 2002, elle cherche un second souffle.
Le sommet des chefs d’État d’Afrique centrale qui s’est tenu à N’Djamena mercredi 3 avril a demandé aux nouvelles autorités de Bangui de mettre en place un collège élu pour « jouer le rôle de l’Assemblée nationale » et « rédiger une Constitution, ce qu’a accepté le leader de la Séléka, Michel Djotodia. De son côté, Jacob Zuma a annoncé le retrait des troupes sud-africaines de Centrafrique.
Le pays, l’un des premiers à s’être engagé, a été radié de l’organisation. Une décision qui sanctionne la baisse de mobilisation des autorités ces dernières années.
La deuxième édition du Grand Prix d’Afrique aura lieu le samedi 13 avril à l’hippodrome Paris-Vincennes. Un rendez-vous obligé pour tous les turfistes du continent.
Le géant anglo-australien a finalement renoncé à signer la convention pour exploiter le gisement de manganèse de Samancor Gabon. Mais cette décision n’indique pas forcément un retrait complet du pays.
Le souverain chérifien a profité d’une tournée au Sénégal, en Côte d’Ivoire et au Gabon pour redynamiser la diplomatie africaine du royaume. De nombreux accords économiques ont aussi été signés.
Premier ministre issu des accords de Libreville, Nicolas Tiangaye a été reconduit à son poste, mardi 26 mars, par Michel Djotodia, le nouvel homme fort de la Centrafrique.
L’Union européenne l’a interdit de séjour mais ne peut décemment pas l’empêcher de se rendre au Vatican. Le président zimbabwéen Robert Mugabe a ainsi pu assister à la messe inaugurale du pape François, le 19 mars.
La cession de ses actifs au Maroc marque une nouvelle étape dans le recentrage géographique et sectoriel du géant français. Le numéro un mondial de l’eau et de la propreté poursuit son retrait du continent.
Ce sont eux qui commercialisent le brut appartenant aux États africains. Plongée au coeur des groupes de négoce, alliés incontournables et pas toujours recommandables des pays du continent.
Ces dernières semaines, des dizaines de migrants sont morts au large des côtes africaines lors d’au moins trois naufrages. Des drames fréquents à cause d’embarcations vétustes et surchargées.
La France n’a pas encore perdu ses habitudes de défiance vis à vis des Africains qui veulent séjourner sur son territoire. L’écrivain gabonais Janis Otsiemi, qui devait participer au salon du Livre de Paris, du 22 au 25 mars, en a fait l’amère expérience.
Fondé en 2011 par des investisseurs privés, le groupe hôtelier alimente les conversations à Libreville. Du côté des faits, le bilan est clair : trois établissements prestigieux sont déjà passés sous sa coupe.
Le roi du Maroc, Mohammed VI, a entamé le 15 mars une tournée africaine qui le mènera au Sénégal, en Côte d’Ivoire et au Gabon. La crise malienne devrait en constituer le fil rouge.
La Commission de surveillance du marché financier de l’Afrique centrale (Cosumaf) annonce avoir donné son accord pour l’opération d’offre publique de vente programmée par Siat-Gabon. Initialement prévue pour fin décembre, celle-ci devrait être lancée prochainement.
Rien ne va plus entre le Conseil international de l’Initiative pour la transparence des industries extractives (Itie) et le Gabon, qui a en été radié le 27 février dernier. Ce processus, dans lequel les autorités de Libreville s’étaient engagées volontairement en 2004, vise la divulgation des versements des entreprises extractives.
Les pays producteurs de ressources naturelles sont nombreux à lancer des véhicules d’investissement pour faire face à la volatilité des cours. Le tout est de savoir les utiliser à bon escient.
Devant la presse à Libreville, le porte-parole de la présidence gabonaise, Alain Claude Bilié By Nzé, a fermement attaqué la procédure en cours en France concernant l’affaire dite des « biens mal acquis ». Il dément formellement que le chef de l’État Ali Bongo Ondimba puisse détenir les biens en cause et met en cause la légitimité de l’enquête française.