L’un a débarqué à Libreville il y a plus d’un demi-siècle, l’autre au coeur de la Lopé il y a près de vingt-cinq ans. Des origines et des parcours différents, mais un même attachement viscéral au pays dont ils sont devenus, chacun à sa façon, des figures.
Longtemps prise à la légère, la Commission de lutte contre l’enrichissement illicite a déjà instruit des dizaines de dossiers et ne compte pas s’arrêter en si bon chemin.
En juillet 2012, le chef de l’État gabonais, Ali Bongo Ondimba, s’est vu confier par ses pairs la présidence de la Communauté économique et monétaire de l’Afrique centrale (Cemac)… et les dossiers en souffrance qui vont avec.
Endetté, le singapourien Olam a décidé de réduire de moitié ses dépenses d’investissement d’ici à 2016 et de réduire sa participation dans l’usine d’engrais du Gabon.
Face au Parti démocratique gabonais (PDG), au pouvoir, les partis sont nombreux. Et incapables de trouver un terrain d’entente pour faire front commun.
Les piliers du projet présidentiel ne tiendraient pas longtemps sans fondations solides. Et l’une de celles sur lesquelles le chef de l’État est le plus attendu reste le plan national « Un logement pour tous ».
Passé sous la bannière de l’Union nationale, désormais dissoute, l’ancien Premier ministre d’Omar Bongo Ondimba livre un bilan sans concession du pouvoir… et de l’opposition gabonaise. Interview.
Jeune Afrique s’est livré à l’examen, à mi-mandat, du niveau de réalisation de chacun des neuf axes du projet de société proposé en 2009 par le candidat Ali Bongo Ondimba. Un exercice forcément subjectif, mais qui permet de faire le point sur ce qui a changé, ce qui est en cours, et ce qui ne marche pas.
Plan pour l’exploitation rationnelle des stocks halieutiques, investissements conséquents du mauricien Ireland Blyth Limited… Bienvenue dans le monde marin du Gabon bleu.
La fameuse boisson française n’en finit pas de séduire les consommateurs africains. Avec 10 millions de bouteilles vendues, le continent représente le deuxième marché mondial pour le précieux liquide hors d’Europe.
Les chefs d’État de la Ceeac, réunis en sommet à N’Djamena le 18 avril, ont promis de faire passer les effectifs de la Fomac de 500 à 2 000 hommes pour stabiliser la Centrafrique. Mais aucun calendrier n’a été fixé. De même, aucune aide financière n’a été décidée pour les autorités de transition à Bangui.
Les « nouveaux francs-maçons » africains voudraient emprunter une voie différente à celle de leurs aînés. Une voie qui passe notamment par la bonne gouvernance et le respect des droits humains, suivant le modèle tracé par Félix Éboué, Blaise Diagne, l’émir Abdelkader ou encore Victor Schoelcher… La révolution est en marche sur le continent.
Mal engagé en qualifications pour la Coupe du monde 2014, le Gabon pense aussi à l’avenir. Paulo Duarte fragilisé par les résultats, le palais présidentiel, qui pilote désormais le dossier, étudie plusieurs pistes. Dont l’une, considérée comme très sérieuse, mène au français Paul Le Guen, l’ancien sélectionneur du Cameroun, et actuellement sous contrat à Oman.
Jusqu’ici en situation de force sur le marché local, le groupe spécialisé dans le palmier à huile, l’hévéa et l’élevage entre à la Bourse de Libreville. Mais parallèlement, la concurrence s’annonce.
L’ancien président de la Commission de l’Union africaine est nommé président de Phoenix Capital Partners, une société de capital-investissement ivoirienne gérant 50 millions de dollars.
Une mission d’information sur l’opération Serval, comprenant quatorze députés français, doit se rendre dans la plupart des pays ayant participé à la guerre au Mali.
Publier les sommes versées aux États par les groupes miniers et pétroliers : c’est le principe de l’Itie. Mais faute de moyens de pression, l’Initiative n’a guère d’impact sur les décisions des investisseurs. Lancée en 2002, elle cherche un second souffle.
Le sommet des chefs d’État d’Afrique centrale qui s’est tenu à N’Djamena mercredi 3 avril a demandé aux nouvelles autorités de Bangui de mettre en place un collège élu pour « jouer le rôle de l’Assemblée nationale » et « rédiger une Constitution, ce qu’a accepté le leader de la Séléka, Michel Djotodia. De son côté, Jacob Zuma a annoncé le retrait des troupes sud-africaines de Centrafrique.