Le Comité pour la transition et la restauration des institutions (au pouvoir) a annoncé que le chef de l’État renonçait aux privilèges qu’offre son nouveau statut, et notamment au salaire présidentiel.
La présidente de la Cour constitutionnelle, fidèle des Bongo, a quitté son poste après trente ans à la tête de l’institution. Mais ce départ signe-t-il pour autant la fin de son règne ?
L’appropriation des ressources nationales est unanimement revendiquée par la société gabonaise. Mais ce que d’aucuns comparent à un repli identitaire n’est en réalité que la mise en application d’une doctrine économique classique, selon Luc Pandjo Boumba.
L’ancien ministre des Eaux et Forêts a pris l’avion le 7 octobre, plus d’un mois après le coup d’État qui l’a déchu de son poste. Il a été auditionné à plusieurs reprises par la Direction générale des recherches.
Tidjane Thiam a proposé au nouveau pouvoir de l’aider à se financer à l’international. Mais son projet se heurte à celui du banquier gabonais, adepte d’un financement issu d’acteurs nationaux, voire sous-régionaux. Explications.
Jusqu’ici en résidence surveillée, l’ex-première dame a été incarcérée à la prison centrale de Libreville dans la nuit de mercredi 11 à jeudi 12 octobre.
Un face-à-face entre l’ex-Première dame et l’ancien directeur de cabinet d’Ali Bongo Ondimba a été organisé par le Tribunal spécial de Libreville ce mercredi 11 octobre.
Six semaines après la chute d’Ali Bongo Ondimba, le président de la transition traverse une première crise, après la nomination des membres du Parlement. Si le temps n’est pas à l’orage, l’euphorie du putsch semble quelque peu retombée.
Selon les informations de Jeune Afrique, le président de la transition du Gabon et tombeur d’Ali Bongo Ondimba devrait s’entretenir prochainement avec Paul Biya à Yaoundé.
Nommé par Brice Clotaire Oligui Nguema, le nouveau ministre gabonais de la Justice a su naviguer entre deux eaux. En rupture avec son ancien parti, l’Union nationale, il a osé dialoguer avec Ali Bongo Ondimba… avant de se rallier à son tombeur.
La concertation nationale, qui devrait débuter au printemps 2024, sera menée par le gouvernement de Raymond Ndong Sima. Cette première étape dans le chronogramme de la transition porte de grandes ambitions. Mais soulève nombre d’interrogations.
Le général Brice Oligui Nguema a nommé ce 7 octobre les membres d’une Assemblée nationale et d’un Sénat pour une transition dont la durée demeure inconnue avant des élections promises par les militaires.
Un couple de retraités français a cédé un masque pour une somme modeste, avant d’apprendre que celui-ci avait été revendu pour plusieurs millions. Ils saisissent la justice…
La sœur d’Ali Bongo Ondimba, président du Gabon jusqu’au 30 août dernier, sera jugée début 2024 à Paris pour des soupçons de corruption en lien avec des marchés publics passés en 2010 et 2011.
Conséquence du coup d’État du 30 août dernier, l’aéroport de Libreville voit débarquer d’anciens haut responsables qui avaient dû quitter le pays après l’élection présidentielle controversée de 2016.
Si les poursuites judiciaires engagées contre Sylvia Bongo Ondimba et Noureddin Bongo-Valentin focalisent l’attention, nombreux sont ceux qui, après avoir connu les ors de la République, sont désormais dans le viseur de la justice gabonaise. Tandis que d’autres sont au contraire parvenus à se maintenir au plus haut niveau de l’État. Infographie.
L’ancien président gabonais, désormais libre de ses mouvements, pourrait décider de s’exiler. Parmi les destinations envisagées : le Maroc. Et c’est tout sauf un hasard, tant les relations entre Ali Bongo Ondimba et Mohammed VI sont à la fois fortes et anciennes. Décryptage en vidéo.
Arrivé à Libreville le 1er octobre, le financier franco-ivoirien a été reçu par le président de la transition, avant de s’entretenir avec une demi-douzaine de membres du gouvernement.
Depuis la mi-septembre, le sujet de la dette intérieure du Gabon – qui a explosé en trois ans – est revenu sur le devant de la scène. Et ce, à la lumière de la nouvelle task force convoquée par le nouvel homme fort du pays.
Critiqués pour leurs liens avec l’ancien président, les deux groupes agro-industriels ont lancé une vaste campagne de communication en vue de résonner jusqu’au sommet de l’État.
Le chef de la transition gabonaise a rendu visite au Congo à Denis Sassou Nguesso le 1er octobre. L’occasion de justifier auprès du président le coup d’État du 30 août, et de solliciter son aide sur le plan international.
Après avoir conquis le pouvoir en 2009, en écartant notamment sa sœur Pascaline, Ali Bongo Ondimba a tenté d’imposer sa méthode : déléguer le pouvoir à un bras droit. Au point de finir par le perdre ? Retour sur les années Accrombessi et Laccruche Alihanga.
Le 30 août 2023, Ali Bongo Ondimba est renversé. Alors que le président est assoupi dans sa résidence, Brice Clotaire Oligui Nguema prend le pouvoir. Récit, heure par heure, de la dernière nuit d’un empire familial qui aura dirigé le Gabon pendant cinquante-six ans.
Victime d’un AVC en octobre 2018, Ali Bongo Ondimba voit définitivement le pouvoir lui échapper dans les quatre années suivantes. Alors que sa famille et son clan se déchirent, il assiste, impuissant, aux prémisses de sa chute. Les bases du coup d’État du 30 août 2023 sont jetées.
Le 30 août 2023, Ali Bongo Ondimba était renversé par le patron de sa Garde républicaine, Brice Clotaire Oligui Nguema. Pourquoi ce membre du clan Bongo est-il passé à l’action ? Pour le comprendre, il faut remonter au mois de juin 2009, alors qu’Omar Bongo Ondimba s’éteignait à Barcelone.
Pourquoi Ali Bongo Ondimba, au pouvoir depuis 2009, s’est-il retrouvé abandonné de tous ? Comment Brice Clotaire Oligui Nguema a-t-il pu renverser aussi facilement, le 30 août dernier, une dynastie vieille d’un demi-siècle ? D’élections contestées en règlements de comptes politiques, plongée dans la saga Bongo.
Faut-il décharger le président déchu de ses fonctions de Grand maître de la plus puissante obédience maçonnique gabonaise ? Les « frères » sont partagés. Coulisses.
Un élu communiste au conseil de Paris suggère que des propriétés de la famille Bongo soient converties en logements sociaux. Une proposition qui provoque l’incrédulité, tant en France qu’au Gabon…