L’ancien secrétaire d’État à la Coopération avait appelé « au décès de la Françafrique », en janvier 2008. Deux mois plus tard, il était débarqué. Jeune Afrique l’a consulté pour avoir son sentiment sur les récentes déclarations de Robert Bourgi, qui affirme avoir fait transité des mallettes « pleines de billets » entre des présidents africains et des personnalités politiques françaises, dont Jacques Chirac.
La machine à billets de la Françafrique, dénoncée récemment par l’un de ses acteurs, Robert Bourgi, a aussi fonctionné durant les années Mitterrand. L’entreprise Elf en était une pièce maîtresse.
En 2009 et 2010, six télégrammes de l’ambassade américaine à Paris, révélés par WikiLeaks, évoquent le rôle de Robert Bourgi dans les affaires africaines. Morceaux choisis.
Les révélations de Robert Bourgi étalent au grand jour les financements occultes en France en provenance du continent. Quelle est la crédibilité de ces accusations ? Pourquoi ce « porteur de valises » s’est-il mué en imprécateur ? Jusqu’où ira-t-il ? Enquête exclusive.
L’ancien Premier ministre gabonais Jean Eyeghe Ndong a assuré mercredi que l’envoi de « valises d’argent » était une pratique courante entre Omar Bongo et « certaines autorités françaises ». Il cite également des versements au fondateur du Front National Jean-Marie Le Pen.
Abdoulaye Wade ne portera finalement pas plainte en diffamation contre Robert Bourgi devant la justice française. Une décision prise après les rétractations de l’avocat, qui avait d’abord accusé le président sénégalais et son fils Karim d’avoir donné de l’argent en liquide à d’anciens dirigeants français.
Échange standard entre l’Afrique du Sud et la Libye, qui organiseront chacune la CAN aux dates initialement prévues pour l’autre. Celle de 2013 aura lieu dans le pays de Jacob Zuma, et celle de 2017 dans celui de l’ex-« Guide » Mouammar Kadhafi.
« Femme exceptionnelle », « modèle d’inspiration », « magnifique visionnaire », les leaders politiques ou militants des droits de l’Homme africains n’ont pas tari d’éloge en Afrique, suite à la mort de l’environnementaliste kenyane Wangari Maathai.
La militante « verte » Wangari Maathai est décédée dimanche 25 septembre à la suite d’un cancer. Elle avait remporté le prix Nobel de la paix en 2004 avec son organisation « Greenbelt Movement ».
L’opposition et la société civile gabonaise ont annoncé qu’il n’y aurait « pas d’élections » au Gabon sans la mise en place de la biométrie au cours d’une conférence de presse à Libreville samedi, à l’approche de législatives qui doivent se dérouler avant fin 2011.
Grands travaux, soutien aux PME, reprise en main de la manne pétrolière… Depuis l’élection d’Ali Bongo Ondimba en 2009, l’État gabonais multiplie les initiatives pour diversifier l’économie. Avec l’appui, notamment, de nouveaux partenaires asiatiques.
Vérone Mankou, un jeune Congolais de 25 ans, lance « Way-C », la première tablette tactile africaine. Bon marché, sa création parie aussi sur la production de contenus africains pour trouver son public sur le continent.
Après avoir accusé plusieurs hommes politiques français, dont Jacques Chirac et Dominique de Villepin, d’avoir profité des financements occultes de plusieurs dirigeants africains, l’avocat Robert Bourgi sera entendu par la police de Paris jeudi matin.
Abdoulaye Wade a confirmé à son entourage son intention de porter plainte à Paris et Dakar contre Robert Bourgi pour diffamation, après que celui-ci l’a mis en cause dans des financements occultes de personnalités politiques françaises. Si elle se traduit dans les faits, la procédure lancée par le président sénégalais devrait rejoindre en France celles de son fils Karim, mais aussi de Jacques Chirac, Dominique de Villepin et Jean-Marie Le Pen.
« C’est une affaire qui ne nous concerne pas, c’est une affaire qui pour moi relève du passé, je ne connais pas la Françafrique », a déclaré le président Gabonais à l’issue d’un conseil des ministres délocalisé à Franceville, en référence aux déclarations de Robert Bourgi sur le financement de la campagne électorale de Jacques Chirac en 2002 par des chefs d’États africains.
L’actuelle ministre sud-africaine de l’Intérieur Nkosazana Dlamini-Zuma, par ailleurs ex-épouse de Jacob Zuma, serait la candidate de la zone australe du continent pour la succession de Jean Ping à la tête de la Commission de l’Union africaine. Mais le candidat gabonais contre-attaque. L’issue de cette compétition sera connue en janvier 2012.
Germain Ngoyo Moussavou a été nommé ambassadeur du gabon en France. Cet ancien proche de Omar Bongo Ondimba a également fait partie du courant dit des Rénovateurs, avec Ali Bongo Ondimba, l’actuel président.
Le 10 septembre, un protocole d’accord a été signé entre le Français et les trois promoteurs du projet, l’État gabonais, le groupe singapourien Olam et l’indien Tata Chemical.
Suite aux déclarations de Me Robert Bourgi dans la presse, le parquet de Paris a décidé d’ouvrir une enquête préliminaire. Selon l’avocat, six chefs d’État Africains auraient financé de manière occulte plusieurs présidents et hommes politiques français, dont Jacques Chirac, Dominique de Villepin et Jean-Marie Le Pen. Des allégations qui ont suscité l’indignation de l’opposition congolaise, le nom de Denis Sassou Nguesso étant cité par Robert Bourgi.
À 52 ans, il remplace Jean-Philippe Magnan comme DG de la filiale gabonaise. Diplômé de l’Institut de chimie et physique industrielle de Lyon (France), il a débuté sa carrière dans la compagnie pétrolière en 1983.
Le partenariat Roll Back Malaria (RBM) publie son rapport « Faire reculer le paludisme : dix ans de partenariats et résultats » lundi 12 septembre. La lutte antipaludique affiche un franc succès même si certaines régions du monde restent fortement touchées par ce fléau.
Après Jacques Chirac et Dominique de Villepin, c’est désormais Jean-Marie Le Pen qui est visé par l’avocat franco-libanais Robert Bourgi. Ce dernier l’accuse d’avoir financé sa campagne présidentielle de 1988 en partie avec des fonds du président gabonais, feu Omar Bongo. L’ancien leader du Front national dément catégoriquement.
La fracassante sortie de Robert Bourgi, avocat franco-libanais qui accuse Jacques Chirac et Dominique de Villepin d’avoir perçu environ « 20 millions de dollars » de la part de plusieurs présidents africains, a suscité lundi une onde de choc et bien des réactions. En France surtout, un peu moins sur le continent. Pour le moment.
Quelque 45 entreprises de 9 pays auraient déjà signé pour s’installer dans la zone de Nkok. Première phase : la construction des infrastructures de transport et énergétique.
Robert Bourgi a accusé dimanche Jacques Chirac et son ex-Premier ministre Dominique de Villepin d’avoir perçu de ses mains des sommes en liquides provenant de plusieurs présidences africaines. Un financement occulte évalué par l’avocat à « 20 millions de dollars » qui, s’il était avéré, ferait trembler la république. L’ancien président français a aussitôt porté plainte pour diffamation.
Déjà empêtrés dans des procès-fleuve, Jacques Chirac et Dominique de Villepin sont accusés, par un des piliers de la « Françafrique », Robert Bourgi, d’avoir reçu, par mallettes entières, des fonds occultes de dirigeants africains, ce que l’ex-Premier ministre qualifie de « fariboles ».