Ce devait être une journée de travail collectif et d’assainissement du cadre de vie urbain. Il n’en est rien. La « journée citoyenne » instaurée par le gouvernement semble être un échec à Libreville.
C’est un immense terrain de buttes d’argile rouge dans la forêt mais dans six mois doit se dresser, à proximité de Libreville, la première partie de la Zone économique spéciale (ZES) de Nkok, appelée à devenir la plus grande d’Afrique centrale et de l’Ouest.
Il y a un an, après le décès de son père et une élection présidentielle contestée, il a pris en main les rênes d’un pays menacé de paralysie. La tâche qui l’attendait était immense. L’aspiration de ses compatriotes au changement aussi. Premier bilan.
Accusations de racisme, incidents avec les Marocains de l’étranger en transit par l’Espagne : l’été a été chaud entre les deux voisins. Leurs souverains se sont téléphoné pour réaffirmer leurs bonnes relations, mais tout n’est pas réglé.
Il a commencé les 11 et 12 août, pour une durée de trente jours et pour 1,5 milliard de musulmans. « Il », c’est le ramadan, ce jeûne qui est l’un des cinq piliers de l’islam. Petit tour du monde des innovations, et anecdotes savoureuses – si l’on peut dire !
Le 24 août 1958, le général de Gaulle engage à Brazzaville la décolonisation de l’Afrique noire en proposant la création de la Communauté, creuset de l’indépendance des Etats de l’Afrique noire francophone deux ans plus tard.
Le Gabon a fêté mardi le cinquantenaire de son indépendance par un grand défilé militaire de 7 000 hommes auquel ont assisté une dizaine de chefs d’Etat.
Dans un discours prononcé à la veille des célébrations de l’indépendance gabonaise, le président Ali Bongo Ondimba a fait part de ses ambitions pour le pays.
L’opposition gabonaise s’est insurgée devant la somme que la présidence aurait l’intention de dépenser pour les célébrations du cinquantenaire de l’indépendance. Elle se dit scandalisée par un feu d’artifice qui coûterait six millions d’euros.
Depuis l’indépendance, petits services et grosses affaires ont ponctué les relations entre Paris et Libreville. La France n’a jamais hésité longtemps avant d’y envoyer ses paras, et les présidents gabonais – Léon Mba d’abord, puis Omar Bongo Ondimba – ont su se montrer reconnaissants. À la mort du « Vieux », en 2009, une page s’est tournée, et l’ancienne puissance coloniale a pris soin de se tenir, officiellement du moins, à l’écart des querelles de succession. Retour sur cinquante années d’une entente privilégiée.
L’ancien président avait su s’affranchir de la tutelle de Paris pour se poser en démineur des crises africaines. Sa méthode : un mélange unique de gouaille et d’autorité, avec l’argent pour achever de convaincre.
C’est aujourd’hui que le ramadan commence dans la plupart des pays arabes et/ou musulmans. Certains d’entre eux, effectivement, ne commenceront à observer le jeûne que le lendemain, voire plus tard encore. Explications.
Près d’un an après les émeutes post-électorales de Port-Gentil (capitale pétrolière, sud du Gabon) qui ont vu des dizaines de magasins et d’édifices pillés et brûlés, les sinistrés attendent toujours d’être dédommagés.
Le ministère des Affaires étrangères s’est insurgé des pratiques de la Garde civile espanole, qui aurait refoulé l’embarcation de huit Africains, les laissant en mauvaise santé et sans assistance au large du Maroc.
Plus de 3 500 personnes et dix chefs d’État africains ont participé dimanche dans la capitale, Porto-Novo, à un immense défilé, point d’orgue des célébrations du cinquantenaire de l’indépendance du Bénin.
En pleine polémique sur l’accusation de génocide de la Cour pénale internationale à l’encontre du président soudanais Omar el-Béchir, les intervenants à la cérémonie d’ouverture du Sommet de l’Union africaine ont insisté sur la nécessité pour l’Afrique de s’approprier pleinement son destin.
Treize pays africains ont défilé le 14 juillet sur les Champs-Élysées, à Paris. Leurs armées ont été créées de toutes pièces il y a cinquante ans, lors des indépendances. Et, depuis, ont connu des fortunes diverses. État des lieux.
Accusé de négligence, le groupe Areva s’est engagé à fournir un suivi médical aux anciens employés de la mine d’uranium. Un an plus tard, les consultations n’ont toujours pas commencé.