À moins de deux mois de la présidentielle, l’ancien chef de l’État n’a pas renoncé à peser sur la scène politique gambienne. Depuis Malabo, il rejette l’alliance conclue entre son parti et celui d’Adama Barrow, candidat à un nouveau mandat.
Le report, par le président gambien, de son entrevue avec la commission chargée d’enquêter sur les crimes de son prédécesseur, s’explique en partie par des calculs politiques, à cinq mois de la présidentielle.
Piller les ressources de poissons sauvages pour nourrir les poissons d’élevage : tel est le paradoxe dont est victime l’Afrique de l’Ouest, dont les richesses halieutiques sont surexploitées par les Européens et les Asiatiques. Quelle est l’ampleur de cette prédation ? Réponse en infographies.
La commission chargée de faire la lumière sur les crimes commis sous l’ère Jammeh devrait recommander des poursuites pénales contre l’ancien président. Encore faudrait-il pouvoir l’extrader…
Le mardi 16 mars, le Parquet fédéral de Karlsruhe, en Allemagne, a placé en détention provisoire un Gambien soupçonné d’avoir commis des exactions sous le régime du président Jammeh.
Alors qu’il vient de lancer officiellement son Parti national du peuple (NPP), le président semble avoir oublié sa promesse de n’effectuer qu’un mandat de transition et se diriger vers une candidature à la présidentielle du 4 décembre.
La dépigmentation est-elle un droit de l’homme ? En Gambie, son interdiction pourrait cacher d’autres maltraitances faites aux femmes. Les députés en débattent…
A-t-il pris goût au pouvoir ? Investi début 2017, le chef de l’État avait promis de ne rester que trois ans. Il a depuis changé d’avis, au grand dam de ses anciens alliés.
Le gouvernement gambien a lancé dimanche une contre-attaque drastique pour éteindre le mouvement de contestation réclamant le départ du président Adama Barrow, interdisant avec effet immédiat le collectif à l’origine d’une manifestation ayant tourné à l’émeute.
Des centaines de Gambiens victimes du régime de l’ex-président Yahya Jammeh ont marché samedi dans les rues de Banjul pour « réclamer justice », alors que se multiplient les manifestations des opposants et des partisans de l’ancien homme fort du pays.
Depuis sa prestation de serment le 19 janvier 2017, le chef de l’État, élu pour cinq ans, est revenu sur sa promesse de démissionner au bout de trois ans. Un mandat pour rien ?
L’ex-président gambien Yahya Jammeh, en exil en Guinée équatoriale depuis sa chute il y a trois ans, serait « immédiatement arrêté » s’il revenait au pays et poursuivi pour les crimes commis durant ses 22 ans de pouvoir, a affirmé dimanche le ministre de la Justice, après une récente manifestation pour le retour de l’ex-dirigeant.
Le président turc Recep Tayyip Erdogan débutera prochainement une tournée en Afrique. Au programme : le Sénégal, la Gambie, l’Algérie et sans doute le Maroc.
La Gambie a porté plainte contre le Myanmar (ex-Birmanie) auprès de la Cour internationale de justice. Dans son viseur, les crimes commis par l’armée nationale à partir d’août 2017 contre la minorité musulmane. Un coup juridique surprenant soutenu par l’Organisation de la coopération islamique (OCI).
Des milliers de personnes ont défilé à Banjul lundi, exhortant Adama Barrow à quitter le pouvoir au bout de trois ans comme il s’y était engagé en 2016, alors que le président gambien a finalement manifesté son souhait de rester à la tête du pays jusqu’en 2021.
Le président gambien Adama Barrow a promis, samedi 9 décembre, des sanctions contre les responsables du naufrage, trois jours plus tôt, d’un bateau parti de son pays et transportant 200 migrants vers l’Espagne.
Les gardes-côtes mauritaniens ont intercepté vendredi une embarcation transportant 192 migrants gambiens en route pour l’Espagne, 48 heures après le naufrage d’une pirogue ayant fait 63 morts au large de la Mauritanie.
L’ancienne reine de beauté gambienne Fatou Jallow, aujourd’hui exilée au Canada, a témoigné jeudi devant la commission Vérité et réconciliation, chargée de faire la lumière sur les exactions commises durant le régime de l’ex-président.
Edward Singhateh, l’ancien ministre de la Défense et ex-numéro deux du régime de Yahya Jammeh, n’a reconnu qu’une responsabilité « partielle » dans les violations des droits de l’homme commises au début du règne de l’ex-président gambien.
Un ancien militaire ayant joué un rôle clé dans le coup d’État qui a porté Yahya Jammeh au pouvoir en Gambie en 1994, et qui l’a fidèlement servi pendant 13 ans, a reconnu lundi 21 octobre des « responsabilités » pour l’arrestation, la torture et l’exécution d’opposants supposés.
Le premier président de la Gambie indépendante, Dawda Jawara, renversé en 1994 lors du putsch mené par Yahya Jammeh, est décédé mardi à l’âge de 95 ans.
La procureure de la Cour pénale internationale, Fatou Bensouda, pourrait être auditionnée par la Commission réconciliation et vérité, chargée d’enquêter sur les crimes commis pendant les vingt-deux ans du régime de Yahya Jammeh.
Pendant qu’à Banjul les témoignages se multiplient sur son règne de terreur, le despote déchu coule une paisible retraite en Guinée équatoriale. Une impunité à laquelle son hôte, le président Obiang Nguema Mbasogo, est désormais prié de mettre un terme.
Les révélations fracassantes sur les crimes présumés de Yahya Jammeh se multiplient devant la Commission vérité, réconciliation et réparations. En quelques mois, elle a su s’imposer comme une arme des plus convaincantes dans la transition démocratique actuellement en cours en Gambie.
Trois anciens membres des escadrons de la mort de l’ex-président Yahya Jammeh ont été remis en liberté, lundi, sur décision du ministre gambien de la Justice, deux semaines après leurs aveux devant la Commission vérité et réconciliation (TRRC). Une décision décriée par les associations de victimes.
Alors que les témoignages accablant d’anciens responsables gambiens se succèdent sur les exactions commises sous le règne de Yahya Jammeh, un dossier emblématique a refait surface : celui du meurtre du journaliste Deyda Hydara, en 2004. Son fils, Baba Hydara, espère aujourd’hui que « justice sera enfin rendue ».
D’anciens membres des « junglers » ont accusé jeudi l’ex-président Yahya Jammeh d’avoir ordonné le meurtre de deux Américano-gambiens en 2013. Plus tôt dans la semaine, ils avaient avoué ceux d’un célèbre journaliste et de dizaines de migrants devant la Commission vérité et réconciliation.