Une trentaine de migrants originaires du Ghana ont été exécutés sommairement par une unité paramilitaire sur ordre de Yahya Jammeh, ont affirmé deux anciens membres de la garde présidentielle devant la Commission vérité et réconciliation, mardi 23 juillet.
Trois femmes accusent l’ex-président gambien de les avoir violées et dénoncent un véritable système de prédation sexuelle mis en place à la State House gambienne. Une affaire qui n’est pas sans rappeler le scandale des « amazones » de Mouammar Kadhafi, accusé d’avoir abusé de ces jeunes femmes présentées comme ses « gardes du corps ».
L’ancien président Yahya Jammeh est accusé par trois Gambiennes de les avoir contraint à des relations sexuelles en usant de pressions morales, financières ou physiques lorsqu’il dirigeait le pays, selon un rapport de Human Rights Watch présenté mercredi.
La cour martiale a condamné lundi huit militaires gambiens à des peines allant jusqu’à neuf ans de prison, pour trahison et mutinerie contre le président Adama Barrow. Deux anciens généraux de l’ex-chef de l’État Yahya Jammeh ont également été acquittés au cour d’un autre procès tenu le même jour.
Les États-Unis ont révoqué le visa de la procureure générale de la Cour pénale internationale, Fatou Bensouda, en réaction à l’éventuelle ouverture d’une enquête sur des crimes de guerre présumés commis par des soldats américains en Afghanistan.
Depuis l’approbation du Parlement gambien, le 2 avril, vingt-deux États auront bientôt ratifié l’accord de création de la Zone de libre-échange continentale, dont l’entrée en vigueur pourrait intervenir au mois de juillet.
Le limogeage du vice-président Oussainou Darboe par Adama Barrow intervient après plusieurs mois de tensions entre l’opposant historique à Yahya Jammeh et celui qui refuse d’être vu comme un président « par accident ».
Le président Gambien Adama Barrow a limogé le vendredi 15 mars son vice-président, l’ancien opposant historique au régime de Yahya Jammeh Ousainou Darboe, et deux de ses ministres, sur fond de tension entre le chef de l’État et la direction du parti dont il est issu.
Les chefs d’Etat et de gouvernement de 17 pays du Sahel tiendront un sommet lundi à Niamey pour valider un « plan d’investissement climatique » de 400 milliards de dollars sur 12 ans, a annoncé jeudi le gouvernement nigérien.
De larges affiches contre la présence de Yahya Jammeh en Guinée équatoriale ont été accrochées à Malabo par des opposants. Ils demandent que « ce dictateur » rentre chez lui pour y être jugé.
Le « Senegambia Bridge » a été inauguré par les présidents sénégalais et gambien. Macky Sall et Adama Barrow ont été les premiers à emprunter cet ouvrage qui va très largement fluidifier les transports entre les deux pays et favoriser le désenclavement de la Casamance, dans le sud du Sénégal.
La Commission vérité et réconciliation de Gambie, chargée d’enquêter sur les crimes commis pendant les vingt-deux ans du régime de Yahya Jammeh, a entamé ses auditions le 7 janvier, deux ans après la chute de l’ex-président.
L’interdiction de séjour aux États-Unis pour l’ancien président gambien Yahya Jammeh et sa famille subissent les conséquences logiques de conclusions établies depuis décembre 2017 par le Département du Trésor américain.
Des policiers et des directeurs d’agences environnementales ont été sanctionnés à la suite du rapport d’enquête sur la mort de trois manifestants, le 18 juin dans le village de Faraba Banta. Le gouvernement « a accepté et appliqué toutes les recommandations de la commission d’enquête ».
L’ancien chef de l’État gambien en exil en Guinée équatoriale, Yahya Jammeh, s’est notamment installé dans une ferme dans la province de Wele-Nzas, dont le chef-lieu est Mongomo, le fief des Nguema.
En s’engageant à donner 10 % de son salaire pour le plan national de développement, le président gambien, Adama Barrow, a suscité des interrogations : mais combien gagne-t-il au juste ?
Trois Gambiens ayant suivi le prétendu traitement miracle de Yahya Jammeh contre le sida ont déposé plainte jeudi 31 mai devant la juridiction civile de la Haute Cour de Banjul. Ils accusent l’ancien président de traitements inhumains et dégradants et réclament des réparations.
La Conférence internationale pour la Gambie qui s’est tenue mardi 22 mai à Bruxelles a permis de réunir 1,45 milliard d’euros auprès de pas moins de 42 bailleurs de fonds internationaux.
L’exilé Yahya Jammeh pourrait être poursuivi pour avoir commandité, en juillet 2005, l’assassinat d’une cinquantaine de migrants ouest-africains. Des ONG internationales et ghanéennes sont à pied d’œuvre.
D’après les résultats d’une enquête menée par les ONG Trial International et Human Rights Watch, publiés le 16 mai, l’ex-homme fort de Banjul serait responsable de l’exécution d’une cinquantaine de migrants échoués en Gambie en 2005. Un rapport d’enquête conjoint de la Cedeao et de l’ONU datant de 2008 avait pourtant innocenté le régime de Yahya Jammeh.
Une femme d’affaires de 46 ans, Rohey Malick Lowe, a été élue samedi maire de la capitale gambienne, Banjul, devenant la première femme portée à la tête d’une municipalité dans l’histoire politique de ce petit pays d’Afrique de l’Ouest, a annoncé dimanche la Commission électorale nationale.
Baba Hydara, fils du journaliste gambien Deyda Hydara, assassiné en 2004 à Banjul, prend ici la plume pour réclamer à l’Union africaine, à la Cedeao et à la société civile africaine de mettre tout en oeuvre pour que Yahya Jammeh ne profite pas d’une « impunité à vie ».
Le président équato-guinéen Teodoro Obiang Nguema Mbasogo a indiqué que son pays n’extraderait pas l’ex-président gambien. Sur ce point, il dit être en accord avec l’Union africaine (UA).
Après un peu plus de quatre ans d’absence, la Gambie se tourne de nouveau vers le Commonwealth. Une décision prise par le nouveau président Adama Barrow, qui marque une rupture avec la politique de son prédécesseur Yahya Jammeh.
Décès, mauvais traitements, interdictions sévères… Pendant près de dix ans, quelque 9 000 personnes séropositives ont fréquenté le centre de traitement alternatif créé par l’ex-président gambien Yahya Jammeh. Après des années d’omerta, plusieurs survivants témoignent.
Suite logique d’un lent processus politique, la création de la Confédération sénégambienne est accélérée par l’insurrection menée en juillet 1981 en territoire gambien. Retour sur une union éphémère, qui aura duré sept ans.
L’arrestation et l’inculpation de Ismaila Ceesay pour « incitation à la violence » a déclenché une levée de boucliers au sein de la société civile gambienne, qui craint de voir poindre des méthodes comparables à celles de l’ancien dictateur Yahya Jammeh, un an après sa chute.
La Guinée équatoriale « protégera » l’ancien président gambien Yahya Jammeh, qui a trouvé exil il y a un an dans ce pays après avoir dû quitter le pouvoir en Gambie, a déclaré le président équato-guinéen Teodoro Obiang Nguema, assurant « être en accord » sur ce point avec l’Union africaine (UA).