Depuis l’éclatement de la crise politique en Gambie, en décembre, de très nombreuses personnes ont fui le pays par crainte de troubles. Selon l’ONU, au moins 8 000 d’entre elles seraient de retour depuis le départ en exil de l’ex-président Yahya Jammeh.
Dans un palais présidentiel gambien qui se réorganise, les responsables de l’ordre protocolaire avaient besoin de savoir quelle épouse du polygame Adama Barrow devait être qualifiée de “first lady”. L’élu a tranché sur une chaîne de télévision sénégalaise…
Au lendemain du départ en exil de Yahya Jammeh, le conseiller du nouveau président gambien Adama Barrow, Mai Fatty, a assuré depuis Dakar que les caisses de l’État gambien, déjà frappées par une conjoncture économique morose, avaient été vidées par le chef de l’État sortant.
En attendant que sa sécurité puisse être totalement assurée à Banjul, Adama Barrow reste à Dakar, où il a été investi la semaine dernière. Depuis la capitale sénégalaise, il vient de nommer sa vice-présidente et a commencé les consultations en vue de constituer sa nouvelle équipe gouvernementale.
Des militaires sénégalais, membres de la coalition de la Cedeao pour la Gambie, sont entrés dans Banjul sous les acclamations de la foule, dimanche en début de soirée, au lendemain du départ de Yahya Jammeh pour la Guinée équatoriale.
Après la dernière tentative de médiation des présidents mauritanien Mohamed Ould Abdel Aziz et guinéen Alpha Condé, Yahya Jammeh a finalement accepté de céder le pouvoir au président élu Adama Barrow. Il a quitté samedi soir la Gambie pour la Guinée dans le jet d’Alpha Condé.
Yahya Jammeh a annoncé samedi à la télévision d’Etat gambienne qu’il allait quitter le pouvoir, après des discussions de dernière heure avec les médiateurs et sous la menace d’une intervention militaire ouest-africaine.
Les présidents mauritanien et guinéen ont obtenu vendredi à Banjul l’accord de principe de Yahya Jammeh pour quitter la Gambie, mais les discussions se poursuivaient sur les conditions de son départ, prolongeant de facto la suspension d’une opération militaire ouest-africaine.
Plus de 45 000 personnes ont fui la Gambie depuis début janvier, en majorité vers le Sénégal, alors qu’un ultimatum a été fixé par la Cedeao au président sortant Yahya Jammeh pour que celui-ci quitte le pouvoir, a indiqué vendredi le Haut-Commissariat de l’ONU pour les réfugiés (HCR).
Alors qu’une médiation de la dernière chance était attendue vendredi matin à Banjul, la situation restait calme le long de la frontière entre le Sénégal et la Gambie, où sont positionnées des troupes de la coalition de la Cedeao. Si Jammeh refuse de quitter le pouvoir, celles-ci pourraient rapidement entrer en action.
Le porte-parole de l’armée sénégalaise a annoncé jeudi soir que les troupes de Dakar avaient pénétré le même jour sur le sol gambien. Une intervention qui survient juste après après que le Conseil de sécurité de l’ONU a soutenu à l’unanimité les initiatives menées par la Cedeao pour pousser le président sortant Yahya Jammeh à quitter le pouvoir.
Adama Barrow a prêté serment à l’ambassade de Gambie à Dakar jeudi 19 janvier. Il a profité de son premier discours en tant que président pour demander aux forces militaires de lui témoigner « leur loyauté ».
Yahya Jammeh devra partir de gré ou de force. La Communauté économique des États de l’Afrique de l’Ouest (Cedeao) a décidé de laisser une dernière chance au chef de l’Etat dans une ultime tentative de médiation, après avoir fait pénétrer ses soldats dans le pays.
Le Conseil de sécurité de l’ONU examine ce jeudi, à 18h GMT, le projet de résolution autorisant la Cedeao à intervenir militairement en Gambie pour assurer la transition démocratique entre Yahya Jammeh et Adama Barrow.
Accueilli au Sénégal depuis dimanche 15 décembre, le président gambien élu, Adama Barrow, sera investi ce jeudi, dans l’après-midi, à l’ambassade gambienne de Dakar.
La Gambie est suspendue à la cérémonie d’investiture du président élu, Adama Barrow, prévue ce jeudi en présence de certains chefs d’État africains, dans un lieu encore inconnu. L’armée sénégalaise a posé un ultimatum à Yahya Jammeh mercredi soir, mais ce matin, aucun mouvement de troupes n’a été signalé.
Alors que Yahya Jammeh s’accroche toujours au pouvoir, l’armée sénégalaise, massée à la frontière gambienne, a annoncé mercredi que la force régionale interviendrait si aucune autre solution à la crise politique n’était trouvée avant minuit.
À la veille de la fin officielle de son mandat, Yahya Jammeh refuse toujours de mettre un terme à ses vingt-deux années de règne. Voyage en schizophrénie sur les terres de ce leader autoritaire.
À deux jours de l’investiture du nouveau président Adama Barrow, Yahya Jammeh a déclaré l’état d’urgence en Gambie alors que ses homologues de la région l’appellent à quitter le pouvoir et qu’un navire de guerre nigérian fait route vers les côtes de son pays.
En l’état, le président de la Cour suprême gambienne, Emmanuel Fagbenle, s’est déclaré incompétent ce lundi concernant l’examen du recours porté devant cette juridiction par le chef de l’État Yahya Jammeh. Cet examen est repoussé à une date ultérieure.
Le Sénégal a accepté d’accueillir jusqu’à son investiture le président élu gambien Adama Barrow à la demande de la Communauté économique des États de l’Afrique de l’ouest (CEDEAO), rapporte dimanche l’Agence de presse sénégalaise (APS) citant une source officielle.
Le futur président gambien a été invité au sommet Afrique-France qui se tient ce samedi à Bamako. Un nouveau signal fort envoyé à Yahya Jammeh, cinq jours avant la fin officielle de son mandat.
Des dirigeants ouest-africains ont tenté de nouveau vendredi à Banjul de convaincre le président gambien Yahya Jammeh de céder le pouvoir le 19 janvier à son successeur élu Adama Barrow, pour mettre fin à la crise qui a provoqué l’exode de milliers de Gambiens.
Le Conseil de paix et de sécurité de l’Union africaine a indiqué vendredi qu’à partir du 19 janvier l’organisation continentale ne reconnaîtrait plus Yahya Jammeh comme président de la Gambie.
Dans une interview accordée à BBC, Adama Barrow, vainqueur de la présidentielle gambienne, a estimé ce vendredi qu’il n’était « pas nécessaire » que Yahya Jammeh, le président sortant, s’exile à l’étranger. Pour lui, des « pourparlers directs » pourraient suffire à résoudre la crise post-électorale.
Les députés nigérians appellent l’exécutif à envisager d’offrir l’asile politique au président Yahya Jammeh, « comme moyen de mettre fin à l’impasse politique en Gambie ».
Le président béninois, en visite ce mercredi en Côte d’Ivoire, a déclaré qu’il serait à Banjul le 19 janvier, aux côtés de son homologue ivoirien. À cette date doit s’achever le mandat du Gambien Yahya Jammeh, président sortant qui conteste la victoire d’Adama Barrow à la présidentielle du 1er décembre.
Dans un discours télévisé diffusé mardi, le président gambien a affirmé qu’il s’en remettait à la Cour suprême − laquelle ne pourra siéger avant mai − pour trancher le contentieux électoral. Il a par ailleurs annoncé la nomination d’un médiateur pour dialoguer avec l’opposition.
Alors que Yahya Jammeh multiplie les déclarations laissant penser qu’il refuse de quitter le pouvoir, les négociations pour le convaincre de s’en aller avant le 18 janvier (date limite de son mandat fixée par la Constitution) se poursuivent en coulisses.
Faute de juges disponibles, la Cour suprême gambienne a annoncé mardi ne pas pouvoir statuer avant plusieurs mois sur le recours du président Yahya Jammeh contre sa défaite électorale face à l’opposant Adama Barrow.