La crise politique actuelle en Gambie est préoccupante à plusieurs égards car elle dénote une carence d’éthique du pouvoir politique, couplée à une malencontreuse et récurrente inélégance électorale chez les tenants et postulants africains du pouvoir.
La Communauté des États d’Afrique de l’Ouest (Cedeao) qui appelle Yahya Jammeh à quitter le pouvoir depuis sa défaite à l’élection présidentielle en décembre, a annoncé ce lundi l’envoi d’une nouvelle mission à Banjul. Ses émissaires se rendront mercredi dans la capitale gambienne.
Douze diplomates gambiens ont été limogés par le chef de l’État Yahya Jammeh. Ils avaient invité ce dernier à céder le pouvoir à Adama Barrow, vainqueur de l’élection présidentielle du 1er décembre.
Yahya Jammeh a rappelé le 27 décembre son ambassadeur à Dakar, Momodou E. Njie, lequel l’avait publiquement appelé à transmettre le pouvoir pacifiquement à Adama Barrow.
Le chef de l’armée gambienne Ousman Badjie a réaffirmé ce mercredi son « soutien inébranlable » à Yahya Jammeh. Celui-ci, pressé de quitter le pouvoir à la suite de sa défaite à la présidentielle, a saisi le même jour la Cour suprême de nouvelles plaintes contestant les résultats de l’élection de décembre.
Tradition oblige, ce début d’année est marqué par les vœux de différents chefs d’État à leur peuple. De Mohammed VI à Ali Bongo Ondimba en passant par Alassane Ouattara, petite sélection non-exhaustive des souhaits présidentiels et monarchiques pour 2017.
Le président de la Commission électorale indépendante (CEI), Alieu Momarr Njie, a fui la Gambie pour le Sénégal, selon des sources familiales. Un exil forcé, compte tenu des menaces qu’il aurait reçues depuis qu’il a déclaré Adama Barrow vainqueur du scrutin présidentiel du 1er décembre.
Dans un an, Joseph Kabila sera-t‑il toujours au pouvoir en RD Congo ? La Gambie se sera-t‑elle enfin dotée d’un nouveau président en la personne d’Adama Barrow ? La Libye aura-t‑elle réussi la synthèse entre les partisans de Tripoli et ceux de Tobrouk ? Tour d’horizon des dossiers qui rythmeront 2017.
La radio communautaire gambienne Teranga FM, plusieurs fois réduite au silence depuis sa création en 2009, a été fermée ce dimanche sur ordre de l’Agence nationale du renseignement (NIA) pour un motif non précisé.
Le secrétaire général de l’ONU, Ban Ki-moon, a félicité Adama Barrow pour sa victoire à l’élection présidentielle en Gambie, et a appelé à un transfert « pacifique, rapide et ordonné » du pouvoir.
Adama Barrow a présenté ce lundi son projet d’Agence pour un développement socio-économique durable. L’organisation aurait pour mission de poser les bases d’un « new deal » gambien. Si l’opposant devient officiellement le président de la Gambie en janvier, dans quel état trouverait-il l’économie ? Décryptage.
Le président de la Commission de le Communauté économique des États d’Afrique de l’Ouest (Cédéao), Marcel de Souza, a assuré à Jeune Afrique que, s’il privilégiait toujours le processus diplomatique, le recours à la force militaire pour déloger Yahya Jammeh n’était plus à exclure.
Le président de la Cour suprême a annoncé mercredi que son institution examinerait le 10 janvier le recours déposé par le parti de Yahya Jammeh, soit neuf jours avant l’expiration du mandat du président sortant selon le délai constitutionnel.
Le président sortant Yahya Jammeh, qui conteste les résultats de l’élection présidentielle du 1er décembre, a déclaré mardi soir à la télévision publique qu’il ne quitterait pas le pouvoir. Plus tôt, le porte-parole de l’opposition avait affirmé que le chef de l’État, qui a dirigé la Gambie pendant 22 ans, ne serait pas menacé de poursuites par le pouvoir d’Adama Barrow, vainqueur déclaré du scrutin.
Les dirigeants ouest-africains, réunis samedi à Abuja, ont désigné comme médiateurs de la crise post-électorale gambienne le président nigérian et son homologue ghanéen sortant.
Le déplacement que le général Ousmane Badjie devait effectuer auprès des casques bleus gambiens au Darfour, le 20 décembre, a été annulé par l’ONU, qui s’inquiète des récentes prises de position de l’armée en Gambie depuis le volte-face de Yahya Jammeh au sujet des résultats de la présidentielle du 1er décembre.
Le représentant de l’ONU en Afrique de l’Ouest, Mohamed Ibn Chambas, a affirmé mercredi à l’AFP que le président gambien Yahya Jammeh devait « être prêt à céder le pouvoir » en janvier. Il a également condamné le fait que la Commission électorale ait été assiégée mardi et mercredi par des éléments de l’armée gambienne, en pleine visite d’une délégation de chefs d’État de la Cedeao.
Une dizaine de gardes du corps sénégalais, habituellement affectés à la sécurité des hautes personnalités de la République, assurent aujourd’hui la protection rapprochée d’Adama Barrow, qui a battu Yahya Jammeh à la présidentielle du 1er décembre en Gambie.
La délégation de la Communauté économique des États d’Afrique de l’Ouest (Cedeao) a tenté mardi en vain de convaincre Yahya Jammeh d’abandonner le pouvoir après sa défaite à la présidentielle du 1er décembre. Le jour-même, le président gambien a saisi la Cour suprême pour contester les résultats du scrutin.
Malgré la médiation ouest-africaine et les pressions internationales, le parti de Yahya Jammeh a officiellement saisi ce mardi 13 décembre la Cour suprême gambienne pour demander l’annulation des résultats de l’élection présidentielle du 1er décembre, remportée par Adama Barrow avec près de 19 000 voix d’écart.
La Communauté économique des États d’Afrique de l’Ouest (Cedeao) envoie ce mardi une délégation à Banjul afin de convaincre Yahya Jammeh d’abandonner le pouvoir. Donné perdant à la présidentielle du 1er décembre, le président sortant rejette les résultats du scrutin.
Le président gambien élu, Adama Barrow, a exhorté lundi Yahya Jammeh à céder le pouvoir sans attendre le recours en justice qu’il veut présenter devant la Cour suprême pour contester sa défaite au scrutin présidentiel du 1er décembre.
Le président gambien élu Adama Barrow a appelé samedi le chef de l’Etat sortant Yahya Jammeh à accepter sa défaite à l’élection présidentielle du 1er décembre, rejetant sa demande de nouveau scrutin, et il a exhorté ses propres partisans au calme.
Début novembre, il affirmait : « Allah m’a élu, seul Allah peut me retirer le pouvoir. » C’est désormais chose faite, au profit d’Adama Barrow. Et c’est un sacré coup de théâtre.
L’opposant historique de Yahya Jammeh a été libéré le 5 décembre, quelques jours après la défaite de son rival à la présidentielle. Au lendemain de sa libération, il a tenu une petite conférence de presse à son domicile près de Banjul.
Vainqueur surprise de l’élection présidentielle gambienne du 1er décembre, Adama Barrow l’a emporté sur Yahya Jammeh avec une avance plus réduite et un taux de participation inférieur a ce qui avait été annoncé, a-t-on appris mardi.
En prison depuis avril, le leader de l’opposition gambienne a été libéré lundi avec 18 co-accusés par la cour d’appel de Banjul. Une décision qui survient trois jours après la défaite inattendue de Yahya Jammeh à l’élection présidentielle.