Le nouveau président gambien, Adama Barrow, a reçu « Jeune Afrique » et plusieurs médias francophones (RFI, France 24, TV5) à son domicile de Banjul, samedi 3 décembre, au lendemain de son élection. Interview.
Au pouvoir depuis 1994, le président gambien tant redouté de ses compatriotes a perdu l’élection présidentielle face à Adama Barrow et immédiatement reconnu sa défaite. Un dénouement inattendu qui ouvre une nouvelle page dans l’histoire de la Gambie.
Adama Barrow, candidat d’une coalition de l’opposition déclaré vendredi 2 décembre vainqueur de la présidentielle dans son pays, a salué « une nouvelle Gambie », se disant confiant dans l’attente de la réaction officielle de Yahya Jammeh, battu après 22 ans au pouvoir. Toutefois, le président sortant n’a pas encore réagi à sa défaite.
Déclaré vainqueur à l’issue de l’élection présidentielle du 1er décembre, le magnat de l’immobilier gambien, désigné candidat de l’opposition en octobre après l’arrestation de son leader historique Ousainou Darboe, met un terme aux 22 ans de règne de Jammeh.
Footballeuse talentueuse, Fatim Jawara se voyait déjà jouer pour un club européen. Fin octobre, sa famille a appris que la Méditerranée avait eu raison de ses rêves. JA a retrouvé certains de ses proches.
Adama Barrow, le candidat de l’opposition, a été déclaré vainqueur de la présidentielle du 1er décembre face à Yahya Jammeh, avec 45,54% des suffrages exprimés, selon la commission électorale. Au pouvoir depuis 1994, ce dernier devrait faire prochainement une déclaration à la télévision nationale pour reconnaître sa défaite.
Le réseau internet et les communications avec l’étranger sont coupés depuis mercredi soir en Gambie, isolant le pays du reste du monde alors que se tient une élection présidentielle à l’issue incertaine, dont les résultats sont attendus dans la nuit de jeudi à vendredi.
Alors que 890 000 Gambiens sont appelés aux urnes ce jeudi pour élire leur Président, plusieurs médias sur place rapportent que les autorités gambiennes ont bloqué Internet et les communications téléphoniques à l’international.
Les Gambiens étaient appelés aux urnes ce jeudi pour élire leur Président. Confronté pour la première fois à une importante opposition, Yahya Jammeh, au pouvoir depuis 1994, pourrait être mis en difficulté.
Comme tous les cinq ans, Yahya Jammeh fera mine de se soumettre au verdict des urnes, le 1er décembre. Un vrai-faux suspense qui ne trompe personne, ni à Banjul ni ailleurs, et au terme duquel le chef de l’État, au pouvoir depuis 1994, devrait être reconduit à la tête du pays.
Lundi soir, quelques heures avant la fin de la campagne électorale pour la présidentielle du 1er décembre, Yahya Jammeh et Adama Barrow, le président sortant et le candidat de l’opposition, tenaient chacun des meetings nocturnes près de Banjul.
Le président gambien, Yahya Jammeh, a appelé ce mercredi à une élection libre, à l’ouverture de sa campagne pour le scrutin du 1er décembre. Pendant ce temps, les organisations militant pour le respect des droits de l’Homme s’inquiétent d’une série d’interpellations de journalistes.
Un photojournaliste gambien est détenu depuis jeudi par les services secrets de son pays qui lui reprochent d’avoir pris des photos « volées » de partisans du président Yahya Jammeh, a-t-on appris samedi à Banjul d’une source de sécurité.
Fatim Jawara, 19 ans, gardienne de but de l’équipe féminine nationale de football, s’est noyée en tentant de traverser la Méditerranée pour rejoindre l’Europe, a indiqué à l’AFP son ancienne entraîneuse, Chorro Mbenga, sélectionneuse nationale adjointe des moins de 17 ans. Elle fait partie des plus de 3 800 morts en mer Méditerranée depuis janvier 2016.
La France demande aux trois pays qui ont annoncé leur décision de se retirer de la Cour pénale internationale (CPI), qu’ils accusent de cibler essentiellement des pays africains, de « reconsidérer » leur décision, a fait savoir lundi le ministère français des Affaires étrangères.
À l’issue d’une convention qui se tenait dimanche 30 octobre, l’opposition gambienne a choisi un candidat unique à l’élection présidentielle de décembre pour affronter le chef de l’État sortant Yahya Jammeh, qui brigue un cinquième mandat.
Le ministre de l’Information gambien a annoncé mardi que son pays allait se retirer de la Cour pénale internationale (CPI). Le pays imite ainsi l’Afrique du Sud et le Burundi, qui ont récemment annoncé leur retrait.
Solo Krummah, un membre de l’opposition gambienne arrêté en mai, a trouvé la mort au cours du week-end, selon plusieurs sources. Ce décès a suscité la « profonde inquiétude » de la diplomatie américaine, qui a appelé les autorités gambiennes à libérer immédiatement « tous les prisonniers politiques ».
De nombreuses équipes africaines ont pris des noms d’animaux, que ceux-ci proviennent de la savane ou des forêts tropicales, qu’ils soient forts et imposants ou plutôt petits, intelligents et rapides… Une grande partie de la faune africaine s’y retrouve. Demandez le guide !
Le 22 juillet 1994, le jeune officier Yahya Jammeh renverse dans un calme assourdissant le père de l’indépendance gambienne. C’est l’aube d’un régime ubuesque.
Après la condamnation du leader de l’opposition gambienne à trois ans de prison, Stephen Cockburn d’Amnesty International revient sur le procès et l’atmosphère de contestation qui règne dans le pays à l’approche des élections.
Le chef du principal parti d’opposition en Gambie, Ousainou Darboe, et 17 co-accusés ont été condamnés mercredi à trois ans de prison ferme pour plusieurs chefs d’inculpation, dont celui d’avoir manifesté illégalement, a annoncé le tribunal qui les a jugés.
Quiconque épouse une fille n’ayant pas atteint la majorité risquera désormais vingt ans de prison. Cette décision, prise par le président, doit déboucher sur une loi avant le 21 juillet, a-t-il annoncé.
Yahya Jammeh, l’un des chefs d’État africains les plus controversés, est en course pour un cinquième mandat. À six mois de l’échéance présidentielle, nous avons suivi ce « big man » aussi fantasque que mégalomane sur les routes de son pays.
Depuis Dakar, où il vit, Ahmed Dabo souhaite interpeller la communauté internationale sur le sort des opposants gambiens et particulièrement sur celui de son cousin, Ousseynou Darboe, chef du Parti démocratique uni (UDP).
Conflit avec le Sénégal, cinquième mandat, répression des opposants, pauvreté… Sur tous les sujets, le président s’exprime sans complexes et balaie les critiques d’un revers de la main.
Des opposants gambiens ont appelé jeudi à Dakar les pays voisins à prendre des sanctions contre la Gambie. Selon un rapport publié simultanément par Amnesty International, la répression s’est aggravée dans le pays.