Comme au premier tour, les électeurs français d’Afrique ont apporté majoritairement leur suffrage à François Hollande le 6 mai 2012. Le candidat socialiste termine en effet en tête avec 56,68% des voix sur le continent, selon les chiffres du ministère des affaires étrangères français, devant Nicolas Sarkozy avec 43,32%. Les résultats de la présidentielle française pays par pays.
La Communauté des pays de langue portugaise (CPLP), réunie samedi à Lisbonne, a demandé au Conseil de sécurité des Nations unies d’appliquer des sanctions contre les responsables du coup d’État du 12 avril en Guinée-Bissau.
L’ancien parti au pouvoir en Guinée-Bissau, renversé par un putsch le 12 avril, a rejeté vendredi la proposition des dirigeants ouest-africains d’élire un président intérimaire issu d’un nouveau bureau de l’Assemblée nationale dans le cadre de la transition démocratique.
La force d’attente ouest-africaine sera déployée si les autorités maliennes en font « la demande », ont décidé les chefs d’États de la Communauté économique des États d’Afrique de l’Ouest (Cedeao), mercredi 3 mai à Dakar
Les présidents de la Communauté économique des États d’Afrique de l’Ouest (Cedeao) ont entamé ce jeudi 3 mai à Dakar une réunion afin d’évoquer les deux dossiers épineux qui déstabilisent la région : le Mali et la Guinée-Bissau.
La junte bissau-guinéenne s’oppose au retour du président intérimaire Raimundo Pereira, qu’elle a renversé lors du coup d’État le 12 avril, et demande à la Communauté économique des États de l’Afrique de l’Ouest de lui « accorder un peu plus de temps ».
Le 12 avril, les militaires bissau-guinéens ont pris le pouvoir et arrêté Carlos Gomes Junior, favori du second tour de la présidentielle. Une tentative de contrer la réforme de l’armée lancée par l’ancien Premier ministre, qui comptait diviser ses effectifs par trois.
A 48 heures de l’expiration d’un ultimatum des chefs d’Etat ouest-africains, la junte qui a pris le pouvoir en Guinée-Bissau a accepté vendredi leurs exigences sur la durée de la transition et l’envoi d’une force militaire, et libéré les dirigeants incarcérés.
Le 26 avril, 11 chefs d’État de la Cedeao se sont réunis à Abidjan afin d’apporter une solution aux crises que traversent le Mali et la Guinée-Bissau. Non sans divergences, les membres de la Cedeao se sont accordés sur un déploiement militaire, dont le coût s’élevera à 577 millions de dollars. Retour sur un huis-clos mouvementé.
Réunis à Abidjan, en Côte d’Ivoire, à l’occasion d’un sommet extraordinaire jeudi 26 avril, les chefs d’État de la Communauté économique des États de l’Afrique de l’Ouest (Cedeao) ont décidé d’envoyer des troupes au Mali et en Guinée-Bissau, suite aux coups d’État dans ces deux pays. L’objectif de ces forces régionales sera avant tout de sécuriser les processus de transition.
La Cedeao a une nouvelle fois lancé un avertissement aux juntes du Mali et de la Guinée-Bissau, le jeudi 26 avril, en marge d’un sommet extraordinaire à Abidjan. Les chefs d’État ouest-africains s’inquiètent notamment d’un basculement de la région dans le terrorisme et la criminalité transnationale.
En dix ans, l’Afrique de l’Ouest est devenue une plaque tournante du trafic de drogue, l’un des principaux points de passage entre producteurs latino-américains et consommateurs européens. Un phénomène qui engendre une augmentation de la consommation dans la région, avec les risques sociaux, politiques et sanitaires qu’elle comporte. Interview avec Alan Doss, membre de la fondation Kofi Annan.
Carlos Cardoso est docteur en philosophie et administrateur du programme de recherches au Conseil pour le développement de la recherche en sciences sociales en Afrique (CODESRIA), à Dakar. Pour Jeune Afrique, il revient sur la situation de son pays, la Guinée Bissau, sous contrôle militaire depuis le coup d’État du 12 avril dernier.
Face à la menace de sanctions brandie par l’ONU, la junte bissau-guinéenne a amorcé un recul samedi, se disant prête à revoir les modalités de la transition décidées avec l’ex-opposition au régime renversé et qui prévoit la suspension des élections pendant deux ans.
La junte, qui a pris le pouvoir en Guinée-Bissau le 12 avril, s’est déclarée vendredi prête à « défendre l’intégrité » du pays en cas d’envoi, sous l’égide de l’ONU, d’une force militaire pour y rétablir l’ordre constitutionnel.
Les États membres de la Cedeao se réuniront jeudi 26 avril en sommet extraordinaire à Abidjan. À l’ordre du jour, les crises malienne et bissau-guinéenne.
Après un accord entre la junte bissau-guinéenne et les partis d’opposition, la nomination de Manuel Serifo Nhamadjo, candidat au premier tour de la présidentielle avortée, au poste de président de transition a été annoncé jeudi 19 avril. Une décision condamnée par la Cedeao, qui refuse de reconnaître les nouvelles autorités.
La junte et l’opposition bissau-guinéennes ont signé dans la nuit de mercredi à jeudi un accord de transition démocratique. Mais celui-ci ne répond pas aux attentes de la Cedeao, et encore moins à celles de l’ancien parti au pouvoir, le PAIGC, qui boycotte les négociations.
La signature d’un accord entre les putschistes et cinq candidats de l’opposition à la présidentielle bissau-guinéenne semblait imminente. Mais l’arrivée sur place, dimanche 15 avril, d’une délégation de la Cedeao a changé la donne, laissant penser que le Conseil national de transition ne verra probablement jamais le jour.
La junte qui s’est emparée du pouvoir en Guinée-Bissau le 12 avril a annoncé dimanche la fermeture des frontières et la dissolution des institutions, remplacées par un « Conseil national de transition » (CNT) dont le rôle et la composition doivent être fixés ce lundi, en accord avec les militaires. La plupart des observateurs soupçonnent le chef d’état-major, le général Antonio Indjai, d’être le meneur de putschistes.
Les militaires qui ont pris le pouvoir en Guinée-Bissau poursuivent leurs discussions avec d’ex-opposants pour former un gouvernement d' »union », au moment où des interrogations entourent le rôle du chef de l’armée, dont l’arrestation est « une farce » pour certains.
L’inquiétude montait samedi pour les membres du gouvernement déchu en Guinée-Bissau après le coup d’Etat et l’arrestation des deux têtes de l’exécutif par les putschistes, qui tentaient de mettre en place un gouvernement d' »union » avec l’ex-opposition.
Les membres du gouvernement de Guinée-Bissau renversé jeudi par un coup militaire sont en danger de mort, a affirmé samedi à Lisbonne le ministre bissau-guinéen des Affaires étrangères, Mamadou Djalo Pires, en marge d’une réunion de la Communauté des pays de langue portugaise (CPLP).
Des leaders d’opposition de Guinée-Bissau devaient discuter samedi de la mise en place d’un gouvernement d' »union » proposé par les militaires qui, après leur coup d’Etat, ont exigé les postes de la Défense et de l’Intérieur.
Un nouveau coup d’État militaire était accompli vendredi en Guinée-Bissau après l’arrestation du président intérimaire, du Premier ministre et du chef d’état-major, dans la capitale désormais quadrillée par les soldats, à deux semaines de la présidentielle du 29 avril.
En plein entre-deux tours de l’élection présidentielle, une partie de l’armée bissau-guinéenne s’est emparée jeudi 12 avril dans la soirée de la résidence du Premier ministre, Carlos Gomes Junior, dont la femme assure qu’il a été arrêté par les mutins. Selon une source militaire, le président par intérimaire Raimundo Pereira et plusieurs responsables politiques sont également détenus au siège de l’état-major de l’armée. La capitale Bissau est actuellement quadrillée par les militaires putschistes. Les signaux de la télévision et de la radio nationales sont coupés.
Des militaires se sont emparés de la résidence du Premier ministre de la Guinée-Bissau, Carlos Gomes Junior, dont le sort est inconnu, faisant craindre un coup d’État. La télévision et la radio nationale ont été coupées.
Initialement prévu le 22 avril, le second tour de l’élection présidentielle en Guinée-Bissau aura lieu une semaine plus tard, le 29, a annoncé la Commission nationale électorale (CNE). Un second tour toujours boycotté par l’ex-président Kumba Yala.
Les résultats du premier tour de la présidentielle bissau-guinéenne ont été validés dimanche 8 avril par la Cour suprême. Qui rejette ainsi les recours déposés par cinq candidats de l’opposition, dont l’ex-président Kumba Yala.
L’ex-président de Guinée Bissau, Kumba Yala, ainsi que quatre autres candidats, contestent les résultats du premier tour de l’élection présidentielle qui s’est tenue le 18 mars. Tous rejettent également la proposition de la Cedeao de confier une médiation à Alpha Condé pour résoudre la crise électorale dans le pays.