Le procureur général de la Guinée Bissau veut entendre la veuve du président Joao Bernardo Vieira, qui avait assisté à l’assassinat de son mari, il y a 15 mois, mais n’a jamais été entendue par des enquêteurs.
Ousmane Conté, le fils de l’ancien président guinéen Lansana Conté, et le Mozambicain Mohamed Bachir Suleman, sont deux des nouvelles cibles de la loi américaine sur la désignation des « barons de la drogue ».
Les assemblées annuelles de la Banque africaine de développement (BAD) qui se sont tenues à Abidjan, du 27 au 28 mai, ont été l’occasion de réélire Donald Kaberuka à la tête de l’institution. Et de discuter de certaines médiations brûlantes.
Le président bissau-guinéen Malam Bacai Sanha revient sur les troubles dans son pays. Et affirme, pour la première fois, que des hommes politiques sont impliqués dans le double assassinat de l’ex-président Bernardo « Nino » Vieira et du chef d’état-major des armées, Tagmé Na Waié, en mars 2009. Interview.
La justice militaire a décidé de classer sans suite le dossier du contre-amiral Bubo Na Tchuto, ex-chef de la marine bissau-guinéenne. Il était suspecté d’une tentative de putsch contre l’ex-président Bernardo « Nino » Vieira, en 2008.
Revenu aux affaires à la faveur de la mutinerie du général Antonio Indjai, le 1er avril, José Américo Bubo Na Tchuto était entendu, jeudi 13 mai, par un tribunal militaire de Bissau au sujet des accusations de coup d’État qui pèsent sur lui depuis 2008. Retour sur un personnage haut en couleur dont le parcours éclaire les enjeux de la démocratisation en Guinée-Bissau.
Onze jours après le renversement de José Zamora Induta par son adjoint, l’armée bissau-guinéenne, gangrenée par les luttes de pouvoir et le trafic de drogue, n’a toujours pas de chef officiel.
Accusés de trafic de drogue, le chef d’état-major de l’armée de l’air, Ibrahima Papa Camara, et l’ancien chef d’état-major de la Marine, José Bubo Na Tchuto, voient leurs avoirs gelés par les États-Unis. Il est désormais interdit à tout ressortissant américain de traiter avec eux.
Le Premier ministre bissau-guinéen et le nouveau chef de l’armée ont affirmé que la situation née du coup de force militaire a été « surmontée ». L’ancien chef d’Etat-major de l’armée, José Zamora Induta, a été écarté le 1er avril, alors que le Premier ministre, Carlos Gomes Junior, était détenu pendant plusieurs heures.
Deux émissaires de la Communauté économique des Etats d’Afrique de l’Ouest (Cédéao) ont quitté samedi Abuja pour Dakar où il doivent retrouver des responsables de l’ONU et de l’Union africaine avec lesquels ils doivent se rendre en Guinée-Bissau, a indiqué un responsable.
La situation est plus que jamais confuse en Guinée-Bissau, où des militaires du chef d’état-major adjoint Antonio Indjai ont mis aux arrêts, le 1er avril, le chef d’état-major, le général José Zamora Induta, ainsi que le Premier ministre, Carlos Gomes Junior. Vendredi 2 avril, celui-ci a pu cependant sortir de son domicile où il était sous bonne garde pour aller rencontrer le président Malam Bacai Sanha. Qui a vraisembleblement réussi à calmer les esprits.
L’instabilité n’est pas finie, malgré les élections présidentielles pacifiques de mi-2009. Le Premier ministre Carlos Gomes Junior et le chef de l’Etat major, le général José Zamora Induta, ont été arrêtés le 1er avril par des soldats mutins. La communauté internationale condamne le coup de force.
Les autorités bissau-guinéennes ont fait état de l’arrivée de plus de 500 habitants de Casamance sur leur territoire, après l’attaque de plusieurs villages par des « rebelles ». L’administration sénégalaise infirme cette information.
Guinée, Côte d’Ivoire, Madagascar, Gabon, Kadhafi, la gouvernance, ses relations avec les chefs d’État… À la veille du 14e sommet de l’Union africaine, le président de la Commission s’est confié à Jeune Afrique.
Le président de la Commission de l’Union africaine (CUA) a ouvert, le 28 janvier à Addis-Abeba, les travaux des ministres des Affaires étrangères, dans le cadre du sommet biannuel de l’organisation.
Cette jeune Belge d’origine bissau-guinéenne a fait de sa colère contre l’excision une pièce de théâtre unanimement saluée par la critique et le public.
L’Union européenne a accordé à la Guinée-Bissau un appui budgétaire de 26 millions d’euros, pour payer notamment la dette interne et les arriérés de salaires des fonctionnaires, a-t-on appris vendredi auprès du ministère bissau-guinéen des Finances.
Joaquim Crima, premier immigré noir à être devenu candidat à une élection en Russie, a recueilli dimanche près de 5% des voix lors d’une élection locale.
À l’origine d’une pièce sur l’excision, qu’elle interprète avec brio, Babetida Sadjo rend hommage aux femmes victimes de mutilations au nom de la tradition.
Le nouveau rapport de la Banque mondiale sur l’environnement des affaires confirme qu’en dépit d’un contexte international tendu, le niveau de réformes engagé dans une majorité d’Etats Africains s’accélère. Pour la première fois le Rwanda est le pays le mieux noté.
Le parquet de Bissau a abandonné les poursuites contre deux députés du parti au pouvoir en Guinée-Bissau qui étaient accusés d’avoir été complices d’une présumée tentative de coup d’Etat le 5 juin, a-t-on appris de source judiciaire.
Candidat du Parti pour l’indépendance de la Guinée et du Cap-Vert (PAIGC), Malam Bacai Sanha a remporté sans discussion l’élection présidentielle du 26 juillet. Il dispose d’un certain nombre d’atouts pour mettre un terme à la violence politique et à l’instabilité chronique.