Un pas important vers la normalisation en Guinée-Bissau a été franchi, le 8 mai, avec la validation officielle par la Cour suprême de la liste définitive des candidats à l’élection présidentielle anticipée, dont le premier tour est prévu le 28 juin.
Sur les vingt candidats en lice pour la présidentielle en Guinée-Bissau le 28 juin prochain, la Cour Suprême en a retenu 12. elle a notamment refusé que les deux anciens Premiers ministres du pays se présentent.
Avec 80 pour cent de l’eau de la capitale bissau-guinéenne contaminée par des bactéries nocives, les habitants sont habitués aux épidémies de choléra et autres maladies diarrhéiques mortelles, mais les bailleurs ne pourront financer d’importants projets de construction d’infrastructures que si la stabilité du pays peut être garantie, disent-ils.
Après l’assassinat du président João Bernardo « Nino » Vieira, la vie reprend son cours à Bissau. En apparence, tout au moins. Le pays reste traumatisé par des années de violences politiques et rien ne garantit que la prochaine élection se déroule sereinement.
Le Parti de la rénovation sociale (PRS, opposition) de l’ancien Président Kumba Yalla en Guinée-Bissau n’a pas caché son mécontentement suite à l’investiture de l’actuel chef de l’Etat intérimaire, Raimundo Pereira.
Le procureur général de la République de Guinée-Bissau a annoncé qu’il serait « très difficile de réunir suffisamment de preuves » dans l’enquête sur les assassinats du président Joao Bernardo Vieira et du chef d’état-major des forces armées, les 1er et 2 mars.
La Rencontre africaine pour la défense des droits de l’homme (Raddho), une ONG basée à Dakar, a appelé jeudi à la mise en place d’une commission d’enquête internationale sur les assassinats du chef de l’Etat et du chef d’Etat-major des armées en Guinée-Bissau les 1er et 2 mars. L’assassinat de João Bernardo Vieira, président de Guinée-Bissau, quelques heures après celui du chef d’état-major de l’armée bissau-guinéenne, a porté un coup sévère aux efforts déployés en faveur d’un gouvernement civil stable dans le pays, accablé par les putschs, selon les analystes.
Plusieurs centaines de personnes se sont rassemblées autour du cercueil du président bissau-guinéen Joao Bernardo Vieira, lundi soir, dans l’hémicycle de l’Assemblée nationale, une semaine après son assassinat par des militaires, a constaté une journaliste de l’AFP.
Les funérailles nationales du président bissau-guinéen Joao Bernardo Vieira ont débuté au siège de l’Assemblée nationale populaire, huit jours après son assassinat, a constaté une journaliste de l’AFP.
Une foule nombreuse, mais sans aucun chef d’Etat étranger, a assisté aux funérailles nationales du général Joao Bernardo Vieira qui avait dirigé la Guinée-Bissau durant 23 années en prenant appui sur l’armée, avant d’être assassiné par des militaires.
Le président João Bernardo Vieira a été assassiné le 2 mars, quelques heures après un attentat ayant coûté la vie au chef d’état-major, le général Tagmé Na Waié. Les deux hommes ne s’appréciaient guère, mais la cause de leur mort demeure mystérieuse.
Pour éviter l’instabilité, il est aujourd’hui plus urgent que jamais de procéder à une réforme des unités de police et de l’armée bissau-guinéennes, selon les représentants des Nations Unies et du gouvernement.
Les obsèques du chef d’état-major des forces armées bissau-guinéennes, le général Batista Tagmé Na Waié, ont débuté ce matin à Bissau, une semaine après l’attentat à la bombe qui lui a coûté la vie.
Le président gabonais Omar Bongo Ondimba a estimé dans une lettre adressée au président par intérim de Guinée-Bissau Raimundo Pereira que l’assassinat du président Joao Bernardo Vieira était « un nouveau coup à la démocratie ».
Le chef de l’Etat par intérim de Guinée-Bissau, Raimundo Pereira, président sortant de l’Assemblée nationale et proche de l’actuel Premier ministre, aura la difficile tâche de mener le pays à de nouvelles élections présidentielles en 60 jours.
La Fédération internationale des ligues des droits de l’Homme (FIDH) et son antenne bissau-guinéenne, la Liga Guineense dos Direitos Humanos (LGDH), condamnent fermement les assassinats du chef de l’Etat, Joao Bernardo Vieira et du chef d’état-major des forces armées, le général Tagmé Na Waié survenus dimanche et lundi.
Une réunion extraordinaire du Conseil de paix et de sécurité (CPS) de l’Union africaine (UA) s’est ouverte à Addis Abeba sur la situation en Guinée-Bissau après l’assassinat lundi du président bissau-guinéen Joao Bernardo Vieira, a constaté un journaliste de l’AFP.
Des émissaires de la communauté internationale se sont rendus en Guinée-Bissau pour appeler au respect de « l’ordre constitutionnel » après les assassinats du président Joao Bernardo Vieira et du chef d’état-major Tagmé Na Waié.
L’assassinat de João Bernardo Vieira, président de Guinée-Bissau, quelques heures après celui du chef d’état-major de l’armée bissau-guinéenne, a porté un coup sévère aux efforts déployés en faveur d’un gouvernement civil stable dans le pays, accablé par les putschs, selon les analystes.
Le président de Guinée-Bissau, Joao Bernardo Vieira, dit Nino, a été tué par des militaires, au lendemain d’un attentat qui a coûté la vie au chef d’état-major des forces armées du pays.