Le chef de l’État a assuré, mardi soir, que la situation était désormais sous contrôle, mais le déroulé précis des événements demeure incertain, tout comme l’identité des hommes qui ont tenté de renverser Umaro Sissoco Embaló.
Joint par Jeune Afrique, le président Umaro Sissoco Embaló a affirmé se trouver en sécurité. La situation restait confuse alors que, depuis le début de l’après-midi de ce mardi, une tentative de coup d’État était en cours.
Le PAIGC, principale formation d’opposition au chef de l’État, doit bientôt renouveler ses dirigeants. Et ils sont plusieurs à viser le fauteuil de président.
À la mi-août, la justice américaine a promis 5 millions de dollars à quiconque permettra l’arrestation de cet ancien chef d’état-major bissau-guinéen. Mais qui est vraiment ce putschiste récidiviste considéré par Washington comme un baron de la drogue ?
L’ancien Premier ministre bissau-guinéen Aristides Gomes, réfugié depuis 11 mois dans les locaux des Nations unies à Bissau, a quitté vendredi le pays après une médiation du représentant du secrétaire général de l’ONU.
Présente depuis 1999, la mission politique de l’ONU en Guinée-Bissau fermera ses portes fin décembre. L’heure du bilan pour la représentante spéciale d’António Guterres, la Burkinabè Rosine Sori-Coulibaly.
Le président Bissau-Guinéen, qui rentre d’un séjour auprès de son homologue congolais Denis Sassou Nguesso, s’est à plusieurs reprises exprimé contre les troisièmes mandats en Afrique de l’Ouest. Ce qui ne l’empêche pas d’être très prudent sur l’élection présidentielle ivoirienne et un peu moins sur la guinéenne.
À seulement 17 ans, il éblouit les socios du FC Barcelone et vient d’entrer dans l’histoire de la Roja. Né en Guinée-Bissau et arrivé en Espagne à l’âge de 6 ans, Ansu Fati étonne par sa précocité hors norme.
Nicolas Sarkozy est son ami, les troisièmes mandats sont à proscrire, le Covid-Organics fonctionne… Entretien avec le Bissau-Guinéen Umaro Sissoco Embaló, un président hors norme et adepte du parler cru.
Investi président en petit comité le 27 février, en raison du contentieux électoral, Umaro Sissoco Embaló entend bien se rattraper lors de la fête nationale du 24 septembre. Voici la liste de ses convives.
Les soldats ouest-africains de la mission de la Cedeao en Guinée-Bissau (Ecomib), déployés depuis 2012 ont commencé à quitter le pays. Leur mission se termine officiellement ce jeudi 10 septembre.
Le Parti africain pour l’indépendance de la Guinée et du Cap-Vert (PAIGC) a perdu sa majorité parlementaire au profit de l’alliance du président élu Umaro Sissoco Embaló, qui remporte ainsi une nouvelle bataille.
Le président bissau-guinéen a annoncé la création d’une commission chargée de proposer un projet de révision de la Constitution, qui est au cœur de la crise politique qui secoue le pays depuis 2015.
Près de quatre mois après les résultats contestés de la présidentielle bissau-guinéenne du 29 décembre 2019, dont Umaro Sissoco Embaló avait été proclamé vainqueur par la commission nationale électorale (CNE), la Cedeao a annoncé mercredi qu’elle reconnaissait sa victoire, tout en demandant la nomination d’un nouveau Premier ministre.
Contentieux électoral, État dédoublé, Cedeao dépassée : l’imbroglio bissau-guinéen a tout de ces caricatures politiques tragi-comiques que l’on croyait en voie de disparition sur le continent africain.
Le « président intérimaire » investi par le camp donné battu à la présidentielle en Guinée-Bissau, Cipriano Cassama, a renoncé dimanche à la fonction de chef d’Etat à la suite de « menaces de mort », moins de 48 heures après sa désignation, dans une déclaration à la presse.
Le camp du candidat donné battu à la présidentielle en Guinée-Bissau par la commission électorale a désigné vendredi soir un « président intérimaire », au lendemain de la prise de fonctions, qu’il juge illégitime, d’Umaro Sissoco Embalo, issu de l’opposition.
Le candidat proclamé vainqueur de l’élection présidentielle en Guinée-Bissau, Umaro Sissoco Embaló, doit être investi ce jeudi à Bissau. Une cérémonie en petit comité, validée en urgence mercredi par une frange du Parlement.
Deux mois après avoir été déclaré vainqueur de la présidentielle bissau-guinéenne, Umaro Sissoco Embaló n’est toujours pas le chef de l’État. Saisie par son adversaire, la Cour suprême n’a pas encore officiellement validé sa victoire. En attendant, Embaló tente d’asseoir sa légitimité en multipliant les rencontres avec les présidents africains.
L’organisation régionale a menacé samedi de sanctionner ceux qui feraient barrage à la « normalisation politique et institutionnelle » du pays, plongé dans une impasse post-électorale depuis près de deux mois.
Entretien avec Domingos Simões Pereira, qui a saisi la Cour suprême pour contester l’élection d’Umaro Sissoco Embaló à la présidentielle du 29 décembre, et demande un recomptage des voix. Au passage, il n’épargne pas son adversaire.
La Cedeao a recommandé à la commission électorale bissau-guinéenne de vérifier les données du second tour de l’élection présidentielle. Objectif : démêler le contentieux électoral et désigner de façon définitive le vainqueur du scrutin.
Umaro Sissoco Embaló, déclaré vainqueur de la présidentielle bissau-guinéenne mais toujours contesté devant la Cour suprême, a rendu visite à Paris à Denis Sassou Nguesso, récemment endeuillé.
Donné vainqueur par la commission électorale mais contesté devant la Cour suprême, l’ancien Premier ministre raconte pour JA ses liens avec les puissants du continent. Et il ne mâche pas ses mots. Entretien avec un homme atypique.
La commission électorale a publié vendredi les résultats « définitifs » du scrutin et confirmé la victoire d’Umaro Sissoco Embaló. Son rival Domingos Simões Pereira estime que la décision rendue le même jour par la Cour suprême remet pourtant en cause l’issue de l’élection.
La commission électorale en Guinée-Bissau a publié vendredi 17 janvier les résultats qu’elle considère comme « définitifs » de la présidentielle, donnant vainqueur Umaro Sissoco Embaló. Le candidat du parti majoritaire conteste, et attend que la Cour suprême tranche le recours qu’il a déposé.
Il est le premier président élu de l’année 2020 – proclamé comme tel un 1er janvier, difficile de faire mieux – et, déjà, l’un des plus atypiques. Le vibrionnant Umaro Sissoco Embaló, sorti vainqueur des urnes bissau-guinéennes, détonne dans le monde policé des chefs d’État où il vient de faire son entrée.