Umaro Sissoco Embaló, proclamé vainqueur de l’élection présidentielle – dont les résultats sont contestés par son rival, Domingos Simões Pereira – , a réussi à rattraper son retard sur son adversaire. Pour autant, le nouvel homme fort de Bissau n’en a pas fini avec l’ancien parti unique.
Le candidat du Madem G15, Umaro Sissoco Embaló, a remporté le second tour de la présidentielle en Guinée-Bissau. Il a obtenu 53,55% des suffrages exprimés, contre 46,45% pour Domingos Simões Pereira, candidat investi par le PAIGC, selon les chiffres officiels délivrés par la par la Commission électorale nationale (CNE). Ce dernier a annoncé son intention de contester ces résultats.
José Mario Vaz, président sortant de Guinée-Bissau, a achevé mardi en larmes son discours de Nouvel an, à la veille de l’annonce du vainqueur de la présidentielle. Il a appelé la classe politique à maintenir la paix civile et à restaurer la stabilité dans le pays.
Les Bissau-Guinéens ont commencé dimanche à élire leur président lors d’un second tour entre Domingos Simoes Pereira et Umaro Sissoco Embalo, avec l’espoir de lever un blocage dans lequel s’est empêtrée depuis des années la classe politique.
Après des années de crise, l’élection présidentielle marquera-t-elle le retour de la stabilité en Guinée Bissau ? Sans réforme majeure, le pays ne sera pas à l’abri d’un nouvelle crise institutionnelle au lendemain du second tour du 29 décembre, selon le politologue Paulin Maurice Toupane. Interview.
À moins de trois semaines du second tour de l’élection présidentielle bissau-guinéenne, prévu le 29 décembre, les deux candidats qualifiés mobilisent leurs troupes.
Proche de Salif Diallo, le défunt président de l’Assemblée nationale, l’ancienne ministre burkinabè de l’Économie, des Finances et du Développement a la lourde tâche de diriger le Bureau intégré des Nations unies pour la consolidation de la paix en Guinée-Bissau.
Domingos Simões Pereira est arrivé en tête du premier tour de l’élection présidentielle, avec 40,13 % des suffrages exprimés. Il sera opposé à Umaro Sissoco Embaló, qui a reccueilli 27,65 % des voix, selon les résultats provisoires annoncés par la Commission électorale.
Au lendemain du premier tour de la présidentielle en Guinée-Bissau, qui oppose le président José Mário Vaz à onze autres candidats, les observateurs de la Cedeao et de la Commission nationale électorale ont estimé que le scrutin a été régulier. Ils mettent toutefois en garde contre tout débordement à l’annonce des résultats, qui devraient être communiqués mercredi.
Le camp du président sortant de Guinée-Bissau, José Mário Vaz, a accusé dimanche 24 novembre le parti dominant au Parlement de s’être livré à « des fraudes par bourrage d’urnes » et à « un achat de consciences » lors du premier tour de l’élection présidentielle, avant même la fin des opérations de vote.
Les Bissau-guinéens ont commencé à voter dimanche 24 novembre pour élire leur nouveau président, avec l’espoir de lever les blocages dans lesquels s’est empêtrée depuis des années la classe politique.
Candidat du Madem G-15 à la présidentielle, Umaro Sissoco Embaló, qui fut l’un des huit Premiers ministres qui se sont succédé sous la présidence de José Mário Vaz, affiche une posture de rassembleur à la veille du scrutin. Une nécessité pour lui, puisque son parti, arrivé deuxième aux législatives de mars dernier, n’aurait pas la majorité nécessaire pour former un gouvernement en cas de victoire.
Le président de la Guinée-Bissau, candidat indépendant à un second mandat, sillonne le pays pour convaincre les électeurs avant le scrutin du 24 novembre. S’il est isolé à l’étranger depuis qu’il a défié la Cedeao – des critiques contre une « ingérence extérieure » qui trouvent un certain écho dans le pays – , il peut compter sur ses alliés.
L’ex-Premier ministre Domingos Simões Pereira sera le candidat du PAIGC, parti majoritaire à l’Assemblée bissau-guinéenne, et défiera notamment le président José Mário Vaz lors de l’élection présidentielle du 24 novembre. Dans quel contexte et avec quel programme ? Entretien.
L’armée en Guinée-Bissau ne pense plus « à fomenter des coups d’Etat » et ne se mêle plus de politique, a affirmé samedi son chef, malgré la crise entre le président José Mario Vaz et son Premier ministre Aristides Gomes, à une semaine de la présidentielle.
Le Conseil de sécurité de l’ONU a appelé lundi les militaires en Guinée-Bissau à rester à l’écart de la crise politique dans le pays, réclamant à nouveau la tenue de la présidentielle le 24 novembre. Une délégation de six chefs d’État de la Cedeao portera le même message au président Vaz, le 16 novembre, à Bissau.
À deux semaines de l’élection présidentielle, José Mário Vaz, imprévisible chef de l’État sortant, a joué son va-tout en révoquant une nouvelle fois son gouvernement. Au grand dam de la communauté internationale.
Le président de Guinée-Bissau José Mario Vaz a reçu samedi un haut responsable militaire sur fond de rumeurs de possible coup d’État, mais gardait le silence au lendemain d’un vigoureux message des États d’Afrique de l’Ouest à son encontre.
La conférence des chefs d’État de la Communauté économique des États d’Afrique de l’Ouest (Cedeao) a réitéré, le 8 novembre à Niamey, son soutien au gouvernement d’Aristides Gomes et brandi la menace de sanctions, lors d’un sommet extraordinaire consacré à la crise bissau-guinéenne, dont l’organisation régionale est la médiatrice. Le même jour, le Premier ministre Faustino Imbali, fraîchement nommé, a annoncé sa démission.
Le Conseil de sécurité de l’Organisation des Nations unies a appelé vendredi, dans une déclaration adoptée à l’unanimité de ses 15 membres, au respect de la date de l’élection présidentielle en Guinée-Bissau, en rejetant le changement de pouvoir décidé par son président.
Le président de la Guinée-Bissau José Mário Vaz a nommé jeudi 31 octobre un nouveau gouvernement, continuant ainsi de défier la communauté internationale, qui refuse le limogeage de la précédente administration.
L’incertitude règne à Bissau après le limogeage, lundi 28 octobre, du gouvernement Gomes par le président José Mário Vaz, jugé illégal par la Cedeao. Vincent Foucher, spécialiste de la Guinée-Bissau, décrypte les conséquences de ce nouveau soubresaut, à moins d’un mois de l’élection présidentielle prévue le 24 novembre. Interview.
Au lendemain de l’annonce par le président bissau-guinéen José Mário Vaz du limogeage du gouvernement d’Aristides Gomes, chargé d’organiser l’élection présidentielle du 24 novembre, le chef de l’État a nommé mardi 29 octobre Faustino Fudut Imbali au poste de Premier ministre. Une décision jugée illégale par la Cedeao.
Le président de la Guinée-Bissau, José Mário Vaz, a annoncé lundi 28 octobre démettre le gouvernement en place, enfonçant davantage ce pays dans la crise et jetant le doute sur la tenue de la présidentielle, prévue le 24 novembre. Son principal rival, l’ancien Premier ministre Domingos Simões Pereira, a fermement condamné cette annonce.
Plusieurs milliers de personnes ont manifesté samedi à Bissau pour le report de l’élection présidentielle prévue le 24 novembre. Un militant de l’opposition aurait été tué par la police, qui a dispersé le rassemblement.
Le chef du gouvernement a accusé mardi Umaro Sissoco Embaló, un candidat de l’opposition, d’avoir planifié un coup d’État. L’information a été démentie par l’intéressé, qui dénonce une « cabale » politique.
Le président sortant, exclu de son parti, se présente en candidat indépendant au scrutin du 24 novembre prochain. Son mandat s’est officiellement achevé le 23 juin dernier.
L’ex-Premier ministre bissau-guinéen, Domingos Simões Pereira, a été désigné le 23 août par le PAIGC, le parti majoritaire, pour le représenter à l’élection présidentielle qui se tiendra le 24 novembre.
Carlos Gomes Junior a annoncé samedi 13 juillet qu’il se présenterait comme « candidat sans étiquette » à l’élection présidentielle du 24 novembre, sept ans après avoir été renversé par un putsch avant le second tour du scrutin, dont il était largement donné vainqueur.
Le nouveau gouvernement d’Aristides Gomes a été annoncé le 3 juillet, date limite de l’ultimatum adressé par la Communauté économique des États d’Afrique de l’Ouest (Cedeao), médiatrice dans la crise politique en Guinée-Bissau, qui exigeait aussi la nomination d’un nouveau procureur général.