Le président de Guinée-Bissau reste à la tête du pays mais « laissera la conduite des affaires au gouvernement » qui doit être constitué, jusqu’à la tenue d’une présidentielle en novembre, a décidé samedi la Cedeao, médiatrice dans la crise politique qui secoue le petit pays d’Afrique de l’ouest.
Le président bissau-guinéen, José Mário Vaz, a reconduit le 22 juin Aristides Gomes au poste de Premier ministre, après des semaines de mésentente avec la majorité issue des législatives de mars sur le choix d’un nouveau chef de gouvernement, quelques heures avant la fin du mandat présidentiel ce dimanche.
José Mário Vaz, président de la Guinée-Bissau, a refusé mercredi de nommer à la tête du gouvernement le chef de la majorité parlementaire, son ex-Premier ministre Domingos Simões Pereira, avec qui il entretient des relations très tendues.
Le président bissau-guinéen José Mário Vaz a fixé la date de l’élection présidentielle au 24 novembre 2019, quelques heures après avoir convié le parti vainqueur des législatives du 10 mars à indiquer le nom de son candidat au poste de Premier ministre.
Près de trois mois après les élections législatives du 10 mars remportées par le PAIGC de Domingos Simões Pereira, le président José Mário Vaz n’a toujours pas nommé de Premier ministre, plongeant davantage le pays dans la crise politique.
Des représentants de l’ONU en Afrique de l’Ouest ont jugé « cruciale » la nomination rapide d’un nouveau Premier ministre par le président de Guinée-Bissau José Mario Vaz pour mettre fin à la crise que traverse le pays depuis près de quatre ans et alors que le FMI a souligné la fragilité de ses finances publiques.
Le PAIGC, parti victorieux lors des élections législatives du 10 mars en Guinée-Bissau, a signé lundi un accord avec trois formations. Une alliance qui lui garantit une majorité pour former le prochain gouvernement, selon des sources politiques.
Le Parti africain pour l’indépendance de la Guinée et du Cap-Vert (PAIGC) a remporté les élections législatives du 10 mars, selon les résultats provisoires de la Commission nationale des élections (CNE). Mais le parti historique, qui domine la vie politique de la Guinée-Bissau depuis son indépendance, n’a pas obtenu de majorité absolue.
La Commission nationale des élections en Guinée-Bissau (CNE) proclamera mercredi 13 mars les résultats du scrutin législatif du 10 mars, a annoncé une responsable de la Commission dans une déclaration à la presse.
Les Bissau-Guinéens votaient dimanche avec l’espoir que ces élections législatives contribueront à sortir d’une interminable crise au sommet de l’Etat ce petit pays lusophone d’Afrique de l’Ouest longtemps réputé pour son instabilité, et non à l’y enfoncer davantage.
La Guinée-Bissau organise dimanche 10 mars des élections législatives, un scrutin décisif pour sortir le pays de l’impasse, notamment depuis le limogeage de l’ancien Premier ministre Domingos Simões Pereira par le président José Mário Vaz, en 2015. Décryptage.
Les législatives mettront-elles fin à plus de trois ans de crise politique ? La confrontation entre José Mário Vaz, le président de la République, et Domingos Simões Pereira, l’ancien Premier ministre, est l’un des enjeux de cette campagne.
Les représentants des 15 pays membres du Conseil de sécurité des Nations unies effectueront du 14 au 17 février une visite en Côte d’Ivoire, et en Guinée-Bissau pour encourager ce pays à tenir des élections législatives et présidentielle pacifiques, selon Bissau.
Dix militaires accusés de tentative d’assassinat du chef d’état-major des armées en Guinée-Bissau, le général Biague Nantam, il y a plus d’un an, ont été mis en liberté « faute de preuves ».
La justice de Guinée-Bissau a suspendu jeudi l’enregistrement des électeurs, soupçonnant des irrégularités informatiques, alors que la fin de ce processus, prévue cette semaine, devait ouvrir la voie à la fixation d’une date pour des élections législatives déjà reportées, a-t-on appris vendredi.
Le gouvernement bissau-guinéen a prolongé de 15 jours le recensement électoral qui devait s’achever mardi 20 novembre, risquant ainsi d’entraîner le report à l’année prochaine du scrutin législatif initialement prévu le 18 novembre.
La date de clôture du recensement électoral en Guinée-Bissau vient à nouveau d’être prorogé, laissant craindre un report des législatives, initialement prévues le 18 novembre. Pour Domingos Simões Pereira, ancien premier ministre bissau-guinéen et président du PAIGC, cette prolongation a un responsable : le président José Mario Vaz, qu’il accuse de bloquer le processus électoral afin de s’arroger tous les pouvoirs.
Le Brésil, ancien partenaire commercial et politique de plusieurs pays africains, pourrait décider d’abandonner définitivement le continent avec l’élection du nouveau président d’extrême droite. Ses déclarations choc et ouvertement racistes continuent à faire polémique, au Brésil comme en Afrique.
La Guinée-Bissau est paralysée depuis mardi 16 octobre par un mouvement de grève déclenché par la Fédération nationale des associations de transporteurs routiers, regroupant les taxis, taxis collectifs et camions.
La Communauté économique des États d’Afrique de l’Ouest a exhorté les autorités politiques bissau-guinéenne à respecter la date prévue pour les législatives, le 18 novembre. Ce scrutin, dont l’organisation connaît des retards, doit permettre de dénouer une crise politique qui perdure depuis de trois ans.
Entré en fonction ce lundi, Aristides Gomes est le septième Premier ministre de la présidence José Mario Vaz. Présenté comme une figure de consensus, sa nomination parviendra-t-elle à mettre fin à la crise politique qui sévit en Guinée-Bissau depuis près de trois ans ?
Plus d’un mois après la nomination d’un nouveau Premier ministre, la Guinée-Bissau n’a toujours pas de gouvernement et les législatives prévues en mai ne devraient pas avoir lieu avant novembre, ont indiqué des responsables politiques à l’issue de consultations avec le président José Mario Vaz.
Une caravane de milliers de personnes partie de la périphérie de Bissau s’est terminée devant le siège de la Cédéao, sur la route de l’aéroport, sur quatre kilomètres, a rapporté un journaliste de l’AFP.
Après l’ultimatum formulé en marge du sommet de l’Union africaine, la Cedeao a choisi de sanctionner mercredi des personnalités politiques et économiques accusées de perturber le processus de sortie de crise politique en Guinée-Bissau.
Deux semaines après la démission de son dernier gouvernement, le président bissau-guinéen a nommé mardi soir un nouveau Premier ministre : Augusto Antonio Artur Da Silva. Ce dirigeant du PAIGC sera en charge de former un gouvernement capable d’organiser des législatives dans les prochains mois.
Le Premier ministre bissau-guinéen Umaro Sissoco Embalo a proposé au président José Mario Vaz sa démission, réclamée par le parti au pouvoir pour sortir de la crise politique, a-t-on appris samedi de sources concordantes.
Stigmatisé en France pour ses débordements, le Franco-Béninois Kemi Seba s’est refait une vie de polémiste au Sénégal, où il résidait depuis 2011. Mais sa croisade contre le franc CFA lui a valu, le 6 septembre, d’en être expulsé sans préavis.
Après l’introduction de la biométrie en RDC, le passeport congolais est devenu l’un des plus onéreux du monde. Mais même à 164 euros pièce, ce n’est pas le le plus cher d’Afrique !