Dans sa livraison du 25 octobre, le bimestriel scientifique britannique « Health Policy and Planning » publie un rapport sur la gratuité des soins dans plusieurs parties du monde. Les pays africains, qui multiplient les initiatives en ce sens depuis quelques années, ne sont pas toujours bien préparés pour réussir ces réformes.
Comme Jean Ping à la tête de la Commission de l’UA, le Kenyan Erastus Mwencha souhaite se succéder à lui-même à la vice-présidence de cette institution. Et continuer son oeuvre de restructuration libérale.
Le 10 octobre, à Londres, la Fondation Mo Ibrahim a rendu public son palmarès 2011 pour l’Afrique. Et remis son prix pour la bonne gouvernance, qui n’avait pas eu de lauréat en 2009 et 2010, à l’ex-président du Cap-Vert Pedro Pires.
L’ancien secrétaire d’État à la Coopération avait appelé « au décès de la Françafrique », en janvier 2008. Deux mois plus tard, il était débarqué. Jeune Afrique l’a consulté pour avoir son sentiment sur les récentes déclarations de Robert Bourgi, qui affirme avoir fait transité des mallettes « pleines de billets » entre des présidents africains et des personnalités politiques françaises, dont Jacques Chirac.
Les révélations de Robert Bourgi étalent au grand jour les financements occultes en France en provenance du continent. Quelle est la crédibilité de ces accusations ? Pourquoi ce « porteur de valises » s’est-il mué en imprécateur ? Jusqu’où ira-t-il ? Enquête exclusive.
Le grand jeu de télé-réalité, African Football Dream Team, avec des jeunes footballeurs africains, s’est achevé mi-septembre en Guinée Équatoriale. Si Diego Garzitto, l’entraîneur de cette équipe d’un été, a trouvé l’expérience positive, le joueur Patrick Mboma, lui, en garde un goût amer.
Suite aux déclarations de Me Robert Bourgi dans la presse, le parquet de Paris a décidé d’ouvrir une enquête préliminaire. Selon l’avocat, six chefs d’État Africains auraient financé de manière occulte plusieurs présidents et hommes politiques français, dont Jacques Chirac, Dominique de Villepin et Jean-Marie Le Pen. Des allégations qui ont suscité l’indignation de l’opposition congolaise, le nom de Denis Sassou Nguesso étant cité par Robert Bourgi.
Le partenariat Roll Back Malaria (RBM) publie son rapport « Faire reculer le paludisme : dix ans de partenariats et résultats » lundi 12 septembre. La lutte antipaludique affiche un franc succès même si certaines régions du monde restent fortement touchées par ce fléau.
La fracassante sortie de Robert Bourgi, avocat franco-libanais qui accuse Jacques Chirac et Dominique de Villepin d’avoir perçu environ « 20 millions de dollars » de la part de plusieurs présidents africains, a suscité lundi une onde de choc et bien des réactions. En France surtout, un peu moins sur le continent. Pour le moment.
Robert Bourgi a accusé dimanche Jacques Chirac et son ex-Premier ministre Dominique de Villepin d’avoir perçu de ses mains des sommes en liquides provenant de plusieurs présidences africaines. Un financement occulte évalué par l’avocat à « 20 millions de dollars » qui, s’il était avéré, ferait trembler la république. L’ancien président français a aussitôt porté plainte pour diffamation.
Le Burkina et le Sénégal se sont qualifiés samedi pour la Coupe d’Afrique des nations, tandis que le triple tenant du titre, l’Egypte, ne participera pas à l’édition 2012 après s’être incliné 2-1 samedi en Sierra Leone, le Cameroun se relançant dans ces qualifications.
L’ancien entraîneur du TP Mazembe et du WAC Casablanca a posé ses valises à Malabo en Guinée Équatoriale. Sa mission : entraîner les jeunes footballeurs qui participent à African Football Dream Team, une émission de téléréalité équato-guinéenne.
Près de deux ans après l’explosion du scandale de la Beac révélé par Jeune Afrique, le procès n’a toujours pas eu lieu. Mais les premières libérations « provisoires » ont commencé.
L’équipe équato-guinéenne de football va passer près de trois semaines en stage en France à partir du 11 juillet. L’occasion pour Henri Michel, le sélectionneur du Nzalang Nacional, de parler des préparatifs à la CAN 2012 (21 juin-12 février), à moins de sept mois de la phase finale coorganisée par le Gabon et la Guinée Équatoriale.
Depuis le 2 juillet au 17 septembre 2011 la capitale de la Guinée équatoriale, Malabo, accueille African Football Dream Team, une émission de télé-réalité réunissant 44 jeunes footballeurs africains.
Grand producteur de pétrole, le pays du président Obiang Nguema est un petit État qui peut tirer profit de cette richesse pour se faire une place parmi les grands d’Afrique.
Hôte de deux événements majeurs du continent, le pays peaufine son plan d’organisation. Pour accueillir et protéger au mieux ses visiteurs, il s’appuie sur ses partenaires internationaux.
À sept mois de la 28e Coupe d’Afrique des nations (CAN), coorganisée avec le Gabon du 21 janvier au 12 février 2012, le fils du président équato-guinéen, qui préside également le Comité d’organisation de la CAN (Cocan) pour la Guinée équatoriale, revient sur les préparatifs de l’événement. Et sur les nouvelles aspirations sportives du pays.
Les établissements se multiplient ces dernières années, surtout sur le segment haut de gamme, ciblant une clientèle d’affaires. Au risque de saturer le marché ?
Administrations, université, industries : la future ville d’Oyala devrait attirer 65 000 habitants au cœur du Rio Muni. Sur le terrain, les travaux de cette métropole ont commencé.
Avec la livraison d’importants projets sur le continent et sur l’île de Bioko, les capacités de production seront multipliées par cinq dès l’an prochain.
Pour sa première participation à une Coupe d’Afrique des nations de football, le pays coorganisateur espère faire bonne figure. Et compte sur le Français Henri Michel, vieux routier du continent.
Fille d’un diplomate et éduquée en Espagne, Guillermina Mekuy Mba Obono est chargée des affaires culturelles au sein du gouvernement équato-guinéen. Elle vient de publier son troisième roman.
Courtisé pour ses hydrocarbures, critiqué pour sa gouvernance, le pays a su utiliser sa nouvelle richesse pour se moderniser. Et espère profiter de la présidence de l’Union africaine et de l’organisation de la Coupe d’Afrique des nations 2012 pour acquérir une visibilité internationale.
Les juges enquêtant en France sur les biens de plusieurs présidents africains n’ont pas été autorisés par le parquet de Paris à étendre leurs investigations. Une nouvelle plainte a été déposée par Transparency international.