Pour accéder au statut de pays émergent, l’État investit à tour de bras. Aéroports, routes, hôpitaux, écoles, logements… Revue de détail des principaux projets.
Le secteur pétrogazier reste la locomotive de l’économie. Il est cependant en pleine réorganisation, avec, en particulier, l’ouverture à de nouveaux partenaires et le développement des filières en aval.
Sa mission : réorganiser l’institution. Son credo : confiance, transparence et sérénité. Signe distinctif : n’est pas gabonais. Quatre mois après sa nomination, le nouveau gouverneur de la Beac est déjà passé à l’action.
Chasse gardée du Gabon depuis des décennies, la gouvernance de la Banque des États de l’Afrique centrale, secouée par de récents scandales, sera désormais rotative. Et c’est la Guinée équatoriale qui ouvre le bal.
Lors de leur sommet extraordinaire qui s’est ouvert à Brazzaville, lundi 7 juin, les chefs d’État de la Communauté économique et monétaire de l’Afrique centrale ont procédé à de nouvelles nominations. Objectif : « remédier » aux dysfonctionnements de la Beac.
Pour financer son développement de façon autonome, le continent doit revoir ses politiques de prélèvements. Particuliers, entreprises et multinationales sont dans le collimateur pour remplir les caisses des États.
Alors que les regards des investisseurs du monde entier se tournent vers le continent et son potentiel de croissance alléchant, les groupes français marquent le pas ou abandonnent du terrain. État des lieux.
Pour les secteurs en plein boom, comme l’automobile ou la construction, la couverture des risques est obligatoire. Et c’est un marché presque vierge à conquérir.
En quinze ans, le petit pays, mi-insulaire mi-continental, jadis parmi les plus pauvres d’Afrique, est devenu l’un des plus riches grâce aux hydrocarbures. Non content du succès de son économie, qui se diversifie, il enchaîne aussi les premiers rôles sur la scène diplomatique.
Le Gabon a jusqu’au moins d’août pour prouver qu’il sera prêt à temps pour accueillir la CAN 2012, aux côtés de la Guinée équatoriale. S’il n’y parvient pas, l’organisation de la compétition pourra être confiée à la seule Guinée.
Il semble désormais qu’une négligence de la major BP soit responsable de la marée noire dans le golfe du Mexique. Les côtes africaines sont-elles aujourd’hui sous la menace d’une catastrophe écologique identique à celle qui atteint les côtes américaines ? Installations vétustes ou défectueuses, manque de moyens, laisser-aller des États… il y a vraiment de quoi s’inquiéter.
Le Gabon est en retard dans la construction de ses infrastructures à Franceville, en vue de la CAN 2012. Conséquence, la Confédération africaine de football (CAF) pourrait décider de transférer une partie des compétitions chez le co-organisateur équato-guinéen.
De l’eau boueuse dans le port de Malabo. Il n’en fallait pas plus pour qu’une rumeur sur l’éventuelle submersion de la ville gagne certains habitants superstitieux. Obligeant les autorités à intervenir.
La ministre française de l’Economie Christine Lagarde insiste sur la mise en oeuvre des réformes de la BEAC demandées par le FMI dans une lettre au ministre équato-guinéen de l’Intégration régionale.
Riche en or noir, le sous-sol africain attise les conflits entre États sur des gisements transfrontaliers. L’arbitrage est périlleux, car les enjeux économiques sont souvent colossaux.