L’Equato-Guinéen Lucas Abaga Nchama a choisi le Gabon pour sa première visite officielle. Ce pays pilotais depuis 36 ans la Beac, récemment affectée par la révélation de scandales financiers.
Le gabonais Philibert Andzembé a été remplacé par l’équato-guinéen Lucas Abaga Nchama à la tête de la Banque des Etats de l’Afrique Centrale (BEAC), lors du sommet de la Cémac à Bangui. Le poste, traditionnellement occupé par un gabonais depuis 1973, fera désormais l’objet d’une rotation entre les Etats membres.
Le sommet de la Communauté économique et monétaire de l’Afrique centrale (Cémac), qui devait se tenir samedi 16 janvier, se poursuivra dimanche. Les débats achopperaient sur le dossier de la BEAC, dont un rapport a reconnu les détournements de fonds révélés par Jeune Afrique.
Le Gabonais Jean-Pierre Oyiba, ancien directeur de cabinet du président Ali Bongo Ondimba, se déclare « blanchi » des soupçons de fraude qui pesaient sur lui. Quant à Armand Brice Ndzamba, principal responsable du réseau de détournement révélé par Jeune Afrique, il reste derrière les barreaux à Libreville. Et avoue sa part de responsabilité.
Le 10e sommet de la Cemac, prévu le 14 décembre et repoussé à janvier, se tiendra à Bangui. Cette première édition depuis la mort d’Omar Bongo Ondimba doit être l’occasion pour les chefs d’État de régler leurs différends. Et de répondre aux attentes de toute la région.
Abdoulaye Wade, Denis Sassou Nguesso, Teodoro Obiang Nguema et feu Omar Bongo sont visés par une plainte pour « détournement de fonds publics » déposée par l’association MLA. Les juges d’instructions du pôle financier doivent juger de sa recevabilité.
Les trois villes candidates à l’organisation des prochains Jeux de la Francophonie, en 2013, ont présenté leur projet le 1er décembre. Nice aurait reçu le soutien du Conseil d’orientation, au détriment de Malabo et N’Djamena.
« Nous allons gagner avec plus de 97% des voix » a affirmé le président équato-guinéen Teodoro Obian Nguema à ses partisans lors d’un meeting avant l’élection présidentielle du 29 novembre.
Un gouverneur qui refuse de démissionner, des inculpés qui circulent en liberté, des chefs d’État qui peinent à s’entendre. Décidément, le scandale révélé par Jeune Afrique n’a pas fini de faire des vagues.
La campagne pour le scrutin présidentiel à un tour du 29 novembre en Guinée équatoriale pour lequel cinq candidats, dont le président sortant Teodoro Obiang Nguema sont en lice, a commencé timidement jeudi, a constaté l’AFP.
La cour d’appel de Paris refuse d’ouvrir une enquête sur les biens immobiliers et mobiliers présumés mal acquis des présidents congolais Denis Sassou Nguesso, équato-guinéen Teodoro Obiang Nguema et gabonais Omar Bongo, décédé en juin dernier. La section française de Transparency International, à l’origine de l’affaire, va se pourvoir en cassation.
Le rapporteur spécial de l’Onu sur la torture et autres peines ou traitements cruels, inhumains et dégradants vient de publier un rapport le 20 octobre sur les conditions d’incarcération dans le monde. Son constat accablant vaut aussi bien pour les pays du Nord que du Sud.
L’élection présidentielle se déroulera le 29 novembre en Guinée-Equatoriale. Le président sortant Teodoro Obiang Nguema est investi par son parti depuis 2006.
Visé dans le dossier dit des « Biens Mal Acquis », le Président de la Guinée Equatoriale vient de déposer plusieurs plaintes, en France, contre le Comité Catholique contre la Faim et pour le Développement (CCFD) et Transparence Internationale France.
Trente millions d’euros (19 milliards de F CFA) au minimum ont été détournés au bureau extérieur de Paris de la Banque des États de l’Afrique centrale entre 2004 et 2008. Comment ? par qui ? et pour le compte de qui ? Révélations sur un scandale.