Trente millions d’euros (19 milliards de F CFA) au minimum ont été détournés au bureau extérieur de Paris de la Banque des États de l’Afrique centrale entre 2004 et 2008. Comment ? par qui ? et pour le compte de qui ? Révélations sur un scandale.
Entre 2004 et 2008, trente millions d’euros (dix-neuf milliards de francs CFA) au minimum ont été détournés au sein du bureau de la Banque des Etats de l’Afrique Centrale (BEAC) à Paris. Une enquête exclusive de la rédaction de Jeune Afrique révèle les dessous de ce scandale.
Le nouveau rapport de la Banque mondiale sur l’environnement des affaires confirme qu’en dépit d’un contexte international tendu, le niveau de réformes engagé dans une majorité d’Etats Africains s’accélère. Pour la première fois le Rwanda est le pays le mieux noté.
Yaoundé, Brazzaville, Malabo ou Bangui auront les yeux rivés sur la présidentielle gabonaise du 30 août prochain. Quel que soit le verdict des urnes, elles n’espèrent qu’une chose : que Libreville ne sombre pas dans l’instabilité post-électorale.
Le déficit de main-d’œuvre qualifiée retarde les projets de développement, ainsi que l’évolution du niveau de vie des Équato-Guinéens. Mieux formés, ils pourront prétendre à de meilleures rémunérations.
Un mégaprojet d’aménagement vise à faire de Corisco et d’Annobón, minuscules bouts de terre dans l’Atlantique, des références en matière de farniente et de loisirs de luxe.
Bâtisseur dans l’âme, le chef de l’État a suivi des plans bien établis pour construire le pays. Il joue la concurrence, vérifie lui-même l’avancement des travaux, visite ce qui se fait à l’étranger… Plus de mille chantiers majeurs sont encore prévus d’ici à 2020, sur tout le territoire. Est-ce réaliste ?
Troisième producteur de brut au sud du Sahara, le pays est aussi devenu, en 2008, l’un des quinze États au monde dotés d’installations de liquéfaction et de transport de gaz naturel.
Depuis quinze ans, le pays enregistre la plus forte croissance au monde. Pour passer du statut de « petit émirat » à celui de modèle de développement, il doit désormais réussir la diversification et relancer les filières qu’il a négligées.
Trente ans après son « coup de la liberté » du 3 août 1979, Teodoro Obiang Nguema est toujours à la tête de l’État, devenu l’un des plus riches du continent. L’économie se diversifie. Le pays s’ouvre, timidement. Son prochain défi est d’assurer le développement social.
Le correspondant en Guinée équatoriale de l’Agence France-Presse et de Radio France Internationale Rodrigo Angue Nguema est incarcéré depuis mercredi à la prison de Malabo pour des accusations de diffamation, a appris l’AFP auprès de sa famille et des autorités.
Le gouvernement équato-guinéen a fait savoir vendredi que le président Teodoro Obiang Nguema ne possédait en France qu’un simple pavillon. Cette déclaration fait suite à une plainte française visant ce chef de l’Etat ainsi que ses homologues congolais et gabonais. Une plainte qui soupçonne les trois dirigeants d’avoir acquis des biens avec des fonds publics.
Le Parquet de Paris a fait appel d’une décision favorable à l’ouverture d’une enquête sur trois présidents africains accusés d’avoir détourné des fonds publics pour acquérir des biens immobiliers, entre autres. La cour d’appel n’a pas de délai pour se prononcer sur la requête du ministère public.
Le doyen des juges d’instruction de Paris a jugé recevable une plainte déposée contre trois chefs d’Etat africains accusés d’avoir détourné des fonds publics pour s’offrir en France de luxueux biens, notamment immobiliers. Point sur les acquisitions présumées d’Omar Bongo, Denis Sassou Nguesso et Teodoro Obiang Nguema.
La doyenne des juges du pôle financier de Paris a jugé mardi recevable une plainte visant trois chefs d’Etats africains soupçonnés de posséder en France des biens immobiliers financés par de l’argent public détourné, a-t-on appris auprès du parquet de Paris.
Pionnier de la stratégie du Maroc en Afrique subsaharienne, le patron de Somagec a créé l’une des plus importantes entreprises de Guinée équatoriale. Il vise désormais des chantiers maritimes au Bénin, au Togo et en Mauritanie.
La zone Cemac, si on la compare aux autres espaces politico-économiques de l’Afrique subsaharienne, est celle où le pouvoir conserve et se conserve le plus longtemps. Les six chefs d’État en exercice totalisent ensemble près d’un siècle et demi – 140 ans très exactement – aux affaires, avec de fortes disparités bien sûr, mais une même tendance rétive à l’alternance. Ce que la région y gagne en stabilité, elle le perd en renouvellement de ses élites, et les progrès réalisés sur la voie de la bonne gouvernance ne s’accompagnent pas assez de leur corollaire : l’avancée vers une démocratie libérale. Attention à l’effet cocotte-minute !