Le parti au pouvoir en Guinée équatoriale a expulsé 42 de ses militants, parmi lesquels plusieurs anciens cadres du régime, pour leur participation présumée à un coup d’Etat que Malabo affirme avoir déjoué fin 2017.
Cinquante cinq des 81 prisonniers graciés par le pouvoir en Guinée équatoriale début octobre lors de la fête de l’indépendance ont été libérés vendredi, a indiqué samedi la télévision d’Etat.
Dans une interview à la télévision publique espagnole diffusée mercredi, le président de Guinée équatoriale, Teodoro Obiang Nguema a assuré qu’il n’y avait ni tortures ni opposants emprisonnés dans son pays.
Le fils du président équato-guinéen, Teodoro Nguema Obiang Mangue, et trois autres membres de sa famille ont été promus à de hautes fonctions militaires, a annoncé un décret présidentiel daté du 15 octobre.
Il y a cinquante ans, le pays devenait indépendant et portait à sa tête Francisco Macías Nguema. S’ouvrait alors une décennie de terreur à ce jour peu documentée.
L’opposant en exil Salomon Abeso Ndong a été victime d’une agression par balles le 4 octobre au soir dans la capitale britannique. Son fils a également été grièvement blessé.
Connu pour ses goûts de luxe et ses déboires judiciaires, le vice-président équato-guinéen s’est une nouvelle fois illustré lors d’un séjour privé au Brésil.
Du liquide et des montres de luxe, pour une valeur totale d’environ 16 millions de dollars, ont été saisis à l’aéroport brésilien de Viracopos, dans les bagages d’une délégation accompagnant le vice-président de Guinée équatoriale.
Alors que les autorités brésiliennes ont saisi vendredi plus de 16 millions de dollars en espèces et en bijoux dans les bagages de proches de Teodorin Nguema Obiang Mangue, le vice-président de Guinée équatoriale, Malabo fustige un « comportement inadéquat et inamical ».
Patrice Talon a reporté sa réforme à après les législatives de 2019, Obiang Nguema s’est retiré à Mongomo pour célébrer l’anniversaire du coup d’État qu’il perpétra en 1979 contre son oncle… Chaque semaine, Jeune Afrique vous dévoile les coulisses du pouvoir. Plongée dans les secrets des chefs d’État et de leur premier cercle.
Le président équato-guinéen a claqué la porte de la conférence des chefs d’État de la Communauté des pays de langue portugaise (CPLP). Il espérait, en vain, obtenir l’organisation du prochain sommet de la CPLP, en 2020.
Un prisonnier politique de Guinée équatoriale a été libéré, le premier depuis une amnisitie générale décrétée le 4 juillet par le président Teodoro Obiang Nguema, a appris vendredi l’AFP auprès de l’opposition et du pouvoir.
Et si cette fois, c’était la bonne ? Le président équato-guinéen Obiang Nguema dit vouloir libérer les prisonniers politiques et dialoguer avec l’opposition. Échaudés, ses détracteurs doutent de sa sincérité.
François Lounceny Fall reçu par le président équato-guinéen, la veuve de Thomas Sankara rencontre Roch Marc Christian Kaboré et le juge François Yaméogo… Chaque semaine, Jeune Afrique vous dévoile les coulisses du pouvoir. Plongée dans les secrets des chefs d’État et de leur premier cercle.
Teodorin Obiang a célébré mercredi son 49e anniversaire, à Malabo, entouré de stars. Le fils du président équato-guinéen, également vice-président, connu pour son train de vie fastueux, avait été condamné en France en 2017 dans l’affaire des “biens mal acquis”.
État de santé d’Obiang, absence de Mohammed VI au sommet de l’UA, Idriss Déby Itno tranche un différend entre ses ministres… Chaque semaine, Jeune Afrique vous dévoile les coulisses du pouvoir. Plongée dans les secrets des chefs d’État et de leur premier cercle.
Le chef de l’État s’est exprimé à la télévision nationale, lundi 11 juin, pour inviter tous les opposants à une table ronde en juillet. Un décret est paru précisant les conditions de cette offre de Teodoro Obiang Nguema Mbasogo. L’opposition en exil pose ses conditions.
Le contribuable suisse devra prendre en charge l’entretien d’un yacht, appartenant à une société que possède l’État équato-guinéen, après que le ministère public qui souhaitait le vendre a été débouté par le Tribunal fédéral.
L’immeuble abrite aujourd’hui l’ambassade de Guinée équatoriale. Mais la justice française estime qu’il a été acheté par Teodoro Nguema Obiang Mangue avec de l’argent public détourné et qu’il doit être saisi après la condamnation de ce dernier en octobre 2017. La Cour internationale devra trancher.
Le fils du président équato-guinéen, qui est également vice-président du pays, poursuit un opposant devant la justice française pour un texte publié sur un blog décrivant les conditions de détention d’un homme d’affaires italiens dépossédés de ses biens en Guinée équatoriale.
Deux hommes suspectés d’être impliqués dans le putsch manqué à Malabo ont été placés en garde à vue à Bangui en fin de semaine dernière, selon le ministre de la Justice centrafricain Flavien Mbata.
Le président équato-guinéen Teodoro Obiang Nguema a déploré le « manque » de « solidarité en Afrique » en réponse à une question sur la tentative de « coup d’Etat » que Malabo a affirmé avoir déjoué en janvier, selon les médias d’État samedi.
Le président équato-guinéen a réuni à Sipopo des ONG des droits de l’homme et des médias africains sur le thème : « Les enjeux des ONG de droits humains et le rôle des médias en Afrique ». Un événement notamment destiné à redorer l’image du pays.
Cité par les autorités équato-guinéenne, le Français Dominique Calace de Ferluc est engagé dans un bras de fer judiciaire avec l’ambassade de Guinée équatoriale à paris depuis 2013.
Dominique Calace de Ferluc, Alain Juillet, Stéphane Ravion et un certain David Loucacio sont soupçonnés par la justice équato-guinéenne d’être impliqués dans le « putsch de Noël » avorté.
Un Français, un Tchadien et un Centrafricain ont été désignés par la justice de Guinée équatoriale comme étant les exécutants de la tentative de « coup d’État » que Malabo a affirmé avoir déjoué début janvier, a rapporté samedi la télévision d’Etat TVGE.
À Malabo s’est ouvert, ce mardi, le procès du dessinateur de presse Ramón Nse Ebale. Le chef d’inculpation de blanchiment d’argent, qui a finalement été abandonné dès la première audience, paraissait bien fallacieux…
La France a remis en cause ce lundi l’implication de la Cour internationale de justice (CIJ), saisie par la Guinée équatoriale dans l’affaire des « biens mal acquis », alors que s’y ouvre cette semaine de nouvelles audiences publiques.