Un mois après avoir déjoué un coup d’État, fin décembre 2017, le président équato-guinéen a remanié son gouvernement et resserré les rangs avec l’arrivée de quelques personnalités réputées très proches de lui.
Le président équato-guinéen Teodoro Obiang Nguema Mbasogo a indiqué que son pays n’extraderait pas l’ex-président gambien. Sur ce point, il dit être en accord avec l’Union africaine (UA).
La Guinée équatoriale « protégera » l’ancien président gambien Yahya Jammeh, qui a trouvé exil il y a un an dans ce pays après avoir dû quitter le pouvoir en Gambie, a déclaré le président équato-guinéen Teodoro Obiang Nguema, assurant « être en accord » sur ce point avec l’Union africaine (UA).
Les initiatives diplomatiques se multiplient, après la tentative de putsch que les autorités équato-guinéenne affirment avoir déjouée, fin décembre. Yaoundé joue le rôle d’intermédiaire entre Malabo et Bangui.
Le président de la Guinée équatoriale a tenu lundi et mardi des discours fermes lors de la rentrée judiciaire du pays. Il y a notamment évoqué la tentative de putsch déjoué, la corruption de la justice équato-guinéenne et les militants de l’opposition emprisonnés, qu’il chiffre à « une vingtaine ».
Quelles étaient les motivations du commando arrêté pendant la période de Noël ? Après avoir évoqué un coup d’État manqué, les autorités parlent désormais d’« acte de terrorisme international ». JA a mené l’enquête.
Qui sont les commanditaires présumés du coup d’État déjoué fin décembre ? Portrait des principales personnalités désignées par les autorités équato-guinéennes.
Qui sont les « mercenaires » arrêtés par les autorités équato-guinéennes fin décembre ? Tchadiens, Centrafricain ou Équato-guinéens, tous ont en commun un passé de militaire et certains ont des liens au plus haut niveau dans leur pays d’origine.
Le ministre équato-guinéen des Affaires étrangères, Agapito Mba Mokuy, a affirmé que le putsch déjoué le mois dernier, en décembre 2017 par Malabo, a été organisé en France. Il insiste cependant sur le fait que, selon lui, le gouvernement français n’a « rien à voir avec ça ».
Alors que les autorités équato-guinéennes ont annoncé fin décembre avoir déjoué une tentative de coup d’État, l’envoyé spécial de l’ONU affirme que les Nations-Unies appuieront les autorités dans ses « efforts de stabilisation ». L’opposition se dit déçue de ne pas avoir rencontré l’émissaire des Nations Unies.
Des affrontements ont eu lieu opposant les forces de sécurité équato-guinéennes à des « mercenaires » près des frontières de la Guinée équatoriale avec le Cameroun et le Gabon. des combats qui sont intervenus peu après que Malabo a affirmé avoir déjoué un « coup d’État » fin décembre.
Les circonstances de la tentative de coup d’État contre Teodoro Obiang Nguema, dans la nuit du 27 au 28 décembre dernier, se précisent. Après le président équato-guinéen, samedi, c’est aujourd’hui son ministre de la Sécurité qui affirme que ses services ont « fait avorter » le projet d’un groupe qui voulait « attaquer le chef de l’État ».
Un putsch a été déjoué en Guinée équatoriale dans la nuit du 27 au 28 décembre, indique une source proche du régime. Une partie du commando aurait été arrêtée au Cameroun. D’autres membres sont toujours en fuite.
Dans l’après-midi du 2 novembre, une réunion portant sur le différend qui oppose Malabo au groupe français Orange s’est discrètement tenue au cabinet Teynier Pic.
La Cour constitutionnelle a validé mardi les résultats des élections législatives, sénatoriales et municipales du 12 novembre, remportées à 92% par le parti présidentiel et sa coalition. L’opposition évoque une « honte électorale ».
Le parti démocratique de Guinée équatoriale (PDGE), au pouvoir depuis près de quarante ans, a remporté une nouvelle fois, sans surprise et avec des scores à la soviétique, les élections législatives, sénatoriales et municipales du 12 novembre, selon les résultats officiels rendus publics vendredi soir.
Gabriel Nse Obiang, un leader de l’opposition, a appelé le président Teodoro Obiang Nguema au « dialogue », à la veille d’élections législatives, sénatoriales et municipales en Guinée équatoriale.
Réunis à N’Djamena, les chefs d’État de la Communauté économique et monétaire de l’Afrique centrale sont parvenus à régler nombre de dossiers épineux… À commencer par la suppression des visas.
La Communauté économique et monétaire d’Afrique centrale (Cemac) a « pris acte » mardi de la ratification fin octobre, par tous les États membres, de l’accord de 2013 sur la libre circulation des personnes dans la sous-région, mettant fin à des négociations laborieuses entamées il y a plus de quinze ans.
Le vice-président de Guinée équatoriale, Teodoro Nguema Obiang Mangue, a été condamné vendredi par la justice française à trois ans de prison et 30 millions d’amende avec sursis, dans le procès dits des « biens mal acquis ».
Le verdict du procès dit des « biens mal acquis », dans lequel est accusé le vice-président équato-guinéen Teodoro Nguema Obiang Mangue – dit Teodorín -, doit être rendu ce vendredi 27 octobre. Le tribunal devrait trancher entre une défense qui dénonce une « farce politique » et des parties civiles qui espèrent « un moment de justice historique ».
Des victimes de Yahya Jammeh, soutenues par des ONG gambiennes et internationales, se sont réunies du 19 au 21 octobre à Banjul pour réfléchir au meilleur moyen de traduire l’ex-président gambien en justice pour les crimes commis par son régime.
Alors que le verdict du procès des « biens mal acquis », qui vise Teodoro Nguema Obiang Mangue – dit Teodorín -, le vice-président de la Guinée équatoriale, devrait être rendu le 27 octobre à Paris, la diplomatie équato-guinéenne s’active en coulisses.
Après le Tchad début août, la Centrafrique vient à son tour de supprimer les visas d’entrée sur son territoire pour les ressortissants de la zone Cemac.
Les 19 et 20 octobre, des ONG gambiennes et internationales de défense des droits humains se réuniront à Banjul pour se pencher sur les crimes commis sous le régime de Yahya Jammeh entre 1994 et 2017.
Au sortir de la réunion des ministres des Finances de la zone franc, qui s’est tenue à Paris ce 5 octobre, la France et les autres pays membres ont répondu en filigrane aux critiques visant la devise.
Certains courent, d’autres nagent, tous ou presque font des visites médicales régulières. Mais quels que soient leur âge et leur forme, les présidents africains répugnent à dévoiler leur état de santé. Jeune Afrique vous propose un check up continental de ceux qui nous gouvernent.