Un climat politique tendu, une économie exsangue, des mutineries à répétition, un environnement régional explosif.Malgré tout cela, lʼunité nationale a été préservée.
Le président Kenyan, Mwai Kibaki a adressé un message de condoléances au peuple guinéen suite à la mort lundi soir du chef d’Etat guinéen, Lansana Conte.
A peine le décès de Lansana Conté annoncé à la radio, les militaires semblent prendre le contrôle de la situation, mais surtout du pays. Annonce de dissolution des institutions et invitation pour les officiers et ministres guinéens à se rendre au camp Alpha Yaya, la Guinée s’oriente plus vers le coup d’Etat que vers la transition pacifique qu’espère l’Union Européenne.
Les Guinéens établis à Dakar souhaitent le retour à un régime civil et la tenue dans les délais prévus par la constitution, d’une élection « libre et démocratique » pour succéder au général Lansana Condé décédé lundi à Conakry des suites d’une longue maladie.
Le gouvernement « n’est pas dissous », a affirmé le Premier ministre guinéen Ahmed Tidiane Souaré, après que des militaires putschistes eurent annoncé la dissolution du gouvernement et la suspension de la Constitution.
La présidence de l’Union européenne a appelé à une « transition pacifique » en vue d’élections « libres et transparentes » en Guinée, où une tentative de coup d’Etat militaire a eu lieu quelques heures seulement après l’annonce de la mort du président Lansana Conté.
La Guinée qui vient de perdre son Président avec la mort lundi, du Général Lansana Conté et un nouvel épisode militaire, est un pays potentiellement riche, mais où tout semble bloquée depuis des décennies.
Le CNDD, groupe de militaires qui a annoncé la suspension des institutions en Guinée, après la mort du président Lansana Conté, a invité les autorités militaires et gouvernementales à se rendre, pour leur sécurité, dans le camp militaire Alpha Yaya, située dans la banlieue de Conakry.
Les populations de Conakry affichaient, mardi matin, un air de sérénité, quelques heures après la mort du Général Lansana Conté annoncée lundi tard dans la soirée et la diffusion d’un communiqué militaire portant dissolution des institutions républicaines.
La mort lundi en Guinée du général Lansana Conté, 74 ans, ouvre un nouveau chapitre politique de la longue trajectoire historique de ce pays riche en ressources minières et hydrique mais trèspeu doté en infrastructures.
L’Union africaine (UA) suit « avec attention et beaucoup de préoccupation » la situation politique en Guinée après le décès du président Lansana Conté et l’annonce d’un coup d’Etat, a déclaré à l’AFP le commissaire à la Paix et la sécurité de l’UA, Ramtane Lamamra.
L’Union africaine, très « préoccupée » mardi par la situation en Guinée après l’annonce de la mort du président Lansana Conté et la tentative de coup d’Etat, avait appelé dès mai 2007 le chef de l’Etat à « préparer son départ » pour éviter de nouvelles violences dans ce pays.
Le président de la Commission de l’Union africaine (UA), Jean Ping, a « fermement condamné » mardi soir la tentative de coup d’Etat militaire en Guinée en cours après le décès du chef de l’Etat Lansana Conté, selon un communiqué transmis à l’AFP.
L’ONU, l’Union africaine (UA), l’Union européenne (UE), les Etats-Unis et des dirigeants africains ont condamné la tentative de coup d’Etat en Guinée consécutive à la mort du président Lansana Conté et appelé à une « transition pacifique et démocratique » dans ce pays.
Le capitaine de l’armée guinéenne a annoncé à la radio d’Etat « la dissolution » du gouvernement et des institutions républicaines et la suspension de la Constitution en Guinée, quelques heures après le décès du président Lansana Conté au pouvoir depuis 1974.
Une tentative de coup d’Etat militaire, menée par un capitaine, a eu lieu ce matin en Guinée, quelques heures seulement après l’annonce de la mort du chef de l’Etat, le général Lansana Conté, qui était au pouvoir depuis 1984.
Une tentative de coup d’Etat militaire était en cours hier, quelques heures seulement après l’annonce de la mort du chef de l’Etat, le général Lansana , qui était au pouvoir depuis 1984, suscitant une vive inquiétude de la communauté internationale.
Le président de Guinée, le général Lansana Conté, est mort hier soir à l’âge de 74 ans, après un long règne de 24 ans marqué par de sanglantes répressions et une gestion calamiteuse d’un pays classé parmi les plus pauvres du monde malgré un sous-sol très riche.
Quarante-deux détenus ont été déclarés en fuite en Guinée, après s’être évadés samedi de la prison de Pita (350 km au nord-est de Conakry) où ils avaient neutralisé un gardien en lui jetant de l’eau pimentée dans les yeux, a-t-on appris de source policière.
Le directeur de la publication de l’hebdomadaire guinéen la ’’Vérité’’, Thiernodjo Diallo, alias Bebel, a été libéré vendredi après 24 heures de garde à vue, suite à une marche des journalistes des médias publics et privés, a constaté APA sur place.
Le Gouvernement guinéen a décidé d’intenter des actions punitives contre les « colporteurs de rumeurs »’ susceptibles de troubler la quiétude des populations et porter atteinte à la dignité du président Lansana Conté, à l’issue d’un conseil des ministres tenu à Conakry, a appris APA de source officielle.
Le directeur de publication du très critique hebdomadaire guinéen ’’la Vérité’’, Thiernodjo Diallo, alias ’’Bebel’’, a été interpellé par les services de la DST (Direction de la surveillance du territoire), a appris APA de source policière.
Au cours de l’année 2008, la Guinée a célébré le cinquantenaire de la République sur fond de contestation, vécu le limogeage du Premier ministre Lansana Kouyaté, nommé au lendemain de troubles sociaux avec plus de 200 morts et le naufrage de onze étudiants camerounais, le long des côtes de la capitale Conakry.
Le ministre guinéen de la Communication et des nouvelles Technologies de l’information (NTIC), Tibou Kamara, porte parole du gouvernement a démenti sur les antennes de la télévision nationale, les rumeurs qui enflaient dans la ville de Conakry depuis la veille faisant état d’une dégradation de l’état de santé du président Lansana Conté.
La cour d’assises de Conakry a prononcé la peine de mort à l’encontre de deux Guinéens : Moustapha Bangoura et de Naby Camara, accusés d’avoir assassiné en 2005, Fodé Moussa Conté, un marchand de produits pharmaceutiques dans la région de Boké en Basse Guinée, a constaté APA.