À Conakry, des dirigeants non-guinéens d’établissements bancaires doivent renoncer à leurs postes parce que la Banque centrale ne leur délivre plus l’agrément nécessaire à l’exercice de leurs fonctions.
Après avoir adressé un ultimatum au groupe turc Albayrak pour qu’il facilite le retour d’Istanbul d’Alpha Condé, le président de la transition guinéenne a partiellement mis ses menaces à exécution.
Le Front national pour la défense de la Constitution (FNDC) accuse le président de la transition de « complicité d’homicides et de torture » et a saisi la justice française le 8 septembre.
Selon les informations de Jeune Afrique, un bras de fer est engagé entre le président de la transition guinéenne et le groupe turc Albayrak, proche du chef de l’État Recep Tayyip Erdogan, afin qu’il facilite le départ d’Istanbul d’Alpha Condé. Explications.
Les autorités guinéennes ont annoncé que le procès du massacre du 28 septembre 2009 s’ouvrirait le 26 septembre prochain. Parmi les onze accusés, l’ancien chef de la junte est au centre des attentions.
En mettant la pression sur les miniers et en se hâtant de relancer les chantiers d’Alpha Condé en souffrance, le putschiste veut arracher des résultats rapides pour réussir sa transition. Omnipotent, il n’a malgré cela pas encore sacrifié l’équilibre des finances publiques.
Devant un tribunal de Genève, l’avocat du magnat franco-israélien a martelé une nouvelle fois l’innocence de son client et la fragilité du dossier assemblé par l’accusation, au sixième jour d’un appel d’une condamnation pour corruption en Guinée.
Il y a un an, juste après avoir renversé Alpha Condé, le militaire promettait de « faire l’amour à la Guinée ». À la tête d’un régime opaque et autoritaire, il a sonné la fin de la lune de miel.
Renversé le 5 septembre 2021, installé à Istanbul depuis le 21 mai dernier, l’ancien chef de l’État guinéen a mis à profit l’année écoulée pour se livrer à une introspection, nouvelle chez lui.
Opposant emblématique à Alpha Condé, le président de l’UFDG est menacé de poursuites judiciaires à Conakry. Parti en voyage pour une durée indéfinie, il s’appuie sur ses fidèles, mais aussi sur de nouveaux amis, pour conserver sa place sur la scène politique guinéenne.
Le Front national pour la défense de la Constitution (FNDC) a annoncé avoir suspendu ses appels à manifester les 29 août et le 4 septembre. La manifestation du 5 septembre est en revanche maintenue.
Le chef de la junte au pouvoir depuis un an, le colonel Mamadi Doumbouya, a confirmé comme Premier ministre, le samedi 20 août, Bernard Goumou, qui assurait l’intérim de Mohamed Béavogui depuis juillet.
Depuis le 16 juillet, Bernard Goumou assure l’intérim de Mohamed Béavogui. Cet homme ambitieux ne connaissait pas Mamadi Doumbouya avant le putsch du 5 septembre 2021, mais il a rapidement su se faire remarquer.
Deux jeunes Guinéens ont été tués par balle par les forces de l’ordre ce mercredi 17 août à Conakry, lors d’une journée de contestation contre la junte au pouvoir, d’après des proches et le FNDC, le collectif organisateur.
Alors qu’il a quitté son poste de représentant spécial des Nations unies pour l’Afrique centrale, le Guinéen François Louncény Fall s’apprête à publier un livre retraçant des décennies dans les palais présidentiels du continent.
Absent du pays depuis près d’un mois, le chef du gouvernement de transition est au centre des interrogations, alors qu’une partie de la classe politique guinéenne se demande s’il entend reprendre sa place de Premier ministre. Coulisses d’un séjour européen qui se prolonge.
Après un bras-de-fer juridique, l’ancien ministre de la Sécurité d’Alpha Condé a été libéré ce mercredi 10 août. Un espoir pour les autres caciques de l’ancien régime encore détenus.
Hier à la pointe de la contestation contre le troisième mandat de l’ancien président Alpha Condé, aujourd’hui fervent militant d’un retour rapide à l’ordre constitutionnel, l’organisation mène un bras-de-fer dur avec le pouvoir de transition en maintenant ses appels à manifester.
Le bras de fer entre l’ancien ministre Damantang Albert Camara et le procureur Aly Touré se poursuit. Alors que le premier a obtenu de la Cour suprême qu’elle prononce sa remise en liberté, le second s’y oppose toujours. Dernier rebondissement en date : les avocats du détenu ont demandé l’intervention du ministre de la Justice. Révélations.
À l’initiative de Mamadi Doumbouya, cinq ministres maliens ont participé, le 4 août à Conakry, au conseil des ministres. Si l’élan de coopération entre les deux voisins ne semble pas avoir été bridé par la levée des sanctions de la Cedeao, les difficultés croissantes auxquelles font face les chauffeurs routiers en Guinée pourraient compliquer la situation.
En quelques jours, les relations entre Mamadi Doumbouya et le G5 composé de la Cedeao, de l’ONU, de la France, de l’Union européenne et des États-Unis, se sont dégradées. Jeune Afrique livre les dessous d’une poussée de fièvre diplomatique.
Le 28 juillet dernier, Umaro Sissoco Embaló annonçait, au nom de la Cedeao, avoir réussi à convaincre Mamadi Doumbouya de ramener la transition guinéenne à 24 mois. Une déclaration aussitôt démentie par l’homme fort de Conakry. Jeune Afrique dévoile en exclusivité les raisons de cet imbroglio.
Deux responsables du FNDC, dont le coordonnateur, Foniké Menguè, et le secrétaire exécutif de l’UFR de Sidya Touré ont été arrêtés suite aux dernières marches de protestation, faisant grandir la colère des politiques contre la junte.
Le FNDC, né contre Alpha Condé, a repris ce jeudi 28 juillet ses protestations, mais cette fois-ci contre le tombeur de l’ex-président. D’importantes manifestations ont eu lieu dans Conakry pour demander que la junte rende le pouvoir au plus vite.
Après d’âpres tractations, l’État guinéen, Rio Tinto Simfer et Winning Consortium Simandou ont finalement trouvé un terrain d’entente. Le projet du Simandou sera codéveloppé par une coentreprise entre Conakry et les deux sociétés minières.
Pour s’opposer à la « gestion unilatérale » de la transition, le Front national pour la défense de la Constitution annonce des manifestations les 28 juillet et 4 août, à Conakry puis dans le reste du pays. Les principales formations politiques ont clairement adhéré à ce mot d’ordre, mais l’ancien parti au pouvoir peine à s’allier à ses anciens ennemis.