Le chef de l’État a nommé samedi les 81 membres du Conseil national de transition (CNT), l’organe législatif devant décider de la date du retour des civils au pouvoir.
Cette semaine, une délégation de la junte malienne a entamé une tournée de « remerciements » en Guinée, en Mauritanie et en Algérie. Une offensive diplomatique – et économique – auprès des pays qui continuent de soutenir Bamako.
Le corps de la fille aînée de Sékou Touré a été rapatrié en Guinée, le 17 janvier. Un événement hautement symbolique, en cette période de récupération tactique.
Pour nombre de leaders de partis, l’heure est à la désillusion et à la méfiance envers la junte au pouvoir. Estimant ne pas être écoutés, ils tentent de s’unir.
Mamadi Doumbouya a décidé de ne pas appliquer les sanctions décidées par la Cedeao à l’encontre du Mali. Conakry maintient notamment ses frontières ouvertes à son voisin. Solidarité entre putschistes ou coup de poker ?
Tensions avec Mohamed Béavogui, limogeage de la ministre de la Justice, soupçons autour d’un « cabinet de l’ombre »… Ces dernières semaines, de premiers accrocs sont apparus entre le président et les civils, et la popularité des autorités de transition pourrait en pâtir.
Le président de la transition a reçu samedi 25 décembre au palais présidentiel ses deux prédécesseurs issus de l’armée. Une façon d’assurer « l’unité » et le soutien de l’institution militaire.
On croyait les juntes passées de mode, les voilà de retour. Dans trois pays aux trajectoires à première vue similaires, la prise du pouvoir par les militaires souligne l’impuissance de la communauté internationale.
Aucune génération d’Africains n’a jamais eu aussi peu de raisons de « respecter ses aînés » que celle des grands trentenaires et jeunes quadras qui viennent de prendre le pouvoir en Afrique de l’Ouest. Certains facteurs économiques peuvent en partie l’expliquer.
Se sentant visé par l’éditorial de JA sur le silence des responsables politiques hier « amis » d’Alpha Condé et aujourd’hui bien silencieux, le député sénégalais Mamadou Diop Decroix a souhaité répondre. Une mise au point que nous publions bien volontiers.
Il y a quelques jours, le président de la transition a officiellement restitué l’imposant domaine des Cases de Bellevue à la veuve d’Ahmed Sékou Touré, avant de renommer l’aéroport de Conakry du nom de l’ancien chef de l’État. Des gestes qui pourraient cependant heurter les proches des victimes de ce dernier.
Renversé le 5 septembre dernier par un coup d’État militaire et placé en résidence surveillée, l’ex-président guinéen jadis très entouré fait le douloureux apprentissage de la solitude des chefs d’État déchus.
Le pouvoir de Mamadi Doumbouya veut entériner la composition du CNT avant le sommet de la Cedeao, le 12 décembre. Mais les partis politiques ne parviennent pas à s’entendre sur le choix de leurs quinze représentants.
Mamadi Doumbouya a donné son accord de principe au retour provisoire des deux anciens présidents de la transition guinéenne. Un acte « humanitaire », précise la junte au pouvoir.
Impunité et mauvaise gouvernance : telles sont les causes de la tragédie qui a frappé la jeune Guinéenne de 25 ans, décédée après plusieurs viols le 20 novembre dernier. Oser se dresser collectivement contre ces fléaux est le seul moyen d’honorer sa mémoire.
S’appuyant sur une décision de justice de la Cedeao, l’homme d’affaires Oumar Diawara avait obtenu en Guinée l’immobilisation d’un nouvel appareil de la compagnie nationale ivoirienne. Mais les autorités locales l’ont empêché de mener à bien son opération.
Le président guinéen déchu a été transféré ce dimanche dans la résidence de l’ex-première dame. Depuis le coup d’État mené par Mamadi Doumbouya, il était détenu au palais Mohammed V, qui abrite la présidence.
Le chef de l’État togolais est récemment intervenu auprès du chef de la junte au pouvoir afin que l’ancien conseiller spécial d’Alpha Condé puisse voyager. Voici pourquoi.
Ce connaisseur des rouages de l’économie guinéenne devra poursuivre les réformes engagées par l’ancien gouvernement tout en contournant un certain nombre d’écueils.
M’mah Sylla, 25 ans, est décédée samedi à Tunis, où elle avait été évacuée après avoir subi plusieurs viols commis par deux hommes qui se disaient médecins. Le drame a créé une onde de choc au sein de l’opinion publique guinéenne.
Les travaux de rénovation de la villa personnelle de l’ex-président, qui se trouve toujours au palais Mohammed V, devraient être prochainement finalisés.
Si la date des prochaines élections, comme celle de la libération d’Alpha Condé, demeure inconnue, les ambitieux s’activent déjà en coulisses. Dans leur ligne de mire : la tête du parti fondé par l’ancien président – et pourquoi pas – du pays.
Mamadi Doumbouya a assuré qu’il n’y avait pas de crise dans son pays et que la Guinée était capable de « régler (ses) problèmes » sans que l’organisation régionale ouest-africaine n’applique les mêmes mesures qu’au Mali.
Il fait partie des rares ministres « politiques » au sein du gouvernement de Mohamed Béavogui. Retour sur le parcours hors norme de ce cadre de l’UFDG en guerre ouverte contre Cellou Dalein Diallo.
Mamadi Doumbouya juge « inopportun » le choix d’un envoyé spécial en Guinée. Jeune Afrique a pu consulter la lettre qu’il a adressé en ce sens à Nana Akufo-Addo, président en exercice de la Cedeao.
Deux mois après le coup d’État, et alors que la recomposition politique se fait tambour battant à Conakry, le diplomate Lansana Kouyaté prépare son retour d’exil. Dans une interview accordé à JA, il livre sa vision d’une transition réussie.