Dans une campagne qui prend des allures de duel entre Alpha Condé et Cellou Dalein Diallo, sur qui s’appuient les deux candidats pour convaincre ? Et quelle est leur stratégie ? Décryptage.
La Ceni vient de publier les chiffres du fichier électoral : 5,4 millions de Guinéens seront appelés aux urnes pour le 18 octobre prochain. L’opposition, elle, s’inquiète des fortes disparités régionales.
Ex-directrice de campagne d’Alpha Condé, elle est aujourd’hui candidate à la présidentielle face à lui. Entretien avec Makalé Traoré, qui s’attaque désormais au bilan de son ancien patron.
Alors que la frange de l’opposition qui a choisi de maintenir la stratégie du boycott digère mal la décision de Cellou Dalein Diallo de se présenter à la présidentielle d’octobre, Alpha Condé, candidat à un troisième mandat, essaie de rassembler le plus largement possible.
Investi dimanche 6 septembre par son parti, l’UFDG, Cellou Dalein Diallo a expliqué avoir été confronté à un dilemme, et assure que, s’il a décidé d’aller à l’élection, son parti continuera tout de même de participer aux manifestations.
Pour la troisième fois consécutive, Cellou Dalein Diallo sera candidat à la présidentielle en Guinée. Son parti, l’UFDG, prônait pourtant jusque-là le boycott du scrutin dans le cas où Alpha Condé briguerait un troisième mandat.
Discret chef de file de l’opposition à l’Assemblée nationale, l’homme d’affaires Mamadou Sylla entend porter les couleurs de l’Union démocratique de Guinée (UDG) lors de la présidentielle du 18 octobre. Il assure vouloir battre Alpha Condé dans les urnes, et dénonce la stratégie du boycott.
Après avoir longtemps joué la montre, le président guinéen est désormais officiellement candidat à un troisième mandat. Le Rassemblement du peuple de Guinée (RPG), son parti, a mis fin lundi à un faux suspense, tant l’issue semblait évidente.
Alors que le dépôt des candidatures pour la présidentielle prend fin le 8 septembre, le front contre un troisième mandat d’Alpha Condé semble se déliter. À l’UFDG, des consultations sont même en cours en vue d’une éventuelle candidature de Cellou Dalein Diallo.
De Ouagadougou, où il vit en exil depuis janvier 2010, Moussa Dadis Camara suit de très près l’évolution de la situation politique en Guinée. Bien qu’attaché à son devoir de réserve, il prône, en privé, un dialogue pour sortir de la crise actuelle.
Les candidats à la présidentielle d’octobre prochain ne devront pas se soumettre à la règle des parrainages, qui était pourtant prévue dans la nouvelle Constitution. La décision des « sages » fait polémique.
Alors qu’Alpha Condé ne s’est pas encore officiellement porté candidat à la présidentielle, l’opposition de Cellou Dalein Diallo et Sidya Touré affine son plan de bataille.
Alors que le président guinéen a confirmé par décret la date du 18 octobre pour tenir l’élection présidentielle, Domani Doré, la porte-parole de la formation au pouvoir, explique comment le RPG se prépare. Et décoche quelques flèches en direction de l’opposition.
Pressé par son parti, le président guinéen ne s’est pour le moment pas officiellement porté candidat à un troisième mandat. Rassemblés au sein du Front national pour la défense de la Constitution (FNDC), ses opposants ne désarment pas. Entretien avec le coordonnateur du mouvement, Abdourahmane Sano.
Alors que son parti le pressait de se présenter une troisième fois lors de la présidentielle d’octobre, le président guinéen a préféré « prendre acte » et réserver sa réponse.
Face au turc Summa, la candidature chinoise était la mieux-disante, a appris Jeune Afrique. Mais le chantier à 120 millions d’euros ne sera définitivement attribué qu’après de nouveaux éclairages techniques.
La filière avicole guinéenne est largement dominée par l’import de poulets surgelés. Une tendance que les producteurs locaux entendent renverser, malgré les faibles volumes produits.
Ousmane Kaba, ancien ministre passé à l’opposition, s’est officiellement lancé samedi dans la course à l’élection présidentielle prévue en décembre prochain.
À quelques mois de la présidentielle, c’est lui qui a la charge d’organiser des « élections libres, transparentes et inclusives ». Kabinet Cissé, président de la Ceni, expose sa feuille de route et affiche sa volonté d’indépendance.
Un mouvement agite la Haute-Guinée, fief traditionnel du parti au pouvoir, sur fond de délestages et de retards dans les travaux d’un projet de barrage très attendu.
L’imam Nanfo Ismaël Diaby, dont les prêches en malinké provoquent la désapprobation de la ligue islamique, a été interdit par l’État de conduire la prière en Guinée. Sa moquée avait été saccagée en début de semaine.
Le RPG arc-en-ciel devrait désigner le 5 août, lors d’une convention nationale, son candidat à la présidentielle. De leur côté, la Cedeao, l’UA et les Nations unis ont tenté de jouer les médiateurs avec l’opposition guinéenne.
Nommé garde des Sceaux fin juin, Mory Doumbouya aura plusieurs dossiers sensibles à gérer, à commencer par celui des modifications qui auraient été apportées à la Constitution entre son adoption par référendum et sa promulgation.
Trois mois après le double scrutin controversé, le Front national pour la défense de la Constitution (FNDC) appelle à de nouvelles manifestations, le 8 juillet. Cette fois, pour empêcher un éventuel troisième mandat du président Alpha Condé.
Zeinab Camara fait partie des 19 femmes qui siègent au sein de la nouvelle Assemblée nationale guinéenne. À 39 ans, cette élue veut faire de Boffa un modèle de gouvernance en Guinée.
Après six mois de discussion, le gouvernement guinéen valide la convention pour l’exploitation des blocs 1 et 2 du mont Simandou par le consortium SMB-Winning. Montant estimé de l’investissement : 14 milliards de dollars.
Crise sanitaire et conséquences économiques, scrutins de mars et d’octobre, Constitution… Le président guinéen a donné à Jeune Afrique son opinion sur les sujets brûlants de l’actualité de son pays.
Le texte promulgué le 14 avril au Journal officiel est différent de celui soumis au référendum du 22 mars, assurent des avocats guinéens et certains membres de l’opposition.
Les avocats français Jean-Paul Benoît et Jean-Pierre Mignard, qui représentent l’État ivoirien depuis 2011, vont également défendre les intérêts de l’État guinéen.