Longtemps optimistes sur la résilience de leur modèle en Afrique, les producteurs de cuivre, cobalt, bauxite et fer liés à Pékin sont plus prudents. Le soutien du géant asiatique sera-t-il à la hauteur ?
L’opposant Bah Oury quitte la présidence de l’Union pour la démocratie et le développement (UDD) sur fond de divergences avec certains cadres du parti, notamment Jean Bienaimé Haba.
Dans une lettre adressée au Premier ministre guinéen, la Banque mondiale estime que le plan de riposte à la crise sanitaire coronavirus lancé par Conakry surévalue de 45 millions d’euros le coût de l’électricité.
Après six ans de travaux, le pays dispose d’une infrastructure publique de fibre optique à louer aux opérateurs privés. Conakry y croit, malgré les revers que ce modèle a rencontré dans d’autres États de la région.
Amadou Damaro Camara a été élu président de l’Assemblée nationale issue des élections controversées du 22 mars dernier. Retour sur le parcours de celui qui, en trois décennies, aura tenté un coup d’État contre Lansana Conté, connu les geôles du régime, avant d’accéder aujourd’hui au prestigieux poste de numéro deux de l’Etat.
À la tête de la Commission électorale nationale indépendante (Ceni) depuis juillet 2018, l’avocat Amadou Salif Kébé avait notamment supervisé le double scrutin du 22 mars dernier.
Le RPG arc-en-ciel a remporté 79 des 114 sièges de l’Assemblée à l’issue du scrutin du 22 mars, selon les chiffres délivrés mercredi 1er avril par la Commission électorale nationale indépendante.
Le président de la Commission électorale nationale indépendante (Ceni), Amadou Salif Kébé, a annoncé vendredi l’approbation à 91 % du projet de référendum constitutionnel, soumis par Alpha Condé.
En organisant le double scrutin du 22 mars malgré les affrontements qui en ont perturbé le déroulement et les réticences de la communauté internationale, Alpha Condé a maintenu coûte que coûte son calendrier. Un nouveau chapitre s’ouvre désormais pour le président guinéen : renouer le dialogue avec l’opposition et faire connaître sa décision sur une éventuelle candidature à un troisième mandat.
Le double scrutin référendaire et législatif du 22 mars a été marqué par des violences meurtrières à Nzérékoré, dans l’est du pays, où les affrontements ont pris un caractère communautaire.
Saccages de bureaux de votes et affrontements entre manifestants et forces de sécurités ont fait plusieurs morts, dimanche en Guinée. La tenue du double scrutin, dont les résultats ne sont pas encore connus, a encore accentué les tensions entre le pouvoir et l’opposition.
Les Guinéens étaient appelés aux urnes dimanche 22 mars pour un double scrutin législatif et référendaire contesté et boycotté par les principaux partis d’opposition. Alors que le calme règnait dans certains quartiers de Conakry, des tensions ont été signalées dans d’autres.
Des travaux prévus sur le câble internet sous-marin ACE les 21 et 22 mars auraient momentanément privé les utilisateurs guinéens d’Orange, MTN et Cellcom de connexion et d’appels internationaux, en plein week-end électoral. Mais ceux-ci ont finalement été reportés de quelques jours.
Depuis que la Guinée et BSGR, la compagnie du milliardaire israélien controversé Beny Steinmetz, ont trouvé un terrain d’entente au sujet des blocs 1 et 2 du mont Simandou, rétrocédés à l’État le 21 février 2019, les perspectives se sont ouvertes pour le démarrage d’un projet minier d’envergure.
Cinq millions d’électeurs guinéens sont appelés aux urnes dimanche pour les législatives et le référendum sur la nouvelle Constitution. Rachid Ndiaye, ministre d’État et conseiller spécial d’Alpha Condé, l’assure : cette fois, le double scrutin ne sera pas reporté.
Le président Alpha Condé devait recevoir ce mardi à Conakry ses pairs de la Cedeao, Mahamadou Issoufou, Muhamadu Buhari et Alassane Ouattara, en amont du double scrutin législatif et référendaire du 22 mars. Mais la visite a été annulée en raison de la pandémie de coronavirus.
Alors que le président guinéen Alpha Condé a annoncé que le double scrutin aura lieu le 22 mars, la Cedeao, à qui l’audit du fichier électoral a été confié après le retrait de l’OIF, a choisi le chef de l’État ghanéen pour conduire la médiation à Conakry.
Les élections législatives et le scrutin sur la nouvelle Constitution se tiendront le 22 mars prochain, selon un décret du président guinéen. Cette annonce intervient deux semaines après le report in extremis par Alpha Condé du double scrutin, qui devait initialement se tenir le 1er mars.
Après dix jours d’audit du fichier électoral guinéen, les experts de la Cedeao viennent de rendre leur rapport à la Commission électorale guinéenne. Ils préconisent notamment d’écarter du fichier électoral 2,4 millions d’électeurs sans pièces justificatives qui y figurent.
Après avoir invité, le 2 mars, l’Organisation internationale de la francophonie à participer à une mission d’assistance technique en Guinée, la commission électorale guinéenne a pris l’OIF de court en annulant sa mission à la veille de l’arrivée des experts à Conakry.
L’un s’est fait le chantre de la limitation des mandats présidentiels. L’autre laisse planer le doute sur une troisième candidature. Autrefois proches, les deux vétérans de l’Internationale socialiste en Afrique sont aujourd’hui à couteaux tirés.
Alors que la communauté internationale a renoué le dialogue avec Alpha Condé au lendemain de l’annonce du report du double scrutin, l’opposition campe sur ses positions et continue à faire pression. Désormais, le flou s’installe quant à la tenue du scrutin dans les délais de deux semaines promis par le président.
Avant d’annoncer le report du scrutin législatif et référendaire sur la nouvelle Constitution, le président guinéen Alpha Condé a fait face à une intense offensive diplomatique, notamment de la part de ses homologues ouest-africains.
Le report du scrutin législatif et référendaire par Alpha Condé a suscité un accueil mitigé au sein de son propre parti. Quant à l’opposition, qui continue de refuser le projet de réforme constitutionnelle et entend boycotter les législatives, elle a annoncé de nouvelles manifestations à partir du 5 mars.
Le président guinéen Alpha Condé a annoncé ce soir le report du double scrutin – les législatives et le référendum constitutionnel – qui devait se tenir ce dimanche. « Ce n’est ni une capitulation, ni une reculade », a-t-il affirmé lors d’un discours retransmis par la télévision nationale.
À la veille d’un double scrutin qui s’annonce tendu en Guinée, Amadou Salif Kébé, le président de la Commission électorale nationale indépendante affirme que tout est en ordre pour que les opérations de vote se tiennent de manière normale. Et fustige au passage les critiques portées par l’OIF.
À 72 heures du double scrutin de dimanche, le secrétariat général de l’Organisation internationale de la Francophonie a confirmé à Jeune Afrique qu’« il n’y aura pas de mission d’observation le 1er mars, ni ensuite », contrairement à ce qu’avait affirmé la veille son envoyé spécial. La Cedeao et l’Union africaine ont par ailleurs renoncé à déployer les missions d’observation initialement prévues.
À la veille du double scrutin qui doit se tenir dimanche en Guinée, le pays est au centre de toutes les attentions. La Cedeao a annulé l’envoi d’une délégation de haut niveau, prévue ce vendredi.