La Cour suprême de Guinée a rejeté mardi le pourvoi partiel formulé par les parties civiles contre la requalification en « crimes ordinaires » du massacre du 28 septembre 2009 et le non-lieu en faveur d’officiers militaires. Cet arrêt, qui ne peut faire l’objet d’aucun recours, clôt définitivement l’instruction et ouvre la voie à la tenue du procès, « s’il y a une réelle volonté politique », selon l’avocat des victimes.
Dominée par le Nigeria et pas aidée par un Naby Keita encore trop juste physiquement pour exprimer son talent, la Guinée s’est inclinée après avoir encaissé un but sur corner en deuxième mi-temps.
Un collectif de jeunes cadres guinéens a mis sur pied un système de soutien aux candidats au Bac 2019 dans la région du Fouta, où le taux de réussite lors de la désastreuse session 2018 avait été de seulement 13%.
Un document comportant des « éléments de langage » pour défendre « la nécessité d’adopter une nouvelle Constitution » a été transmis par le ministère des Affaires étrangères à ses ambassades. L’opposition, vent debout contre toute modification constitutionnelle, craint que celle-ci n’ouvre la voie à une candidature d’Alpha Condé à un troisième mandat.
Un imam qui a dirigé la prière en langue malinké durant le mois de ramadan a été suspendu de toute activité religieuse par la Ligue islamique régionale. Au cœur de la polémique, Nanfo Ismaël Diaby maintient sa position, assurant que « Dieu comprend toutes les langues ».
Le ministère guinéen des Mines et de la Géologie et la société minière indienne Ashapura ont signé le 5 juin trois accords portant entre autres sur la reprise de l’exploitation d’une mine de fer à l’ouest du pays. Le nouvel acquéreur devra désintéresser à hauteur de 25 millions de dollars les créanciers de Forecariah Guinea Mining, tombé en faillite.
L’étudiant, le militant panafricaniste, l’opposant, le prisonnier, le président… Dans « Alpha Condé. Une certaine idée de la Guinée », un livre d’entretiens avec François Soudan, le président guinéen se livre sans faux-semblants sur toutes les phases de son parcours personnel, qui croise et alimente l’histoire politique heurtée de son pays.
Doué mais irrégulier, l’attaquant guinéen François Kamano sera l’un des principaux atouts du Sily national pour la Coupe d’Afrique des nations (CAN) en Égypte. À condition que le jeune pensionnaire des Girondins de Bordeaux retrouve une efficacité qui lui a fait défaut en deuxième partie de saison.
Pour éviter les fraudes massives lors des examens nationaux, les autorités guinéennes pourraient couper internet et les réseaux sociaux jusqu’à la fin des épreuves. La mesure, qui n’est pas encore enterrée, risque d’entraîner de lourdes conséquences dans le pays.
En démissionnant après plus de cinq années à la tête du ministère de la Justice, Cheick Sako laisse derrière lui un bilan en demi-teinte, marqué cependant par d’importantes réformes et plusieurs avancées dans l’affaire emblématique du massacre du 28 septembre 2009.
Le débat sur une éventuelle révision constitutionnelle s’accélère en Guinée avec, en filigrane, la question de l’éventuelle candidature d’Alpha Condé à un troisième mandat. Le Premier ministre Ibrahima Kassory Fofana a officiellement affiché son soutien à la mise en place d’une nouvelle Constitution, tandis qu’un projet serait déjà en cours d’écriture.
À 67 ans, l’ex-ambassadeur russe en Guinée Alexandre Brégadzé a quitté ses fonctions diplomatiques pour devenir chef de mission du géant russe de l’aluminium Rusal en Guinée.
Ministre de la Justice depuis 2014, Cheick Sako a présenté le 20 mai sa démission à Alpha Condé. Dans son courrier adressé au chef de l’État, entre autres motifs, il justifie sa décision par son opposition à toute modification constitutionnelle.
Kunfabo – « être en contact » en malinké – est le nouveau smartphone qui souhaite conquérir le marché africain d’ici la fin 2019. Encore en phase de prototype, ce téléphone créé par la Guinéenne Fadima Diawara veut se différencier avec des applications 100 % africaines.
Depuis l’accession au pouvoir d’Alpha Condé, en 2010, Sékouba Konaté, l’ancien président de la transition militaire en Guinée, s’était tenu à l’écart, d’Addis-Abeba à Paris. Dans l’entretien qu’il a accordé à Jeune Afrique, il revient sur ses récentes difficultés à renouveler son passeport, évoque ses rapports avec Moussa Dadis Camara et clarifie sa position face au débat sur la révision constitutionnelle en Guinée.
Conseiller en agrobusiness auprès du président Alpha Condé depuis 2016, l’homme d’affaires malien Mohamed Kagnassy, PDG de West Wind SA, développe ses activités en Guinée, notamment dans le numérique.
Voyage entre Mamou et Dalaba, dans le sud du Fouta-Djalon, au cœur des paysages époustouflants et préservés qui ont rendu ce massif célèbre dans le monde entier.
Les autorités guinéennes sont parvenues à un accord avec Aéroports de Paris (ADP), gui gérait depuis 1992 l’aéroport de Conakry, autour de la mise en place d’une concession à long terme.
En partenariat avec le camerounais Afriland First Group, l’État guinéen crée sa première banque nationale d’investissement, la BNIG, qui sera pleinement opérationnelle en octobre.
Pour résorber son déficit en électricité, la Guinée a lancé la construction de plusieurs barrages hydroélectriques, dont ceux de Kaléta, Souapiti, Koukoutamba ou d’Amaria.
Avec la mise en exploitation du site de la SMB, la production de ce minerai stratégique a triplé en trois ans, pour atteindre 60 millions de tonnes en 2018. Et ce n’est pas fini.
Relance du secteur minier, reprise des investissements étrangers, mise à niveau des capacités énergétiques… Le pays connaît son plus fort cycle de croissance depuis l’indépendance. Mais beaucoup reste à faire pour diversifier les activités et améliorer le quotidien.
Les partisans d’Alpha Condé militent pour un référendum sur une révision constitutionnelle qui permettrait au président de briguer un troisième mandat, tandis que les législatives et la présidentielle se rapprochent. Ces échéances électorales risquent-elles de perturber la phase de décollage économique que connaît actuellement la Guinée ?
La Loi fondamentale sera-t-elle modifiée pour permettre à Alpha Condé de briguer un troisième mandat en octobre 2020 ? La question est dans tous les esprits. Kiridi Bangoura, ministre d’État, secrétaire général et porte-parole de la présidence, livre quelques éléments de réponse.
Dans la perspective des prochains scrutins, les adversaires d’Alpha Condé se réorganisent mais restent partagés. Sauf sur la nécessité d’une alternance en 2020.
Président de l’Union des forces républicaines (UFR) et ancien haut représentant d’Alpha Condé, Sidya Touré prépare la présidentielle de 2020. Il souhaite que le chef de l’État ne se représente pas, craignant qu’il y ait des « troubles » durant l’élection.
Critique envers l’exécutif comme envers l’opposition, Siaka Barry, ancien ministre de la Culture, des Sports et du Patrimoine historique, s’est déclaré candidat à la présidentielle de 2020 avec son parti Guinée debout.
Le nouveau Code civil guinéen, adopté la semaine dernière, institue la monogamie comme le régime général du mariage. La polygamie, dont la légalisation dans la première mouture du texte avait fait débat, reste possible, mais à la condition que la première épouse donne son accord lors de la célébration du mariage à la mairie.