Selon Bantama Sow, ministre guinéen des Sports, il n’y aura pas de co-organisation de la Coupe d’Afrique des nations 2025. Elle se déroulera en Guinée et le pays assumera pleinement l’organisation de celle-ci. Le responsable met fin aux espérances de la fédération sénégalaise, qui avait proposé une organisation régionale.
Siéger ou pas ? Le débat émerge sur les bancs de l’opposition à l’Assemblée nationale, dont le mandat a été prorogé par décret présidentiel. Une session extraordinaire, dont la date n’a pas encore été fixée, devrait se tenir dans les prochaines semaines.
La légalisation de la polygamie par les députés guinéens a provoqué une levée de boucliers des associations de défense des droits des femmes, tandis que le président Alpha Condé a refusé de signer le décret d’application du nouveau Code civil. Les articles évoquant la polygamie ont été adoptés dans « une opacité totale », selon Fatou Hann Souaré, militante guinéenne.
Prévue pour organiser la CAN 2023, la Guinée a accepté le glissement de calendrier. Ce sera donc pour 2025. Et la question d’une organisation conjointe avec le Sénégal, voire avec la Gambie et la Mauritanie, est désormais posée.
Vendeur de pain chaud à son jeune âge, Mamadou Saliou Diallo est aujourd’hui l’un des hommes les plus riches de Guinée. Le self-made-man est à la tête de la Société nouvelle de commerce (Sonoco) qui regroupe plusieurs sociétés dans des domaines tels que la farine, l’import-export et la construction.
Les cours ont repris lundi dans les écoles primaires et secondaires, après la signature d’un accord mettant fin à un mouvement de grève de plus de trois mois de grève enseignants lié à des revendications salariales.
Du 13 au 15 février, l’ancien président français François Hollande se rendra en Mauritanie, au Mali et en Guinée, où il sera tour à tour reçu par Mohamed Ould Abdelaziz, Ibrahim Boubacar Keïta et Alpha Condé.
Dans un décret publié vendredi soir, Alpha Condé a autorisé le Parlement, dont le mandat expirait à minuit ce 12 janvier, à continuer ses activités jusqu’à l’installation d’une nouvelle legislature.
Installé pour cinq ans en janvier 2014, le Parlement guinéen voit son mandat expirer ce 12 janvier à minuit, alors que la date des élections législatives n’est pas encore connue. À quel scénario faut-il s’attendre ?
Le verdict dans le procès des assassins présumés de la directrice du Trésor public, Aïssatou Boiro, et de l’informaticien Paul Temple Cole, tués par balles en novembre 2012, sera connu le 4 février.
Le 29 décembre, les députés guinéens se sont prononcés en faveur de la légalisation de la polygamie. Le président Alpha Condé a aussitôt déposé une demande de relecture de la loi. Quelle chance a-t-il d’être entendu ?
Une cour criminelle de Conakry a reporté lundi sine die le verdict du procès des assassins présumés de la directrice nationale du Trésor public en novembre 2012.
Les familles des victimes du régime de Sékou Touré se sont indignées de voir un portrait du premier président guinéen orner le Pont du 8 novembre, à Conakry, où des opposants avaient été publiquement pendus en 1971. Si les mécontents s’en prennent à la fille de l’ancien dictateur, nouvellement élue maire de la commune de Kaloum, l’initiative est pourtant d’origine citoyenne et non partisane.
L’installation des exécutifs communaux à Conakry devait prendre fin le 15 décembre. Mais Matoto, fief traditionnel du parti au pouvoir, remporté de justesse par l’opposition, est au cœur d’une contestation qui traduit les difficultés pour le RPG à s’imposer dans la capitale.
Nommé Haut représentant d’Alpha Condé au lendemain de la présidentielle de 2015, l’opposant Sidya Touré a rendu sa démission le 11 décembre. S’il affirme avoir pris sa décision à défaut de pouvoir faire avancer les dossiers qui lui tenaient à cœur, l’entourage présidentiel évoque plutôt un calcul politicien.
Le consortium SMB-Winning et les autorité guinéennes ont signé le 26 novembre trois conventions de trois milliards de dollars. Elles portent sur la construction d’une raffinerie, d’une voie ferrée de 135 km et sur l’acquisition de nouveaux permis d’exploitation de bauxite dans le nord-ouest du pays.
Entre Ibrahima Kassory Fofana, le Premier ministre, et le Syndicat libre des enseignants et chercheurs de Guinée (SLECG), que dirige Aboubacar Soumah, l’idylle est bel et bien terminée.
Le 14 novembre, le ministre de l’Unité nationale et de la Citoyenneté, Khalifa Gassama Diaby, annonçait sa démission. La fin d’une longue collaboration en dents de scie entre ce ministre, qui avait plusieurs fois songé à jeter l’éponge, et le président Alpha Condé.
Du lundi 5 au mercredi 7 novembre, Emmerson Mnangagwa a effectué la première visite en Guinée d’un chef d’État zimbabwéen. Une opération séduction qui vise à relancer la coopération entre Conakry et Harare, en commençant par supprimer certaines catégories de visa.
La marche avortée de l’opposition guinéenne le 30 octobre a fait un mort et quinze blessés par balles, selon les organisateurs. La police évoque de son côté « la découverte de deux corps », et des enquêtes en cours afin de déterminer « les causes » de leur mort.
L’opposition guinéenne projetait une marche pacifique, mardi 30 octobre à Conakry, pour dénoncer les conditions d’installation des conseils communaux. Son chef de file, Cellou Dalein Diallo, a finalement été contraint de rester à son domicile par les forces de l’ordre, pour sa propre sécurité.
Moustapha Mamy Diaby, ministre guinéen des Postes, Télécommunications et de l’Économie numérique, a donné un mois à l’opérateur Intercel, filiale du groupe soudanais Sudatel, pour plier bagage.
Les rues de Conakry étaient en grande partie vides dans la matinée du 29 octobre en raison de l’appel à une journée « ville morte » lancé par l’opposition politique, alors que le conflit qui paralyse l’enseignement depuis un mois ne trouve pas d’issue.
Un mort par balle la semaine dernière, un autre lors de la marche de l’opposition mardi 23 octobre, le chef de file de l’opposition qui affirme avoir été la cible d’une tentative d’assassinat… La Guinée est à nouveau secouée par des tensions politiques fortes.
À deux journées de la fin des éliminatoires pour la CAN 2019, la Guinée est quasiment qualifiée pour le tournoi. Le Belge Paul Put, nommé en mars dernier, est en passe d’atteindre son premier objectif.
Plusieurs centaines de manifestants et des forces de l’ordre se sont affrontés le 23 octobre à Conakry, au début d’une manifestation de l’opposition guinéenne interdite par les autorités.
L’éviction de Kèlèfa Sall de ses fonctions de président de la Cour constitutionnelle a créé des remous entre l’opposition et le camp au pouvoir. Le haut magistrat revient pour Jeune Afrique sur les conditions de son limogeage, dont il attribue l’origine à ses relations difficiles avec Alpha Condé.