Le 5 septembre prochain, cela fera trois ans que Mamadi Doumbouya a pris le pouvoir. Depuis Istanbul où il s’est exilé, Alpha Condé caresse l’espoir de le reconquérir et continue de gérer à distance sa formation politique.
Le FNDC, collectif créé en 2019 pour s’opposer à un troisième mandat du président Alpha Condé, a continué à opérer après l’arrivée de Mamadi Doumbouya au pouvoir. Les autorités ont prononcé sa dissolution en 2022 après avoir interdit toute manifestation.
Le 31 juillet, les onze accusés dans le procès du massacre du 28 septembre 2009 seront fixés sur leur sort par le tribunal de Dixinn, à Conakry. Une échéance que l’ex-putschiste Moussa Dadis Camara attend avec fébrilité.
La capitale sénégalaise abrite une forte communauté guinéenne, mais aussi des opposants qui ont fui le régime de Mamadi Doumbouya, comme d’autres avant celui de Lansana Conté.
L’ancien chef d’état-major général des armées est décédé fin juin, quelques jours seulement après avoir été condamné à 5 ans de prison. Retour sur les zones d’ombre d’une affaire qui embarrasse les autorités.
L’ACTU VUE PAR – L’ancien Premier ministre guinéen, qui fut l’opposant numéro un à Alpha Condé, ne ménage pas Mamadi Doumbouya. Il espère mobiliser l’opinion publique pour que la transition s’achève, comme promis, à la fin de l’année.
Le président du tribunal a annoncé cette date après les dernières plaidoiries et les ultimes prises de parole des différents accusés, dont l’ex-chef de la junte, Moussa Dadis Camara, qui continue de clamer son innocence.
L’information a été annoncée par un communiqué du tribunal militaire de Conakry, qui venait de le condamner à cinq ans d’emprisonnement pour « désertion à l’étranger et détention d’armes de guerre ».
En Guinée, deux membres de la Haute autorité de la communication ont été condamnés à de la prison ferme pour avoir affirmé que le chef de la junte avait donné de l’argent à des organes de presse qui se montraient critiques à son égard.
Alors que la Société générale a entamé un retrait progressif d’Afrique, la mise en vente de sa filiale guinéenne suscite des intérêts à Kigali. Coulisses.
Un accord crucial pour l’avenir du secteur bauxitique guinéen vient d’être signé. En association avec Chinalco et Conakry, le leader mondial de la production d’aluminium ambitionne de produire localement 2 millions de tonnes d’alumine d’ici à septembre 2026.
S’est-il rendu ou a-t-il été arrêté ? L’ancien puissant chef d’état-major général des armées guinéen est entre les mains de la justice militaire, détenu au secret. Comme plusieurs de ses proches, il doit répondre de plusieurs chefs d’inculpation.
La défense de l’ancien chef de la junte a plaidé l’acquittement le 10 juin, au motif qu’il serait étranger au bain de sang et aurait tout fait pour l’empêcher.
Un procès contre l’homme d’affaires Vincent Bolloré a été requis par le Parquet national financier français pour corruption dans l’attribution frauduleuse de la gestion des ports de Lomé au Togo et de Conakry en Guinée, entre 2009 et 2011.
Le ministre russe des Affaires étrangères est arrivé lundi à Conakry. D’après une agence russe, il pourrait ensuite se rendre au Tchad et au Burkina Faso.
Parce que ni la gouvernance ni leurs conditions de vie n’ont changé depuis le coup d’État du 5 septembre 2021, nombreux sont les Guinéens qui s’interrogent sur la légitimité et l’intérêt d’une transition qui s’éternise.
De nombreuses maisons détruites par l’explosion du principal dépôt d’hydrocarbures de Conakry, dans la nuit du 17 au 18 décembre 2023, n’ont toujours pas été reconstruites. Un cauchemar pour leurs habitants, alors que la saison des pluies a démarré.
Mines, dépendance à l’égard de la Chine, industrialisation, incendie du dépôt pétrolier… Malgré les défis qui persistent, le ministre guinéen du Plan et de la Coopération internationale se félicite de la transformation à l’œuvre dans son pays.
Prolongation de la transition, relations avec la Cedeao, pénuries d’électricité, Simandou… De passage à Kigali, où il a pris part à l’Africa CEO Forum, le Premier ministre guinéen a répondu aux questions de Jeune Afrique.
Alors que des pourparlers étaient en cours pour apaiser les tensions entre les journalistes et le pouvoir, le ministre de l’Information et de la Communication a annoncé le retrait de l’agrément de plusieurs groupes de presse critiques envers la junte.
Le procureur estime que l’ex-chef de la junte et six autres responsables militaires ou gouvernementaux sont coupables de crimes contre l’humanité. Parole à la défense à partir du 27 mai.
Bientôt trois ans que Mamadi Doumbouya préside aux destinées de son pays. Mais l’enthousiasme suscité par son coup de force est depuis longtemps retombé. Enquête sur un général muré dans son palais et ses certitudes, dont l’ambition est de remettre la Guinée « sur les rails ».
Au pouvoir depuis bientôt trois ans, le président de transition de la Guinée s’est entouré de militaires et de quelques amis de longue date… Et ils ne sont pas nombreux à pouvoir revendiquer une réelle influence au sommet de l’État.
Une coalition de l’opposition a demandé samedi 18 mai à la junte au pouvoir en Guinée d’organiser des élections pour rendre le pouvoir aux civils d’ici la fin de 2024, en appelant à des manifestations pour faire pression sur les militaires.
François Soudan, directeur de la rédaction de JA, revient pour RFI sur les difficultés croissantes que connaît actuellement le président de la transition guinéenne. Difficultés sur lesquelles notre correspondant à Conakry, Diawo Barry, a enquêté.
Tous trois ont été renversés par l’armée. Et si la situation de chacun est aujourd’hui différente, les présidents déchus du Niger, du Gabon et de Guinée refusent de démissionner. L’analyse de François Soudan.
Le tribunal de Dixinn, qui juge depuis septembre 2022 le massacre de 2009 au stade de Conakry, a clos ce 23 avril les débats et annoncé l’ouverture prochaine de la phase des réquisitions et plaidoiries. Avant l’ultime bataille, les différents camps affutent leurs armes.
Après des semaines de suspension, le procès du massacre du 28 septembre 2009 a repris le 15 avril. Moussa Dadis Camara a de nouveau été confronté à son ex-aide de camp, Toumba Diakité, et à Marcel Guilavogui.
Ce lundi 15 avril ont débuté les confrontations de certains accusés dans le procès du massacre du stade de Conakry. Le capitaine Moussa Dadis Camara nie en bloc les accusations.