Oleg Deripaska, proche du président russe Vladimir Poutine et actionnaire majoritaire de UC Rusal, figure parmi les 24 personnalités russes sanctionnées par les États-Unis. L’entreprise est un acteur majeur de l’exploitation de la bauxite en Guinée.
Six militants politiques issus des rangs de la majorité comme de l’opposition ont été placés sous mandat de dépôt ce mercredi. Trois autres personnes sont en fuite. Tous sont accusés d’« incitation à la haine ethnique » dans le cadre des violences postélectorales.
Rachid Ndiaye, le ministre guinéen de la Communication, a été reçu à l’Élysée lors de sa visite à Paris, fin mars. Il s’est longuement entretenu avec Franck Paris, le conseiller Afrique du président français.
Violences post-électorales, accusations de fraude aux élections, éventuel troisième mandat d’Alpha Condé… De passage à Paris pour une « visite d’information », le ministre guinéen de la Communication, Rachid Ndiaye, a répondu aux questions de Jeune Afrique.
Au terme d’un entretien avec le président Alpha Condé, ce lundi, le chef de file de l’opposition, Cellou Dalein Diallo, a appelé à mettre un terme aux manifestations organisées depuis les élections communales du 4 février.
Le 26 mars 1984 s’éteignait Ahmed Sékou Touré, le premier président de la Guinée indépendante, après un règne d’un quart de siècle. Trente-quatre plus tard, son bilan suscite toujours la controverse parmi les Guinéens. Si certains se souviennent avant tout de son « Non à De Gaulle », d’autres rappellent les nombreuses exactions de l’ancien chef de l’État.
Des milliers de personnes en larmes ont suivi lundi à Conakry la procession funéraire de quatre personnes tuées la semaine dernière lors de manifestations de l’opposition.
Un violent incendie a ravagé le marché de Madina, à Conakry, dans la nuit de samedi à dimanche. Aucune victime n’est à déplorer, mais les flammes ont causé d’important dommages matériels, notamment en raison des difficultés d’accès.
Après le défilé d’un groupe se présentant comme des « donzos » en marge d’une rencontre du parti au pouvoir, dimanche à Conakry, de nombreuses voix s’élèvent au sein de la classe politique et de la société civile pour s’inquiéter de l’instrumentalisation de ces chasseurs traditionnels.
Le Syndicat libre des enseignants et chercheurs de Guinée (SLECG) et le gouvernement ont signé mardi soir un accord qui met fin à un mois de grèves, de cours suspendus dans les établissements scolaires et de manifestations. La crise sociale étant jugulée, reste la crise politique.
L’émigration de la jeunesse guinéenne est en constante augmentation. Un phénomène qui, en plus de jeter des milliers de jeunes sur les routes meurtrières de la migration vers l’Europe, devrait interpeller la classe politique sur l’horizon qu’elle parvient à offrir aux jeunes du pays.
Reprise bien amorcée et aura internationale retrouvée, le pays affichait ces deux dernières années un front plutôt serein. Mais depuis janvier, la grogne sociale monte. Quant au climat politique, après les locales et avant les législatives, en septembre, il est de nouveau agité.
Relance économique, inégalités sociales, emploi des jeunes, infrastructures, place de la Guinée sur le plan international… Le Premier ministre guinéen répond à Jeune Afrique sur les grands défis face auxquels le pays est confronté.
Le scrutin local du 4 février a déçu nombre d’électeurs et d’observateurs, qui l’ont estimé trop politisé. Les partis vont-ils pour autant se remettre en question ?
Président fondateur du Bloc libéral (BL) et candidat déclaré à la présidentielle en 2020, Faya Millimouno estime que le fait de n’avoir jamais été élu à aucun mandat est « un gros avantage sur ceux qui ont déjà été au pouvoir ».
Avec un nouveau plan stratégique, des dépenses maîtrisées et des investissements en forte hausse, la croissance est de retour et semble pérenne. Le grand défi, désormais, est qu’elle soit partagée.
Alpha Condé en a fait l’un de ses chantiers prioritaires : développer la culture de café et d’anacarde. L’objectif est à la fois social – développer un secteur à fort besoin de main-d’oeuvre – et économique – faire rentrer des devises dans les caisses de l’État.
Avocats, médecins ou fonctionnaires la semaine, chefs d’exploitation le week-end… Enquête sur la double vie active de ces néoentrepreneurs qui font des affaires à la ferme.
La production du stratégique minerai est en plein essor dans l’ouest du pays, de même que les projets d’infrastructures logistiques et de raffineries. Comme ceux de la Société minière de Boké (SMB).
Lancée en 1988 sous le nom de Sotra-Nord pour commercialiser des camions Renault, l’entreprise s’est diversifiée et compte désormais parmi les poids lours du secteur du transport en Guinée.
« Culture-Infos-Sport », la chaîne créée à Conakry par le patron de Groupe Business Marketing, prend ses marques et confirme sa vocation internationale.
Le ministre de la Communication revient pour Jeune Afrique sur les récentes critiques dont le gouvernement guinéen a été la cible, après la suspension d’une radio privée en novembre, et l’interdiction par le chef de l’État de donner la parole à un leader syndical.
Manuels scolaires, albums pour les tout-petits ou romans pour les ados, Aliou Sow, PDG-fondateur des éditions Ganndal en a fait sa spécialité. Portrait.
En 2017, Conakry a été désignée « capitale du mondiale du livre » par l’Unesco. Elle passera la main à Athènes, en avril prochain. Que restera-t-il ce cette année marquée par de nombreux événements culturels, en particulier littéraires ? De nombreux jalons et, surtout, la flamme de l’envie de lire allumée dans le cœur de nombreux jeunes Guinéens.
À seulement 200 km de la capitale, en passant par Boffa et le lac de Koba, échappée belle jusqu’à la plus longue et la plus emblématique plage de sable blanc du pays.
De Paris à Marseille, la compagnie poursuit sa tournée triomphale en France. Pendant ce temps, les athlètes et apprentis acrobates qui s’apprêtent à rejoindre la troupe s’entraînent à Conakry.
La « journée ville morte », lancée à l’appel de l’opposition, couplée à une grève du syndicat des enseignants a paralysé Conakry, ce lundi. Le centre-ville de Kaloum, habituellement calme, n’a pas été épargné par les manifestations de jeunes, excédés par la fermeture des classes depuis un mois.
Des vêtements blancs, couleur de deuil, et un foulard rouge pour marquer leur détermination : 5 000 à 10 000 femmes ont marché, mercredi 7 mars, dans les rues de la capitale guinéenne, pour dénoncer des « violences policières meurtrières » lors des manifestations politiques.