Selon des informations confirmées à Jeune Afrique, les derniers détails de l’accord prévoyant l’investissement de Baowu dans le groupement Winning ont été réglés le 13 avril au soir. Cette entente ouvre la voie à la mise en valeur du plus grand gisement de fer non encore exploité dans le monde.
Face aux délestages récurrents et à la montée de la grogne sociale, le président guinéen cherchait à s’attacher les services du géant turc de l’énergie, Karpowership. Alors que les négociations étaient sur le point d’aboutir, Conakry s’est retrouvé dos au mur. Explications.
Plus d’un demi-siècle après sa découverte, le gisement de fer du Simandou semble enfin sur le point de passer à la phase opérationnelle. Décryptage en infographies de ce dossier complexe et de ses principaux acteurs, d’Alpha Condé à Mamadi Doumbouya, en passant par Rio Tinto, Beny Steinmetz et Nicolas Sarkozy.
Tombeur d’Alpha Condé en 2021, le président de la transition a remplacé ces instances locales par des personnalités qu’il a nommées lui-même. Ses détracteurs dénoncent une manœuvre politicienne.
Après que le milliardaire américano-canadien a trouvé du cuivre à Kamoa-Kakula, en RDC, en 2009, il s’est aventuré en Guinée, à la frontière du Liberia et de la Côte d’Ivoire. Désormais dos au mur dans le gisement du Mont Nimba, le magnat des mines use de tous les canaux pour mettre son fer sur les rails.
Face aux blocages, le magnat a décidé de reprendre en main son projet de mine de fer en Guinée. De Conakry à Monrovia en passant par Washington, il a mobilisé son réseau pour faire pression sur les autorités guinéennes et libériennes.
À la tête d’Ivanhoe Mines, le tycoon américano-canadien a su s’imposer parmi les figures incontournables du cuivre mondial. C’est par la RDC qu’il est entré sur le continent, au début des années 2000, avant d’étendre son empire en Guinée, dix ans plus tard.
Les principaux partis d’opposition ont donné à la junte guinéenne jusqu’au 31 décembre pour rendre le pouvoir aux civils. En plus de deux ans de transition, peu a été fait.
Sujets sensibles à Conakry, la restructuration de la Société nationale du pétrole et la nomination de son directeur général font l’objet d’intenses négociations à la présidence. Jeune Afrique vous en dévoile les coulisses.
Nommé à la fin de février par le président de la transition, Mamadi Doumbouya, cet économiste précocement converti à la politique est propulsé sur le devant de la scène dans un contexte délicat.
Le tribunal qui juge le procès historique du massacre du 28-Septembre a décidé de remettre au moment du jugement une éventuelle requalification des faits en crimes contre l’humanité.
L’acquisition du producteur d’énergie indépendant pour plus d’un milliard de dollars donne naissance au plus grand producteur privé de renouvelable en Afrique. Cette transaction constitue le « deal de l’année » décerné à l’occasion de notre classement des 500 champions africains.
Le chef de la compagnie nationale d’électricité a été limogé, ont annoncé samedi 16 mars les autorités guinéennes, après des coupures ayant provoqué des manifestations.
Après de longues années d’attente, les opérateurs miniers ont enfin démarré la construction de la ligne ferroviaire censée assurer le transport du minerai jusqu’au littoral.
À la suite de la composition, le 13 mars, du gouvernement dirigé par Bah Oury, le portefeuille des Mines et de la Géologie a changé de patron. Moussa Magassouba a cédé sa place à Bouna Sylla qui présidait, jusqu’à sa nomination, le conseil d’administration de la Compagnie du TransGuinéen (CTG).
La composition du gouvernement a été annoncée ce 13 mars, deux semaines après la nomination de Bah Oury à la primature. Mais la nouvelle équipe porte plus la marque de la présidence que la sienne.
Ce mercredi 13 mars, le nouveau chef du gouvernement a promis que la lumière serait faite sur les circonstances du décès de deux jeunes tués par balle, lors de manifestations contre les coupures du courant à Kindia.
Épicentre de la contestation sous Lansana Conté puis sous Alpha Condé, cette vaste commune de Conakry rumine un fort sentiment d’injustice et demeure un champ de bataille où s’affrontent pouvoir et opposition.
La suspension du mouvement survient après la remise en liberté de Sekou Jamal Pendessa, un responsable syndical qui était détenu depuis plus d’un mois.
Le président de la transition guinéenne a nommé par décret, le mardi 27 février, Amadou Oury Bah au poste de Premier ministre. Ce fin connaisseur de la politique guinéenne succède à Bernard Goumou, remercié avec son gouvernement il y a une semaine.
La grève générale illimitée lancée par les centrales syndicales vise à obtenir la baisse des prix des denrées de première nécessité, la fin de la censure médiatique et la libération d’un syndicaliste.
Imposées il y a trois mois, elles ont été levées dans la nuit de jeudi à vendredi 23 février, quatre jours après la dissolution du gouvernement de Bernard Goumou.
Quelques jours après la dissolution du gouvernement par le général Mamadi Doumbouya, d’intenses négociations se poursuivent. Et le choix du futur Premier ministre fait particulièrement débat.
Le tribunal de Dixinn a requis six mois d’incarcération contre le syndicaliste, ainsi qu’une amende contre Sekou Jamal Pendessa, qui est lui secrétaire général du SPPG. Tous deux sont poursuivis en raison de leur engagement contre la censure des médias et des réseaux sociaux.
Dans un communiqué, le président de la transition guinéenne a annoncé la dissolution du gouvernement. Il met ainsi fin au bras de fer qui opposait le Premier ministre au garde des Sceaux.
Voilà bientôt deux ans que le dernier Premier ministre d’Alpha Condé a été arrêté. Pourtant, son procès s’enlise et sa remise en liberté, ordonnée par la Cour de justice de la Cedeao, est restée lettre morte.
Alors qu’il avait décidé de se séparer de Karpowership début 2023, après la fin du contrat du groupe, le général Mamadi Doumbouya s’est lancé dans une opération séduction pour faire revenir les bateaux flottants du turc à Conakry.
En Guinée, nommé ministre de l’Enseignement technique et de la Formation professionnelle par Mamadi Doumbouya, cet ancien entrepreneur passé par les Nations unies s’échine à faire progresser un secteur jusque-là délaissé. Et connaît, contre toute attente, quelques succès.