Selon les résultats provisoires publiés jeudi soir par la Ceni, le président guinéen sortant, Alpha Condé, devance nettement tous ses concurrents et pourrait même remporter la présidentielle du 11 octobre dès le premier tour.
Peu avant la publication des premiers résultats partiels du premier tour de la présidentielle guinéenne du 11 octobre, lesquels ont placé nettement en tête mercredi soir le président sortant Alpha Condé, son principal rival, Cellou Dalein Diallo, a annoncé qu’il se retirait du processus électoral.
Les résultats nationaux du premier tour de l’élection présidentielle de dimanche en Guinée ne devraient pas être connus avant la fin de la semaine au plus tôt, a déclaré mercredi 14 octobre la commission électorale. Selon elle, le scrutin a fortement mobilisé : une participation de quelque 75% a été enregistrée.
Le chef de la Mission d’observation électorale de l’Union européenne, Frank Engel, revient pour Jeune Afrique sur le premier tour du scrutin présidentiel en Guinée qui s’est déroulé le 11 octobre.
La tension ne cesse de monter en Guinée au lendemain de la demande par les sept adversaires du chef de l’État sortant Alpha Condé de l’annulation du premier tour de la présidentielle.
L’Union des forces républicaines (UFR) a décidé lundi de se retirer du processus électoral en Guinée, au lendemain de la présidentielle du 11 octobre. Entretien exclusif avec son candidat, Sidya Touré.
À Conakry et dans le reste du pays, les Guinéens se sont déplacés en masse dimanche pour choisir leur futur président. Un scrutin placé (pour le moment) sous le signe de la concorde, même si le défi de la transparence reste à relever pour des résultats attendus d’ici à cinq jours. Reportage.
À Conakry, les Guinéens ont répondu présent dimanche à l’ouverture des bureaux de vote de la présidentielle qui devait départager le président sortant Alpha Condé et son principal rival, Cellou Dalein Diallo. Reportage.
Les Guinéens se présentaient nombreux dimanche à l’ouverture des bureaux de vote pour l’élection présidentielle en Guinée, avec des retards par endroits dus notamment à l’affluence, ont constaté les journalistes de l’AFP.
Les affrontements entre militants de l’opposition pro-Cellou Dalein Diallo et ceux du pouvoir d’Alpha Condé se sont concentrés jeudi et vendredi à Conakry dans le marché de Madina. Reportage.
À la veille du scrutin, le chef de l’État sortant se voit déjà tourner la page Ebola et entamer un second quinquennat plus ambitieux.
Mais il lui faudra d’abord affronter sept autres candidats, dont son plus sérieux adversaire, Cellou Dalein Diallo.
Hormis Alpha Condé et Cellou Dalein Diallo, dont le duel monopolise la campagne et l’attention médiatique, six autres candidats sont aussi dans la course à la magistrature suprême.
Les appels au calme se multipliaient vendredi en Guinée après deux jours de violences électorales, à 24 heures d’une élection présidentielle dont l’opposition menace de contester les résultats, alors que le camp du sortant Alpha Condé le donne vainqueur dès le premier tour.
Alors que les Guinéens sont appelés à choisir leur président ce dimanche 11 octobre, les affrontements s’intensifient entre les militants du parti au pouvoir et ceux de l’opposition.
Deux Guinéens sont morts jeudi 8 octobre lors de heurts entre les partisans du parti au pouvoir et ceux de Cellou Dalein Diallo. Conakry restait vendredi en proie aux violences.
Le scrutin présidentiel se déroulera comme prévu dimanche et Cellou Dalein Diallo, déjà au coude à coude avec Alpha Condé en 2010, compte cette fois prendre sa revanche. Quitte à sceller une alliance risquée avec l’imprévisible Moussa Dadis Camara…
Alors que le premier tour de l’élection présidentielle guinéenne approche, le réseau Afrobaromètre a scruté lors d’une enquête d’opinion le ressenti des Guinéens à l’approche du scrutin. Interview d’un des auteurs de l’enquête, Djiba Kaba.
La Commission électorale nationale indépendante en Guinée (Ceni) a assuré mercredi 7 octobre être en mesure de tenir la présidentielle à la date prévue, c’est-à-dire dimanche. L’opposition avait de son côté demandé un report, faisant état de dysfonctionnements et d’anomalies.
Selon l’Organisation mondiale de la santé (OMS), aucun cas d’Ebola n’a été signalé la semaine se terminant le 4 octobre en Guinée et en Sierra Leone, les deux pays encore touchés par l’épidémie. Une première depuis un an et demi.
Alors que la Ceni a affirmé qu’elle serait en mesure d’organiser l’élection présidentielle ce dimanche, le président dresse son bilan, répond aux attaques et se déclare prêt à reprendre, s’il est élu, une irrésistible marche en avant.
À la veille de l’élection présidentielle et comme c’était prévisible, compte tenu des enjeux – chacun jouant un peu son sort et pas seulement les candidats déclarés -, on note une escalade dans la situation politique et sociale en Guinée.
À cinq jour du premier tour de l’élection présidentielle prévu le 11 octobre, l’opposition en Guinée a affirmé qu’elle ne boycottera pas, tout en appelant à corriger des « dysfonctionnements importants » dans le processus risquant d’entacher le scrutin.
Fils et chargé de mission du président guinéen, Mohamed Alpha Condé ferait, à en croire Le Parisien et l’AFP, l’objet depuis la fin du mois de mai d’une enquête de police concernant le financement présumé de ses activités lors de ses passages à Paris.
À N’Zérékoré, des affrontements entre partisans du président Alpha Condé, candidat de la majorité en campagne pour le scrutin du 11 octobre, et sympathisants de candidats de l’opposition dont son principal adversaire, Cellou Dalein Diallo, ont fait un mort et 80 blessés.
De violents affrontements entre militants du parti au pouvoir, le RPG Arc-en-ciel, et ceux de l’Union des forces démocratiques de Guinée (UFDG, opposition), ont éclaté vendredi 2 octobre et se sont poursuis samedi, à Nzérékoré. Bilan : au moins 17 blessés, dont 14 par balles.
Dans son numéro 2856 du 4 au 10 octobre, Jeune Afrique revient sur la préparation de l’élection présidentielle en Guinée et la promesse du président Alpha Condé d’organiser un scrutin transparent.
Patronne d’Allo, un important groupe de télécommunications et de médias, la Franco-Guinéenne Chantal Cole, qui géra la communication du président Lansana Conté dans les dernières années de sa vie, travaille aujourd’hui à la réélection d’Alpha Condé, l’ancien adversaire de celui-ci.
L’opposition guinéenne a réclamé jeudi le report pour au moins une semaine du premier tour de l’élection présidentielle prévu le 11 octobre. Elle a évoqué des « problèmes absolument sérieux » risquant d’entacher la crédibilité du scrutin.
Le ministre guinéen de la Justice, Me Cheick Sacko, a confirmé à Jeune Afrique que le procès des présumés auteurs du massacre du 28 septembre 2009 en Guinée se tiendra bien en 2016. Soit sept ans après les faits.