À Conakry, les autorités de transition ont décidé de poursuivre l’ex-président et un militant de son parti, Fodé Moussa Mara, pour « trahison ». Ce qui porte à trois le nombre de procédures ouvertes contre Alpha Condé depuis sa chute, en septembre 2021.
Alpha Oumar Diallo était étudiant lorsque le président de l’époque fit incarcérer son père, premier secrétaire général de l’OUA. Diallo Telli périra sept mois plus tard, en 1977, dans les geôles du sinistre camp Boiro. À un jet de pierre de la maison familiale où a eu lieu cet entretien.
Condamné par la justice suisse pour corruption en Guinée, le milliardaire franco-israélien réapparaît en Italie, où son nom est lié au rachat suspect de la plus grande raffinerie de pétrole du pays.
À la manœuvre dans plusieurs procédures visant des dignitaires du régime déchu d’Alpha Condé, le procureur spécial près la Cour de répression des infractions économiques et financières (Crief) fait régulièrement parler de lui depuis le putsch de 2021.
De nouvelles mesures très strictes ont été prises au sein de la plus grande prison guinéenne, où les gendarmes et des éléments des Forces spéciales montent désormais la garde.
Après avoir lancé, le 12 août, l’Union nationale des patriotes de Guinée (UNPG), l’ancien diplomate et candidat déclaré à la présidentielle part à la conquête de la diaspora guinéenne d’Europe.
Ce lundi 13 novembre, à Conakry, le procès du massacre du 28 septembre 2009 a repris au tribunal de première instance de Dixinn, mais sans l’accusé Claude Pivi, qui s’est évadé.
Le procès historique du massacre de septembre 2009 va reprendre le 13 novembre, neuf jours après l’opération commando qui a extrait de prison quatre des accusés, dont Moussa Dadis Camara.
Une semaine après son évasion spectaculaire de la Maison centrale de Conakry, ce militaire mis en cause dans le massacre du 28 septembre 2009 court toujours. Sa tête est désormais mise à prix par les autorités guinéennes.
Le fugitif est toujours en cavale après l’opération commando menée le 4 novembre à la prison centrale de Conakry. Moussa Dadis Camara et trois autres prisonniers jugés pour le massacre du 28 septembre 2009 sont, eux de retour derrière les barreaux.
Un commando a fait irruption dans la grande prison de Conakry, samedi 4 novembre, pour en exfiltrer l’ancien président et trois de ses codétenus. En quelques heures, trois fugitifs ont été rattrapés. Récit de ces heures durant lesquelles la Guinée a retenu son souffle.
Une soixantaine de militaires et de membres du personnel pénitentiaire ont été radiés à la suite de la tentative d’évasion, samedi 4 novembre, de l’ex-président Moussa Dadis Camara et de plusieurs de ses co-détenus.
La Guinée continue de découvrir les détails de la rocambolesque sortie de prison, samedi 4 novembre, de quatre accusés du procès du massacre du 28 septembre 2009.
Auteur et essayiste, l’ancien ministre s’est fait le porte-plume d’un migrant guinéen, Mamadou Sow, qui a parcouru 10 000 kilomètres pour rejoindre la France.
L’ancien chef de la junte guinéenne, qui s’est échappé ce samedi 4 novembre à l’aube de la plus grande prison de Conakry, a été arrêté et remis derrière les barreaux.
L’ancien chef de la junte guinéenne et au moins deux de ses co-accusés dans le procès du massacre du 28 septembre 2009 ont réussi, ce samedi 4 novembre à l’aube, à s’échapper de la plus grande prison de Conakry.
Le Centre d’innovation et de recherche pour le développement (CIRD) a organisé fin octobre, à Conakry, un colloque pour célébrer le soixantième anniversaire de la création de l’Organisation de l’unité africaine (OUA). Sa fondatrice, Safiatou Diallo, revient sur les enjeux actuels du panafricanisme.
Alpha Condé a été chassé du pouvoir à la suite d’un coup d’État en 2021. Pourtant, contrairement à celles des autres pays du Sahel, l’économie guinéenne résiste. Explications.
Handicapée par des grèves intempestives, l’entreprise minière qui exploite la bauxite dans la préfecture de Boffa (à quelque 140 km à l’ouest de Conakry) suspend ses activités, et renvoie temporairement une bonne partie de son personnel. Explications.
Mali, Burkina Faso, Guinée et maintenant Niger. Depuis trois ans, les pays d’Afrique de l’Ouest sont frappés par une série de coups d’État. Si ces prises de pouvoir par les armes ont isolé diplomatiquement les juntes, elles ont également eu de lourdes conséquences pour les économies de la sous-région.
Le 16 octobre, la Cour de justice de la Cedeao a reconnu l’illégalité de la détention de l’ancien Premier ministre guinéen Ibrahima Kassory Fofana et de deux de ses ex-collègues au gouvernement. Elle ordonne leur remise en liberté.
Le 17 octobre, c’est un ancien journaliste de la BBC qui est venu raconter devant le tribunal de Dixinn comment il a survécu au déferlement de violence au stade de Conakry, il y a quatorze ans. Un témoignage accablant.
Treize journalistes arrêtés le 16 octobre pour avoir exigé, dans la rue, la levée de restrictions pesant sur des sites d’information ont finalement été libérés en attendant la tenue de leur procès. Après avoir suscité l’espoir, les nouvelles autorités sont soupçonnées de vouloir museler les médias.
Ces professionnels des médias ont été interpellés par les forces de sécurité pour « participation délictueuse à un attroupement illégal ». Ils protestaient contre le blocage du site Guinée Matin.
Après une courte idylle avec le chef de la junte, les responsables du Front national pour la défense de la Constitution (FNDC) ont pris le chemin de l’exil. Mais depuis Paris, Bruxelles ou Washington, ils continuent à militer pour une transition brève et inclusive.
Le 28 septembre 2022 s’ouvrait le procès du massacre du stade de Conakry. Retour sur les moments clés de cette procédure hors normes, marquée par la confrontation entre l’ancien président Moussa Dadis Camara et Toumba Diakité, l’homme qui lui a tiré une balle dans la tête il y a quatorze ans.
Présent à New York dans le cadre de l’Assemblée générale des Nations unies, le président guinéen de la transition a été à l’offensive diplomatique. Objectif : s’assurer une crédibilité et une stature internationale. Coulisses.
Très en verve à la tribune des Nations unies, le président guinéen a prononcé un discours incisif, dénonçant l’échec du modèle démocratique occidental appliqué à l’Afrique. Il faut, a-t-il insisté, cesser de « traiter les Africains comme des enfants ».
À dix jours de la rentrée judiciaire, le ministre guinéen de la Justice est englué dans un bras de fer avec les magistrats qui se plaignent de ses ingérences à répétition.
En entérinant sa volonté d’investir dans le projet de mine de fer mené par Winning Consortium Simandou dans l’est de la Guinée, le géant chinois de l’acier permet à Pékin de sécuriser son approvisionnement.