Les Guinéens ont voté samedi dans le calme pour les premières élections parlementaires depuis plus de dix ans dans leur pays, un scrutin à tour unique organisé dans un contexte tendu après des violences pré-électorales, avec l’espoir de sortir d’une transition agitée.
Les Guinéens se rendaient aux urnes samedi pour les premières élections parlementaires depuis plus de dix ans dans leur pays, dans un contexte tendu après des violences pré-électorales.
Les Guinéens ont commencé à voter samedi matin pour élire les 114 députés de leur Assemblée nationale, un scrutin repoussé depuis près de trois ans pour tourner la page d’une transition agitée, ont constaté des journalistes de l’AFP à Conakry.
Quatre ans après les faits, de nombreux Guinéens restent traumatisés par le massacre du 28 septembre 2009. Ce jour-là, au moins 157 personnes sont tuées, des centaines blessées et des dizaines de femmes violées. Aujourd’hui, huit militaires sont inculpés, dont sept personnalités de haut rang, mais la justice a encore beaucoup à faire.
La campagne électorale des législatives s’est achevée dans le calme, jeudi. Une trentaine de listes de partis et de coalitions se présentent au scrutin prévu samedi.
D’après des notes des services de renseignements français et américains, consultées par l’hebdomadaire satirique « Le Canard Enchainé », des opérations de déstabilisation du régime du président Alpha Condé seraient actuellement en préparation en Guinée.
Après deux jours de violence dans la banlieue de Conakry, les forces de l’ordre se sont déployées, mardi, sur les principales artères traversant des quartiers réputés comme des fiefs de l’opposition. Les affrontements qui précèdent les élections législatives prévues le 28 septembre ont déjà faits au moins un mort et de nombreux blessés.
Suite à l’annulation de l’ouverture du bureau de Herbert Smith Freehills en Guinée, dont Salimatou Diallo devait être la directrice, cette dernière a décidé de lancer son propre cabinet d’avocats à Conakry.
En pleine campagne pour les élections législatives guinéennes, prévues le 28 septembre, des violences ont eu lieu, lundi 23, à Conakry. Selon un bilan officiel, une personne a été tuée et plus de 70 blessées, dont deux par balle.
À cinq jours des élections en Guinée, qui ont été reportées au 28 septembre, la tension monte à Conakry et dans sa banlieue, où des heurts ont éclatés, lundi, faisant 24 blessés légers. Ces incidents ont eu lieu alors que des centaines de supporteurs de Cellou Dalein Diallo, principal opposant au président Alpha Condé, avaient érigé des barricades et jeté des pierres sur des voitures de police.
Le report des élections législatives, du 24 au 28 septembre en Guinée, a relancé la campagne électorale. À Conakry, beaucoup considèrent que cette décision a permis d’éviter des violences qui avaient éclaté lors des précédents scrutins.
La campagne pour les élections législatives en Guinée, qui devait prendre fin dimanche soir, a été prolongée jusqu’à jeudi après le report du scrutin à samedi, a-t-on appris auprès de la Commission électorale nationale indépendante (Céni).
Un report de quatre jours des élections législatives en Guinée, du 24 au 28 septembre, a permis samedi de lever in extremis un blocage qui persistait entre la majorité et l’opposition sur l’organisation du scrutin.
Les discussions entre partis guinéens et la communauté internationale sur les réclamations de l’opposition avant les législatives du 24 septembre n’ont pu se conclure vendredi après plusieurs heures de débat et se poursuivront samedi, ont indiqué des participants.
Il aura fallu presque trois ans avant que le mirage devienne réalité. Trois ans de tensions et de bras de fer politique… Pour que tout soit prêt pour l’élection du 24 septembre en Guinée, le pouvoir et l’opposition ont mis de l’eau dans leur vin. Et c’est tout un pays qui retient son souffle.
L’opposition guinéenne ne descendra pas dans les rues de Conakry, le 19 septembre, comme annoncé. La manifestation de protestation contre les conditions de préparation des législatives du 24 septembre a été annulée mardi par les organisateurs.
La Guinée a confié à Bolloré Africa Logistics la construction de la ligne ferroviaire Conakry-Kagbélen et l’acquisition du matériel roulant. Un projet de 140 millions d’euros.
Un programme visant à mesurer l’efficacité des traitements anti-rétroviraux (ARV) administrés aux malades du sida en Afrique, afin de mieux les traiter et de contenir l’épidémie, a été lancé vendredi 13 septembre à Abidjan.
L’opposition guinéenne a appelé dimanche à manifester dans tout le pays à partir de jeudi pour dénoncer la mauvaise préparation des législatives prévues le 24 septembre et sans cesse reportées depuis près de trois ans.
Trois ans après la présidentielle, la Guinée s’apprête à organiser des législatives très attendues pour doter le pays d’une Assemblée élue. En marge de la conférence de presse tenue le 12 septembre à Paris, Amara Camara, l’ambassadeur de Guinée en France, a assuré que tout était prêt pour des élections apaisées. Et ce, malgré la menace de l’opposition politique de reprendre les manifestations. Interview.
Annoncée en 2012, prévue début 2013 puis reportée, l’ouverture du bureau guinéen de Herbert Smith Freehills n’aura pas lieu. Le cabinet d’avocat international serait en train de remettre à plat sa stratégie africaine.
Plus de 70 observateurs de l’Union européenne (UE) seront déployés en Guinée pour les élections législatives du 24 septembre, dans le cadre d’une mission dirigée par l’eurodéputé roumain Cristian Preda, a annoncé vendredi l’UE à Conakry.
Quatre jours après son lancement, la campagne pour les élections législatives du 24 septembre en Guinée démarre timidement. Le scrutin a été à maintes reprises repoussé depuis bientôt trois ans.
Selon « Bloomberg », la Chine serait prête à financer un chemin de fer et un port dans le cadre du projet d’extraction de fer du groupe minier Rio Tinto dans le Simandou, en Guinée. Le coût total du projet s’élève à plus de 10 milliards de dollars.
La Guinée et Aggreko ont signé un accord d’un montant de 10 millions de dollars par lequel l’entreprise britannique s’engage à fournir 50 mégawatts supplémentaires à la Guinée durant six mois.
Avec la mise en accusation, le 31 juillet, du commandant Aboubacar Sidiki Camara, dit « De Gaulle », dans une affaire de torture, la Guinée compte désormais quatre haut-responsables inculpés depuis le début de l’année. Un sacré coup pour la justice guinéenne, même si certains prévenus, comme Claude Pivi ou Sekou Resco Camara, conservent encore toute leur influence dans le pays.
Aboubacar Sidiki Camara dit « De Gaulle », ex-chef de la garde du général Sékouba Konaté, alors président par intérim de la Guinée (2009-2010), a été inculpé, le 31 juillet. Des faits de torture, commis à Conakry en octobre 2010, lui sont reprochés.
Le ministère guinéen de la Justice a annoncé mercredi 24 juillet l’ouverture d’une information judiciaire sur les violences interethniques de la semaine dernière dans le sud-est du pays. Le dernier bilan officiel fait état d »au moins 95 morts en moins de trois jours ». Plus de 130 personnes ont été arrêtées et font actuellement l’objet d’enquêtes préliminaires.