Officiellement, il est toujours en convalescence. Mais cela fait des mois que l’ancien chef de la junte, en exil forcé au Burkina Faso, a récupéré. Aujourd’hui, Moussa Dadis Camara est bien décidé à profiter de la vie.
Entre les barons du parti présidentiel et les fortes personnalités des nombreuses formations qui la composent, l’alliance qui a porté Alpha Condé au pouvoir en Guinée peine à identifier son chef de file.
Les premières élections démocratiques laissaient espérer une ouverture et un changement de ton. Pourtant, l’audiovisuel public ne semble pas pressé de prendre son indépendance.
Très bien huilée, la stratégie adoptée par les modérés de l’Alliance pour la démocratie et le progrès et par les radicaux du Collectif des partis politiques pour la finalisation de la transition permet à Lansana Kouyaté, Cellou Dalein Diallo et Sidya Touré de peser dans le débat.
Le géant brésilien Vale s’apprête à mettre en production le gisement de Zogota. Ses relations avec l’Etat restent cependant tendues concernant son principal projet en Guinée forestière.
Pour l’administrateur général chargé des grands projets, rien ne sert de lancer des chantiers s’ils ne répondent pas aux besoins et si les moyens de les mener à terme ne sont pas réunis.
Battu au second tour de la présidentielle guinéenne, Cellou Dalein Diallo, leader de l’UFDG, est l’un des opposants les plus intransigeants. En particulier pour ce qui a trait à l’organisation des législatives.
Inconnu du grand public jusqu’à sa nomination en décembre 2010, le premier ministre guinéen Mohamed Saïd Fofana préfère rester discret. Il a cependant réussi à s’imposer dans le système Condé.
Malgré le manque de moyens, les coprésidents de la Commission de réconciliation commencent à écouter les victimes des évènements qui ont ensanglanté la Guinée.
À l’arrivée d’Alpha Condé au pouvoir, en décembre 2010, la situation sociale et économique était désastreuse. Les réformes s’engagent, les investisseurs reviennent, la croissance repart. Mais tout reste à faire en Guinée.
Un sommet extraordinaire de la Communauté économique des États de l’Afrique de l’Ouest (Cedeao) s’est ouvert ce 27 mars à Abidjan, où sept chefs d’État de la région ont convergé. Objectif : tenter d’apporter une réponse décisive au coup d’État au Mali.
Des milliers de personnes ont assisté samedi à Conakry à un meeting de l’opposition pour « exiger » que les législatives prévues en juillet en Guinée soient « libres, transparentes et crédibles », a constaté un journaliste de l’AFP.
La banque africaine de développement et la Banque mondiale ont conjointement suspendu leur aide au Mali, alors que la Commission européenne a mis entre parenthèses ses activités dans le pays.
Le groupe investit, avec des résultats contrastés, dans le fer guinéen et les diamants sierra-léonais. Pour doper ses projets, il compte lever 500 millions de dollars à la Bourse de HongKong.
Interrogations sur la stratégie africaine de l’entreprise minière BHP Billiton, qui annonce une réduction de ses effectifs en Guinée et en RDC, tout en manifestant son intérêt pour de nouveaux gisements, au Gabon notamment.
Décentralisation, réorganisation du corps des fonctionnaires de l’État, organisation des élections, dialogue avec l’opposition… Alors que la Ceni a fixé la date des prochaines législatives au 8 juillet, le ministre guinéen de l’Administration du territoire et de la Décentralisation, Alhassane Condé répond aux questions de Jeune Afrique. Interview.
Interrogations sur la stratégie africaine de l’entreprise minière BHP Billiton, qui annonce une réduction de ses effectifs en Guinée et en RD Congo, tout en manifestant son intérêt pour de nouveaux gisements, au Gabon notamment.
On les croise partout et tous les jours dans la capitale guinéenne, dont ils animent les quartiers. Leur métier : cireur de chaussures. Leur rêve : devenir de grands commerçants.
Le géant brésilien Vale s’apprête à mettre en production le gisement de Zogota. Ses relations avec l’Etat restent cependant tendues concernant son principal projet en Guinée forestière.
La police guinéenne a dispersé samedi à Conakry à coups de gaz lacrymogènes des centaines de personnes et en a interpellé des dizaines d’autres venues assister à un meeting de l’opposition pour exiger des législatives transparentes en juillet, a constaté un journaliste de l’AFP.
Dans cet entretien, organisé dans son bureau au camp Samory Touré de Conakry, le ministre délégué à la Défense guinéen, Me Abdoul Kabèlè Camara, fait le point sur la réforme de l’armée guinéenne. Il évoque les principales mesures déjà entrées en vigueur, celles qui se préparent et la façon dont elles sont perçues dans les casernes.