Prévue le 7 octobre, la citation à comparaître du président de la Ceni, accusé de fraude par l’UFDG, a été reportée au 21 octobre. Soit à la veille du second tour de l’élection présidentielle, qui pourrait ainsi se trouver compromis.
Poissons ou mollusques, crabes ou plantes aquatiques… Selon les experts, 21 % des espèces sont menacées de disparition. Biodiversité et développement font rarement bon ménage.
La Présidence guinéenne a annoncé hier dans la soirée la date du second tour de la présidentielle, après deux reports successifs. Reste à savoir si elle sera acceptée par les finalistes Cellou Dalein Diallo et Alpha Condé.
Alors que la transition s’enlise, la volonté plusieurs fois affichée du général Sékouba Konaté de « claquer la porte » le rend de plus en plus… suspect. Avec pour conséquence une baisse de sa popularité.
Un an après le massacre du stade de Conakry, les responsables présumés n’ont toujours pas été inquiétés. En attendant, les deux candidats à la présidentielle guinéenne promettent la constitution d’une Commission Vérité et Réconciliation.
Présent à New York, où il a participé au sommet des chefs d’État sur les Objectifs du millénaire pour le développement (OMD), du 20 au 22 septembre, le président de la Commission de l’Union africaine, Jean Ping, réagit aux sujets les plus sensibles de l’actualité africaine.
Dans une interview à RFI, le chef de la transition en Guinée, Sékouba Konaté, menace d’imposer « par la force » un civil à la tête du pays et de « claquer la porte ». Pas sûr que cette sortie soit au goût des deux finalistes à l’élection présidentielle.
Aux familles des victimes des massacres du 28 septembre 2009 qui réclament une justice exemplaire, le finaliste à l’élection présidentielle guinéenne, Cellou Dalein Diallo, propose à la place de créer une commission vérité et réconciliation.
Un an après le massacre de dizaines d’opposants au stade de Conakry, le 28 septembre 2009, l’enquête nationale piétine et le sentiment dominant est celui de l’impunité des responsables présumés du drame. Les organisations de défense des droits de l’homme comptent sur le futur président pour accélérer la justice et menacent de recourir à la Cour pénale internationale.
Avalanche de critiques à l’encontre de la Commission électorale guinéenne, difficultés d’organisation de la présidentielle dont la date du second tour n’est toujours pas connue, affrontements entre les partisans des deux candidats à la présidence… Au fil des jours, le climat se détériore et l’on craint un nouveau week-end sous haute tension. Tout cela va-t-il compromettre le scrutin tant attendu ?
L’homme d’affaires guinéen Kerfalla Person Camara, alias « KPC », s’efforce d’obtenir que son nom soit retiré de la liste noire établie par l’Union européenne après les massacres du 28 septembre 2009, à Conakry.
Le Cap-Vert, la Gambie, la Guinée-Bissau, la Guinée, la Mauritanie et le Sénégal ont signé un accord, sous l’égide de la Norvège, pour fixer leurs zones maritimes, potentiellement riches en pétrole et gaz.
Le chef de la transition guinéenne, Sékouba Konaté, exige qu’une date soit fixée pour le second tour de la présidentielle, reporté sine die. Devant les principaux responsables politiques, il a exclu un nouveau report du scrutin.
Le président de la Banque ouest africaine de développement (BOAD) fait le point avec jeuneafrique.com sur les Objectifs du millénaire du développement (OMD). Au même moment l’ONU, à New York, se penche elle aussi sur la question. Interview.
À l’occasion d’une rencontre avec le président bissau-guinéen, les deux finalistes au second tour de la présidentielle ont livré leur point de vue sur la suite des événements. S’ils reconnaissent tous les deux que la Ceni n’est pas prête, l’un est plaide pour une tenue du scrutin rapide, l’autre pas.
Un dirigeant du parti de Cellou Dalein Diallo a menacé samedi d’organiser une journée « ville morte » lundi à Conakry, si des militants arrêtés lors des violences des 11 et 12 septembre n’étaient pas libérés.
Félicité par les grands de ce monde pour son action à la tête de la Guinée, respecté par les dirigeants africains, le président de la transition, Sékouba Konaté, n’en donne pas moins l’impression de vouloir quitter au plus vite le pouvoir. Enquête sur un type de leader qui fait défaut sur le continent.
Ministre à un poste stratégique dans les gouvernements sous Lansana Conté et Dadis Camara, Tibou Kamara, à qui l’on a prédit des ennuis judiciaires à chaque changement de régime, semble être un homme indispensable au pouvoir guinéen.
Les rapports de Sékouba Konaté avec ses pairs africains dépendent de leur implication plus ou moins indirecte dans la crise politique en Guinée. Des chefs d’État occidentaux, il a leur estime et appui.
Les deux finalistes de la présidentielle guinéenne ont confiance au général Konaté, à qui ils ont tous les deux proposé le ministère de la Défense dans leur futur gouvernement.
Entre Dadis Camara et son « intérimaire », les rapports sont plus que tendus, et le futur promis à chacun d’eux n’est pas de nature à arranger les choses.
Un incendie accidentel s’est déclaré hier dans un entrepôt militaire de Conakry abritant une grande partie du matériel électoral pour le second tour de la présidentielle guinéenne, qui en est déjà à son deuxième report. Heureusement, le pire a été évité.
La star ivoirienne du reggae, Tiken Jah Fakoly, venu organiser un concert « pour la paix » à Conakry mercredi, a invité les deux candidats en lice pour le second tour de la présidentielle en Guinée à « se serrer la main » publiquement pour montrer qu’avant tout, ils sont « des frères ».
Le nouveau report du second tour de la présidentielle montre le peu d’emprise que le chef de la transition possède sur le processus électoral. Pour réagir, et faciliter la tenue du scrutin, il en appelle donc officiellement au médiateur de la crise guinéenne, le président burkinabè Blaise Compaoré.
Le président du régime de transition en Guinée, le général Sékouba Konaté, a réaffirmé mercredi que l’armée se mettrait « à la disposition » du président civil en s’adressant aux soldats réunis dans un camp militaire de Conakry.
D’après son secrétaire général, le président de la transition guinéenne souhaite maintenir le second tour de la présidentielle au 19 septembre, mais attend d’avoir consulté les parties pour trancher.