Pour la première élection présidentielle libre et démocratique de Guinée, prévue le 27 juin, les votants ne savent pas toujours comment s’y prendre. D’où l’initiative de votation-test lancée par quelques candidats en direction de la population guinéenne de Côte d’Ivoire.
Le colonel guinéen Nouhou Thiam a tenu à rassurer la population. Chaque militaire soupçonné d’avoir pris part à des violences ou des tueries devra « répondre des ses actes ».
À moins de deux semaines du premier tour de la présidentielle guinéenne, une dizaine d’officiers supérieurs proches de Moussa Dadis Camara ont été remis en liberté, dont l’ancien chef d’état-major des armées, le colonel Oumar Sanoh. Ils doivent faire l’objet d’une enquête pour malversations présumées.
À moins d’un mois de l’élection du chef de l’État, la présidente du Conseil national de transition (CNT) de Guinée revient sur le chemin parcouru, sur ses craintes et sur ses ambitions personnelles.
« Jeune Afrique » s’est procuré une copie du document confidentiel issu des entretiens entre Sékouba Konaté et des représentants français et américain, début janvier à Rabat.
Ousmane Conté, le fils de l’ancien président guinéen Lansana Conté, et le Mozambicain Mohamed Bachir Suleman, sont deux des nouvelles cibles de la loi américaine sur la désignation des « barons de la drogue ».
La réussite de la présidentielle, prévue le 27 juin, première élection libre du pays depuis un demi-siècle, dépend de la conduite des militaires. État des lieux à moins d’un mois de l’échéance, alors que les rumeurs sur un éventuel report du scrutin se font, chaque jour, plus tenaces.
Dans quelques semaines, à la faveur de l’élection présidentielle du 27 juin prochain, le général Sékouba Konaté pourrait devenir l’homme par qui la démocratie est arrivée. Une mission qu’il n’a pourtant jamais cherchée.
Au moins 70 observateurs de l’Union européenne (UE) sont attendus en Guinée pour le scrutin présidentiel du 27 juin, a indiqué vendredi à la presse le chef de la mission d’observation électorale (MOE) de l’UE dans ce pays, le parlementaire européen Alexander Lambsdorff.
Le Premier ministre de la transition en Guinée, Jean-Marie Doré, a expliqué qu’il ne pouvait pas garantir que l’élection présidentielle pourrait se tenir à la date prévue, le 27 juin. En cause : des moyens insuffisants accordés à la Commission électorale nationale indépendante (Ceni).
À moins d’un mois de la présidentielle du 27 juin, il est un dossier que les Guinéens souhaitent voir progresser au plus vite : celui du procès des responsables présumés du massacre du 28 septembre 2009. Mais si la procédure guinéenne s’éternisait, c’est la Cour pénale internationale qui pourrait se saisir de l’affaire.
Dans une allocution télévisée, le président par intérim de la Guinée a affirmé qu’il ne soutenait personne pour la présidentielle du 27 juin prochain, contrairement à ce que des médias nationaux ont récemment affirmé.
L’entraîneur français Michel Dussuyer devrait devenir officiellement sélectionneur de l’équipe nationale guinéenne dans les prochains jours. Ancien coach du Bénin, il avait déjà entraîné la Guinée entre 2002 et 2004.
A un mois de la date officielle prévue pour l’élection présidentielle en Guinée, la liste des candidats a été validée par la Cour suprême. Aucun militaire ne figure parmi les présidentiables.
Le chef de la junte veut des élections au plus tôt, tout comme la communauté internationale. Les retards, s’il y en avait, seraient d’ordre technique maintenant. Et les candidats, eux, battent déjà campagne.
Au cours d’une rencontre avec les responsables politiques guinéens, le colonel Nouhou Thiam, chef d’état-major de l’armée, a tenu un discours d’une fermeté et d’une intégrité rares. Il a promis que l’institution militaire ferait respecter le calme pendant le scrutin présidentiel du 27 juin et se mettrait à la disposition du futur président. Lent basculement démocratique ou simple méthode Coué ?
Quelques défilés, des affiches électorales mais pas de grand rassemblement… La campagne officielle pour la présidentielle guinéenne a timidement commencé, lundi.
Moussa Dadis Camara : un nom que Global CST voudrait bien oublier. Cette société privée israélienne a étroitement collaboré avec le leader du Conseil national pour le développement et la démocratie (CNDD). Mais, après le massacre du 28 septembre, elle a fait machine arrière. Pour mieux revenir, une fois Sékouba Konaté parvenu aux commandes.