Le Rassemblement du peuple de Guinée (RPG) a désigné l’opposant Alpha Condé comme candidat à l’élection présidentielle du 27 juin. La campagne officielle du premier scrutin présidentiel libre de l’histoire du pays a débuté lundi.
Le président sénégalais Abdoulaye Wade, qui assure avoir joué un rôle dans la libération par l’Iran de la Française Clotilde Reiss, a multiplié les médiations internationales, avec l’ambition de se forger une stature de « sage » de l’Afrique. Ses détracteurs critiquent un activisme brouillon, des interventions très médiatisées mais rarement efficaces et des relations étroites avec des pays mis au ban de la communauté internationale, comme l’Iran.
Ceux qui militent pour un retour en Guinée – et aux affaires – du capitaine Moussa Dadis Camara ne sont pas nombreux. Mais ils essaient de faire jouer leur pouvoir de nuisance pour soutirer des fonds au pays. Par l’intermédiaire de leur chef.
La Commission électorale nationale indépendante (Céni) vient de décider du montant de la caution que les candidats à la présidentielle du 27 juin devront débourser. La coquette somme qui a été fixée – 100 000 dollars – doit permettre de limiter la dispersion des voix.
Le groupe brésilien a annoncé, le 30 avril, avoir pris le contrôle d’une partie des gisements du Simandou et de Zogota en s’associant à l’israélien BSGR.
Une semaine avant la date officielle de lancement de la campagne pour la présidentielle du 27 juin prochain – que l’opposant Cellou Dalein Diallo n’a pas hésité à déclarer ouverte -, les états-majors des partis politiques sont en ébullition.
Ils étaient protégés, au plus haut niveau de l’État. Ils sont aujourd’hui derrière les barreaux. Leur procès s’est ouvert, et avec lui se lève un coin du voile sur le fonctionnement d’un État voyou, devenu plaque tournante du trafic de drogue.
À Conakry, le dirigeant par intérim de la Guinée a réaffirmé l’intangibilité de la date de la présidentielle. Et défend à quiconque, surtout parmi ses proches, de le détourner de sa mission.
Avec une croissance démographique de 7 % par an, les villes africaines ne cessent de s’étendre. Pour faire face à cette frénésie, les agglomérations doivent impérativement développer leurs infrastructures.
En renonçant à modifier la Constitution pour pouvoir briguer la présidence une troisième fois, Amadou Toumani Touré a surpris agréablement son monde. Ses pairs africains seraient bien venus de s’en inspirer.
Pressé d’achever la transition politique en Guinée, Sékouba Konaté s’est engagé devant plusieurs instances régionales et internationales à respecter le calendrier électoral. En dépit des tensions à Conakry, la présidentielle aura bien lieu le 27 juin prochain.
Le géant minier brésilien Vale a annoncé, vendredi 30 avril, avoir acquis le droit d’exploiter des réserves de minerai de fer en Guinée, en achetant 51 % du capital d’une filiale de Beny Steinmetz Group Resources (BSGR) qui avait auparavant conclu un accord avec le gouvernement guinéen.
Depuis son départ forcé du pouvoir – après une tentative d’assassinat manquée contre lui – l’ex-numéro un du régime guinéen ne pense qu’à rentrer à Conakry.
La fortune rapide de l’entrepreneur en bâtiment Kerfalla Person Camara fait jaser à Conakry. Le jeune quadra semble associer habilement ses liens avec le pouvoir et son sens inné des affaires.
Le président de la transition en Guinée, le général Sékouba Konaté, a affirmé samedi que pour avoir « une paix et une stabilité durables », il fallait que les dirigeants de la région « comprennent la soif de démocratie » des populations.
À l’issue d’une visite de trois jours de Jean Ping à Washington, appelée désormais à se répéter chaque année, États-Unis et Union africaine ont convenu de « soutenir (leurs) intérêts mutuels et promouvoir (leurs) valeurs communes à travers un nouveau partenariat stratégique ».
Rabiatou Sérah Diallo, la présidente du Conseil national de transition (CNT), a remis un projet de Constitution au président par intérim, Sékouba Konaté. Celui-ci prévoit notamment l’élection d’un président pour un mandat de cinq ans renouvelable une seule fois, et l’institutionnalisation du poste de Premier ministre.
La sécurisation des frontières entre les deux États et l’éventuel rôle de Moussa Dadis Camara dans les troubles internes en Guinée étaient au menu des rencontres entre Sékouba Konaté son homologue ivoirien, il y a quelques jours.
La France a lancé cinquante et une invitations de chefs d’État pour le sommet de Nice, à la fin du mois de mai. Entre les exclus et ceux qui ont décliné l’offre, le point sur les personnalités attendues.
Les obsèques des deux syndicalistes et des deux journalistes décédés dans un accident de voiture, vendredi, ont attiré de nombreux Guinéens. Ils sont venus par milliers dire adieu, notamment, à Ibrahima Fofana, candidat potentiel à la prochaine élection présidentielle. La classe politique a salué sa mémoire et ses combats contestataires.
Son nom circulait parmi les probables candidats à la prochaine élection présidentielle en Guinée. Mais Ibrahima Fofana, leader syndicaliste de l’USTG, a trouvé la mort dans un accident de la route.
Le président par intérim de la Guinée nous a rendu visite à Paris. Il était venu s’entretenir avec des personnalités françaises au plus haut niveau, avant de s’envoler pour une visite officielle en Côte d’Ivoire. Rencontre avec un « président-général » impatient de rendre le pouvoir aux civils.
Hommes politiques ou intellectuels… Le rappeur sénégalais Didier Awadi élit ses « Présidents d’Afrique » dans un album original qui met en musique les discours de Nkrumah, Fanon, Senghor. Et bien d’autres encore.
Le secrétaire d’État français aux Anciens Combattants, Hubert Falco, a annoncé que les troupes africaines seraient particulièrement mises à l’honneur lors du défilé militaire du 14 Juillet à Paris. Des détachements de quatorze pays francophones du continent, qui fêtent cette année le cinquantenaire de leur indépendance, sont invités à ouvrir la marche sur les Champs-Éysées. Seule la présence de l’armée ivoirienne demeure très hypothétique.
La candidature à la présidentielle d’Aboubacar Somparé, ex-président de l’Assemblée nationale, investi par le PUP, parti de l’ancien régime, ne laisse personne indifférent.