Après le premier tour de l’élection présidentielle, le président américain a félicité les Guinéens. Tout comme Jean Ping, le président de la Commission de l’Union africaine, arrivé à Conakry mercredi, il appuie les institutions guinéennes et appelle à un second tour pacifique.
Le président de la Transition a reçu les leaders politiques guinéens, mardi 6 juillet, à sa résidence de Boulbinet, alors que des accusations de fraude continuent d’être émises par certains candidats à la présidentielle.
Plus de trois mille partisans du candidat Sidya Touré, arrivé troisième à la présidentielle du 27 juin, sont descendus dans les rues pour protester contre les résultats, avant d’être dispersés.
Sidya Touré, le candidat de l’Union des forces républicaines, arrivé troisième lors du scrutin du 27 juin avec 15,6 % des suffrages, revendique la deuxième place après Cellou Dalein Diallo (Union des forces démocratiques de Guinée), en tête avec 39,72 %. Il accuse le Rassemblement du peuple de Guinée (20,67 %) d’Alpha Condé d’avoir fraudé. Selon lui, l’opposant historique aurait même bénéficié de la complicité du président de la Transition, le général Sékouba Konaté. Interview.
Après l’annonce des résultats de premier tour du scrutin présidentiel vendredi 2 juillet aux environs de 22h45, Conakry, la capitale guinéenne était plutôt calme. Cellou Dalein Diallo et Alpha Condé sont en tête.
La Commission électorale guinéenne a annoncé les résultats provisoires de l’élection présidentielle qui s’est tenue dimanche 27 juin et qui doit mettre fin à la période de transition dirigée par le général Sékouba Konaté.
Alors qu’ils devaient être connus au plus tard mercredi soir, les résultats provisoires de la première élection présidentielle libre de Guinée ne seront communiqués que vendredi… au mieux.
Quel regard le chef de la mission d’observation de l’Union africaine, Edem Kodjo, porte-t-il sur le processus électoral guinéen ? Il a répondu à jeuneafrique.com, avant l’annonce officielle des résultats provisoires de la présidentielle du 27 juin. Interview.
Alors que les résultats provisoires de la présidentielle du 27 juin doivent être annoncés aujourd’hui à Conakry, les accusations de fraude se multiplient. Comme les craintes d’incidents à caractère ethnique dans les prochains jours.
Le scrutin présidentiel a laissé une impression favorable aux Guinéens comme aux observateurs. Mais la vigilance est de mise d’ici l’annonce des résultats partiels, certains évoquant déjà des irrégularités.
Exclusif. Le président de la transition guinéenne, le général Sékouba Konaté, a livré à jeuneafrique.com ses impressions et sa vision du scrutin présidentiel du 27 juin, quelques heures à peine après avoir lui-même voté.
Les bureaux de vote ont ouvert pour la première élection libre de l’histoire de la Guinée. La veille, en conclusion de la campagne présidentielle, le général Sékouba Konaté a appelé tous les candidats à n’abstenir de tout « acte » ou « propos qui allongerait la liste déjà longue de nos martyrs ».
Tenu à l’écart du pays jusqu’à la fin du processus électoral, l’ex-chef de la junte, en convalescence, n’en suit pas moins une campagne… dont l’issue pourrait décider de son sort.
Vingt-trois hommes et une femme sont officiellement candidats. « Jeune Afrique » a posé les trois mêmes questions aux cinq d’entre eux qui ont le plus de chances de passer le premier tour.
Il y a encore peu de temps, les Forestiers exigeaient le retour de Moussa Dadis Camara pour aller voter. Aujourd’hui, la revendication semble oubliée : cet important bassin d’électeurs cherche son candidat. Et reste sous surveillance.
Pour la première fois de leur histoire, les Guinéens vont prendre part, le 27 juin, à une élection présidentielle libre et transparente. Qui l’emportera ?
La course contre la montre se poursuit en Guinée. Moins de deux jours avant la date fatidique, l’organisation de la première présidentielle libre du pays continue de poser problème, même si la Commission électorale nationale se déclare « confiante ». Reportage de notre envoyée spéciale à Conakry.
Des militants arborant des T-shirts à l’effigie de Sidya Touré – qui se défend d’être à l’origine des troubles – ont attaqué des partisans de Cellou Dallein Diallo. Bilan de cette sanglante provocation dont les instigateurs demeurent inconnus : deux morts et plusieurs dizaines de blessés.
L’élection cruciale du 27 juin a de grandes chances d’être transparente et équitable. C’est l’échéance de tous les espoirs, mais aussi celle de tous les dangers.
Le président de la transition guinéenne est arrivé à l’aéroport de Casablanca, mardi 22 juin. À moins d’une semaine de l’élection présidentielle, ce voyage, qualifié de « visite privée », devrait comporter des entretiens politiques.
Pour la première élection présidentielle libre et démocratique de Guinée, prévue le 27 juin, les votants ne savent pas toujours comment s’y prendre. D’où l’initiative de votation-test lancée par quelques candidats en direction de la population guinéenne de Côte d’Ivoire.
Le colonel guinéen Nouhou Thiam a tenu à rassurer la population. Chaque militaire soupçonné d’avoir pris part à des violences ou des tueries devra « répondre des ses actes ».
À moins de deux semaines du premier tour de la présidentielle guinéenne, une dizaine d’officiers supérieurs proches de Moussa Dadis Camara ont été remis en liberté, dont l’ancien chef d’état-major des armées, le colonel Oumar Sanoh. Ils doivent faire l’objet d’une enquête pour malversations présumées.