Plusieurs centaines de guinéens de la diaspora sont venus acclamer le président guinéen par interim à Paris samedi 3 avril. Sékouba Konaté a réitéré son engagement de ne pas se présenter à l’élection présidentielle prévue le 27 juin.
Après une mutinerie dans une caserne à Kaléya, des proches de Moussa Dadis Camara, parmi lesquels son neveu Marcel Guilavogui, ont été arrêtés pour « incitation à la rébellion » d’après une source militaire.
Au cours de sa visite « privée » à Paris, le président guinéen par intérim a reçu plusieurs responsables français de haut niveau qui ont salué son action, jeudi 1er avril.
Un moment envisagé, le retour de Robert Nouzaret à la tête de la sélection nationale de football n’aura pas lieu. Sékouba Konaté, l’homme fort de Conakry, s’y est opposé…
Le dirigeant de la Guinée par intérim Sékouba Konaté effectue une visite « privée » en France du 31 mars au 7 avril. Il doit notamment y rencontrer Bernard Kouchner, le ministre français des Affaires Étrangères.
Contrairement à son prédécesseur, le chef de la junte ne gouverne pas. Il a laissé la transition aux civils pour mieux se charger des militaires et des relations extérieures, avec le soutien de la communauté internationale.
Cet économiste et ancien fonctionnaire de la Banque africaine de développement (BAD) s’est déclaré candidat « indépendant » à la présidentielle prévue au mois de juin, depuis Abidjan ce lundi. Il n’en est pas à sa première incursion en politique.
Le chef de l’Etat guinéen par intérim, le général Sékouba Konaté, aurait décrété l’impossibilité pour tous les membres importants de la transition de se porter candidats à l’élection présidentielle fixée au 27 juin prochain. Une décision qui excluerait d’office sa propre candidature.
L’ex-homme fort de Conakry, le chef de la junte Moussa Dadis Camara, pourrait poursuivre sa convalescence au Mali. Sékouba Konaté aurait effectué des « repérages » pour sa prochaine résidence à Sélingué, près de la capitale malienne.
Le Premier ministre et la présidente du Conseil national de la transition doivent mener le pays aux élections. Une tâche d’autant plus difficile que le politicien et la syndicaliste se méfient l’un de l’autre.
L’élection présidentielle de juin 2010 sera cruciale pour permettre à la Guinée de sortir de la crise politque. La Commission électorale indépendante souhaite que les Guinéens de l’extérieur y prennent part en votant pour leur candidat favori.
La nouvelle présidente du Conseil national de transition est une syndicaliste de choc qui n’a pas froid aux yeux. Grâce à son long combat contre la dictature de Lansana Conté, elle a réussi à s’imposer dans un milieu essentiellement masculin pour devenir une figure de proue des démocrates guinéens. Portrait.
Dans un nouveau rapport, Amnesty International réclame une profonde réforme des forces de sécurité guinéennes et demande que les responsables du massacre du 28 septembre 2009 soient enfin jugés et punis. Les nouveaux témoignages de victimes recueillis par l’ONG britannique font froid dans le dos.
La préparation de l’élection présidentielle, les relations avec les Forces vives, la place des militaires dans la vie politique, le « cas » Toumba… Sur tous ces sujets, le président par intérim se livre pour la première fois.
En dépit de leur implication dans les violences qui ont émaillé la Guinée en septembre dernier, le commandant Claude Pivi et le lieutenant-colonel Moussa Tiegboro Camara, membres de la junte, ont été reconduits dans leurs fonctions au sein du gouvernement.