Un « Conseil national de transition », organe législatif provisoire chargé de gérer la transition, a été créé lundi 8 février à Conakry. Sékouba Konaté a désigné la dirigeante syndicale Rabiatou Sérah Diallo, un temps préssentie au poste de vice-Premier ministre, pour le présider.
Après plusieurs jours de tensions entre la communauté musulmane et chrétienne, des affrontements ont éclaté à N’Zérékoré, faisant un mort, deux disparus et de nombreux blessés.
Dans une lettre de mission adressée au Premier ministre de transition, Jean-Marie Doré, le général Sékouba Konaté demande « l’organisation rapide d’élections libres, crédibles et transparentes ». Le nouveau gouvernement, dont la formation est annoncée comme imminente, pourrait ne pas comporter de poste de vice-Premier ministre.
La commission d’enquête guinéenne sur le massacre du 28 septembre a rendu des conclusions opposées à celles de la commission d’enquête de l’ONU. Le commandant Moussa Tiégboro Camara, président de la commission (et lui même responsable de la tuerie selon le rapport de l’ONU) affirme que le chef de la junte, Moussa Dadis Camara, n’est pas responsable de la tuerie, qualifiée de simple « infraction de droit commun ».
Accord de Ouagadougou, organisation de la présidentielle, formation du gouvernement, rôles de Sékouba Konaté et de Dadis Camara… Le nouveau porte-parole des Forces vives guinéennes et ancien Premier ministre François Lonsény Fall livre ses impressions sur le déroulement de la transition dans son pays. Entretien.
Malgré de nombreuses interrogations, l’accord signé le 15 janvier par le capitaine Dadis et le général Konaté sous l’égide du président Compaoré semble satisfaire tout le monde. Pour l’instant ?
Guinée, Côte d’Ivoire, Madagascar, Gabon, Kadhafi, la gouvernance, ses relations avec les chefs d’État… À la veille du 14e sommet de l’Union africaine, le président de la Commission s’est confié à Jeune Afrique.
Le président de la Commission de l’Union africaine (CUA) a ouvert, le 28 janvier à Addis-Abeba, les travaux des ministres des Affaires étrangères, dans le cadre du sommet biannuel de l’organisation.
Le Premier ministre de la transition en Guinée, l’opposant Jean-Marie Doré, a souhaité mardi à Conakry la tenue d' »élections libres, transparentes et crédibles » et une restructuration de l’armée.
En concurrence avec l’Élysée sur la politique étrangère, le ministre français garde la main sur quelques dossiers, notamment ceux qui touchent aux crises humanitaires. Avec des résultats mitigés.
La passation de pouvoirs entre le Premier ministre guinéen sortant, Kabiné Komara, et le premier ministre de la transition, Jean-Marie Doré est « prévue mardi » 26 janvier.
Le président de la transition en Guinée, le général Sékouba Konaté, a souhaité vendredi à Conakry aller « vite, vite pour l’organisation d’élections » dans le pays, devant les émissaires de la Cédéao, de l’UA et de l’ONU venus soutenir le processus de transition.
Le président intérimaire de Guinée, le général Sékouba Konaté, a signé jeudi le décret nommant l’opposant Jean-Marie Doré au poste de Premier ministre et chef du gouvernement de la transition, selon un communiqué officiel lu à la radio publique.
Fraîchement nommé Premier ministre de la transition en Guinée, l’opposant Jean-Marie Doré a rencontré le président par intérim Sékouba Konaté. Il s’agissait d’une première prise de contact.
Lorsqu’il a quitté Rabat, où il était hospitalisé, le chef de l’Etat guinéen pensait atterrir à Conakry. Quelle ne fut pas sa surprise, et sa colère, quand il a compris qu’il se trouvait en fait dans la capitale burkinabè…
Jean-Marie Doré a été désigné Premier ministre de la transition guinéenne lundi 18 janvier à Ouagadougou, sur décision du chef de l’Etat Moussa Dadis Camara et du président par intérim Sékouba Konaté. La syndicaliste Hadja Rabiatou Serah Diallo devient, elle, vice-Premier ministre.
La junte au pouvoir poursuit son bras de fer avec le leader mondial de l’aluminium, dans le but de renégocier la vente en 2006 de la raffinerie d’alumine de Friguia au groupe russe et sa participation dans une société minière locale.
Lors de sa première déclaration publique depuis le 3 décembre, Moussa Dadis Camara a appelé les Guinéens à « apporter le soutien nécessaire » au président de la transition, Sékouba Konaté. Le chef de la junte est apparu au Palais présidentiel de Ouagadougou, marchant lentement et prononçant son discours d’une voix hésitante.
Jean-Marie Doré et Rabiatou Sérah Diallo, les deux candidats au poste de Premier ministre de la transition, ont refusé de se rendre à Ouagadougou pour être départagés, comme le souhaitait le dirigeant intérimaire de la Guinée, Sékouba Konaté. Ils réclament le retour de ce dernier à Conakry pour le « féliciter ».
Après plusieurs jours de négociation au sommet à Ouagadougou, Moussa Dadis Camara et le général Sékouba Konaté ont signé un accord, sous l’égide de Blaise Compaoré. Le texte prévoit que Dadis prenne « librement un temps de convalescence » et qu’une élection présidentielle se tienne dans « six mois ». L’opposition, qui devait désigner le Premier ministre de la transition, a proposé deux noms : Jean-Marie Doré et Rabiatou Sérah Diallo.
Pressé par les représentants de la junte, qui voulaient ramener Moussa Dadis Camara à Conakry, le général Sékouba Konaté, dirigeant intérimaire de la Guinée, aurait menacé de démissionner jeudi soir. La junte « exige » le retour de Dadis, d’après un communiqué rendu public jeudi soir.
Un collectif présidé par Claude Pivi et Moussa Tiegboro Camara a « exigé » « le retour en Guinée du président de la République » Moussa Dadis Camara dans un communiqué. Peu après, les Etats-Unis se sont déclarés en désaccords avec cette perspective souhaitant que « Blaise Compaoré garde Dadis ».