Le président intérimaire de la Guinée, le général Sékouba Konaté, rencontre une deuxième fois Moussa Dadis Camara et le président burkinabè Blaise Compaoré jeudi à Ouagadougou, a-t-on appris jeudi matin auprès de la présidence.
Le général Sékouba Konaté, président intérimaire de la Guinée, a rencontré le président burkinabè Blaise Compaoré, médiateur de la crise guinéenne, à Ouagadougou mercredi soir. Moussa Dadis Camara poursuit sa « convalescence » dans la capitale burkinabè.
Le peuple guinéen et la communauté internationale craignent que le chef de la junte, en convalescence au Burkina Faso, retourne au pays. Ils estiment qu’un tel scenario pourrait déboucher sur une guerre civile.
Le chef de la junte guinéenne a quitté mardi soir le Maroc, où il était hospitalisé depuis un mois suite à la tentative d’assassinat dont il a été victime le 3 décembre. Il est arrivé au Burkina Faso pour y « poursuivre sa convalescence », a annoncé mercredi le ministère burkinabè des Affaires étrangères.
Le nouveau chef de la junte a proposé la nomination d’un Premier ministre issu de l’opposition. Une offre qui apaise les tensions mais qui ne résout pas tout.
À quelques semaines – ou à quelques mois – d’une élection présidentielle dont la date précise n’est pas encore fixée, le chef de l’État ivoirien a décidé d’entrer en campagne un peu comme on entre en guerre. C’est ce qui ressort de ce long entretien, réalisé le 12 décembre, au cours duquel cet homme tenace et pugnace ne ménage ni ses explications ni ses adversaires. Rencontre avec un président-militant.
Du Rwanda au Congo-Brazzaville, lors de sa tournée africaine de quatre jours, le ministre français des Affaires étrangères n’a pas lâché une minute le dossier guinéen. Reportage.
Après avoir rencontré des émissaires internationaux, notamment français et américains, le président par intérim de la Guinée Sékouba Konaté a entamé des tractations avec les différentes forces politiques guinéennes pour désigner un Premier ministre issu de l’opposition.
Le président par interim de la Guinée a prononcé mercredi 6 décembre un discours très attendu devant les militaires de la junte au pouvoir et le peuple guinéen. Il a déclaré accepter l’idée d’un gouvernement d’union nationale dirigé par un membre de l’opposition. Et a tenu des propos rassurants sur l’état de santé du chef de la junte Moussa Dadis Camara.
Il a blessé le chef de la junte Moussa Dadis Camara et l’ONU le désigne comme l’un des principaux responsables présumés du massacre du 28 septembre. Et pourtant, Aboubacar « Toumba » Diakité, en fuite, semble jouir d’un certain capital de sympathie auprès des Guinéens…
Le chef de la junte au pouvoir en Guinée, Moussa Dadis Camara, hospitalisé à Rabat dans un état incertain, est favorable à la nomination d’un Premier ministre issu de l’opposition, a affirmé jeudi sur la chaîne France 24 Idrissa Chérif, ministre de la Communication guinéen.
Le président de la Guinée par intérim, Sékouba Konaté, a été prié par les syndicats du pays de se montrer explicite quant à l’état de santé réel du Dadis, au sujet duquel les spéculations vont bon train.
Selon un proche de la junte, le général Sékouba Konaté a confirmé l’état dramatique dans lequel se trouve le capitaine Moussa Dadis Camara, après lui avoir rendu visite à Rabat, au Maroc.
Sékouba Konaté est à Rabat au Maroc, pour rendre visite au chef de la junte Moussa Dadis Camara, qui est hospitalisé après que son aide de camp lui a tiré dessus. Mais la gendarmerie s’oppose pour l’instant à sa décision de libérer quinze militaires proches de l’ancien président Lansana Conté. Le ministre de la Justice, le colonel de gendarmerie Siba Lolamou, un proche de Dadis, est à l’origine de ce contre-ordre.
Avant de s’envoler pour le Maroc, où il est allé rendre visite au chef de la junte guinéenne, Moussa Dadis Camara, qui est hospitalisé après que son aide de camp lui a tiré dessus, le général Sékouba Konaté a ordonné la libération d’une douzaine d’officiers proches de l’ex-président Lansana Conté.
Le dirigeant « par interim » de la Guinée rend visite ce lundi au chef de la junte, le capitaine Moussa Dadis Camara, hospitalisé à Rabat, au Maroc, après que son ex-aide de camp Aboubacar « Toumba » Diakité lui a tiré dessus le 3 décembre dernier.
Sans coup d’éclat ni grande surprise, le numéro trois de la junte a pris la tête du pays. Ce métis, réputé féroce au combat, a été jusqu’ici avare en déclarations. L’opposition et la communauté internationale lui octroient une sorte de période probatoire.
Le président américain Barack Obama a supprimé Madagascar, la Guinée et le Niger de la liste des pays africains pouvant bénéficier d’un partenariat commercial privilégié avec les Etats-Unis, mais réintégré la Mauritanie, a annoncé mercredi la Maison Blanche.
Le chef par intérim de la junte guinéenne promet d’organiser des élections « le plus tôt possible ». Dans le même temps, les militaires putschistes ont fêté l’anniversaire de leur prise du pouvoir et la France a demandé que Moussa Dadis Camara, notamment, soit jugé pour crimes contre l’humanité. Une injonction qui fait suite au rapport des Nations Unies le mettant en cause dans les massacres du 28 septembre.
Un an, jour pour jour, après la prise du pouvoir par l’armée en Guinée, et alors que l’ONU accuse des responsables de la junte de crimes contre l’humanité, le général Sékouba Konaté, numéro un de fait du régime, a prononcé à Conakry un discours prônant la réconciliation. Il s’engage également à favoriser la tenue d’élections « le plus tôt possible ».
Jeune Afrique s’est procuré la totalité du rapport de la Commission d’enquête de l’ONU sur les massacres du 28 septembre en Guinée. Voici l’essentiel d’un document accablant pour Moussa Dadis Camara et deux de ses lieutenants.
L’Union européenne a décidé mardi de durcir ses sanctions à l’encontre de la junte guinéenne avec un gel des avoirs et une interdiction d’exportation de matériel pouvant servir à la répression dans le pays, ont indiqué des sources diplomatiques.
Selon le rapport de la Commission d’enquête de l’ONU, les évènements du 28 septembre à Conakry constituent un « crime contre l’humanité ». Le chef de la junte Moussa Dadis Camara et plusieurs de ses proches sont responsables du massacre d’après les enquêteurs. Ils suggèrent la saisine de la Cour pénale internationale.
Le 3 décembre, Moussa Dadis Camara fait l’objet d’une tentative d’assassinat dont il réchappe miraculeusement . Le général Sékouba Konaté assure depuis l’intérim, mais une chasse aux traîtres est lancée: exactions, pillages, violences en tout genre… La Guinée s’enfonce dans le chaos.