Le Front national pour la défense de la Constitution avait appelé à une marche dans la banlieue de Conakry pour réclamer la libération des « prisonniers politiques ». La junte dirigée par Mamadi Doumbouya a fait appel à l’armée pour interdire tout rassemblement.
Malgré sa dissolution officielle et l’arrestation de plusieurs de ses membres, le mouvement de la société civile guinéenne résiste encore à la junte au pouvoir. Ce 16 février, il appelait ses partisans à manifester dans Conakry.
Après des audiences monotones ces dernières semaines dans la clarification des événements du 28 septembre 2009 en Guinée, place aux parties civiles. Premier à comparaître ce mardi 14 février, Oury Baïlo Bah, venu raconter la mort de son frère cadet, El Hadj Hassane Bah.
Le 9 février, le Mali, la Guinée et le Burkina Faso ont réclamé, depuis Ouagadougou, la levée de leur suspension de l’organisation régionale et de l’UA.
La Guinéo-Française qui a élevé trois internationaux de football raconte sa vie dans un livre, « Et à la fin, on gagne ». Rencontre avec la colonne centrale du clan Pogba.
Au retour de la délégation qu’elle a dépêchée à Pékin, la présidence guinéenne a annoncé le 30 janvier une possible reprise du chantier dans le Simandou en mars.
Au procès du massacre du 28 septembre 2009, Moussa Dadis Camara a cédé la place dans le box des accusés à Blaise Goumou. Ce gendarme proche de Moussa Tiégboro Camara a chargé Toumba Diakité.
Jugé pour le massacre du 28 septembre 2009 en Guinée, l’ex-chef de la junte soutient avoir été victime d’un coup monté, ourdi par Sékouba Konaté et Alpha Condé.
Lors du procès du massacre du 28 septembre, l’audition de Moussa Dadis Camara se poursuit. Avec son ancien aide de camp, ils se renvoient la responsabilité de la tuerie qui a fait 157 morts en 2009.
Depuis la Turquie où il vit désormais, l’ancien président guinéen n’a pas tardé à reconstituer son carnet d’adresses. Avec qui a-t-il maintenu le contact parmi les chefs d’État, ses anciens ministres en exil ou encore les membres de son parti ?
En Guinée, après deux semaines d’interruption de son procès devant le tribunal de Conakry, Moussa Dadis Camara est de retour à la barre. Se dédouanant de toute responsabilité dans les crimes commis en 2009, l’ancien putschiste n’a pas retenu ses coups.
Après trois jours d’audition à la gendarmerie, l’ancien coordinateur du Front national pour la défense de la Constitution (FNDC) a comparu ce lundi pour « participation délictueuse à des réunions publiques ».
Le chef de l’État bissau-guinéen a rencontré fin décembre les adversaires du président guinéen de la transition. Un médiateur officiel, Thomas Boni Yayi, a pourtant été désigné par la Cedeao.
Croissance en berne, baisse des exportations, différends avec la Communauté économique des États de l’Afrique de l’Ouest (Cedeao). En 2022, les économies guinéenne et malienne ont connu une passe difficile. Jeune Afrique fait le point.
Que ce soit pour réclamer justice ou pour éviter l’aggravation de tensions politiques, à Dakar ou à Conakry, ces deux figures de la société civile jouent un rôle décisif auprès de leurs concitoyens.
L’ancien putschiste Moussa Dadis Camara comparaît depuis ce lundi 11 décembre devant le tribunal de Dixinn, à Conakry. Comme à son habitude, il n’a pas manqué de faire le show et de surprendre. Selon lui, le massacre du 28 septembre 2009 était un « complot savamment orchestré » pour l’évincer du pouvoir.
L’ancien président guinéen et le fils de l’ex-chef de l’État malien ont été placés sous sanctions du Trésor américain. Ils sont respectivement accusés de « violations des droits de l’homme » et de « corruption ».
Appelé à la barre ce lundi dans le procès du massacre du 28 septembre 2009, l’ancien chef de la junte a affirmé être souffrant et ne pas être en mesure de répondre aux questions du juge.
Le dialogue national durant lequel doivent se discuter des questions clés sur les prochaines élections est lancé. Mais les partis d’Alpha Condé, de Cellou Dalein Diallo et Sidya Touré ont déjà annoncé qu’ils refusaient de discuter avec les autorités de transition.
L’ancien ministre chargé de la Sécurité présidentielle de Moussa Dadis Camara répond depuis le 22 novembre de sa responsabilité présumée dans le massacre du 28 septembre 2009. Il plaide non-coupable et charge Aboubacar Sidiki Diakité dit « Toumba » et Marcel Guilavogui.
Le 13 octobre, le Front national pour la défense de la Constitution a invité par courrier Emmanuel Macron à suspendre le partenariat sécuritaire avec la Guinée. La présidence française lui a répondu le 18 novembre.
Cité dans une enquête anti-corruption, Yaya Sow a été évincé du gouvernement selon un décret lu mercredi soir sur la télévision publique. Sept de ses collaborateurs ont également été démis de leurs fonctions.
Quatrième accusé à défiler à la barre, Cécé Raphaël Haba s’est exonéré de toute responsabilité dans le massacre. Et a donné sa version des événements, durant ces semaines où régnait une odeur de poudre.
Entre suspicions sécuritaires et dérives communautaristes, le scénario des événements de Conakry et de N’Djamena est plus complexe qu’on le croit. Et digne des films de Coppola.
Une liste de 188 personnes visées par de nouvelles poursuites judiciaires a été dévoilée, ce 3 novembre, par le ministre guinéen de la Justice. Une mesure sans précédent, qui comporte quelques aspects pour le moins étonnants.
L’inspecteur général des armées guinéennes a rencontré le président sénégalais Macky Sall en marge du Forum de Dakar. Il lui a fait passer un « message d’apaisement » de la part du chef de la junte.
Le ministre de la Justice a adressé une liste de noms aux procureurs généraux, sur laquelle figurent celui de l’ancien président ainsi que de nombre d’anciens ministres.
L’audition d’Aboubacar Sidiki Diakité s’est terminée ce mercredi. L’ancien aide de camp de Moussa Dadis Camara n’a pas lésiné sur les accusations. Quitte à être lui-même mis à rude épreuve.
Ce 24 octobre, l’ancien aide de camp a livré sa version du massacre du stade de Conakry. Sa ligne de défense est claire : l’ancien président de la transition et ses hommes en sont les seuls et uniques responsables.
Ils ont permis à Mamadi Doumbouya de renverser Alpha Condé et, aujourd’hui encore, le président n’a confiance qu’en eux. Surentraînés et suréquipés, les hommes du Groupement des forces spéciales (GFS) sont au cœur du pouvoir.