Dans une interview à RFI, l’ancien aide de camp de Moussa Dadis Camara explique pourquoi il a ouvert le feu sur son patron. Et accuse celui-ci d’être à l’origine de la sanglante répression du 28 septembre au stade de Conakry.
Une partie des militaires au pouvoir s’oppose vivement à l’envoi d’une force d’interposition en Guinée, comme le propose le secrétaire général de la Cedeao. Elle menace même de riposter si jamais le déploiement se fait sans son accord.
Le groupe de contact international sur la Guinée, réuni dimanche à Ouagadougou, a pressé les militaires au pouvoir à Conakry d’accepter une « transition de courte durée » pour organiser rapidement des élections, dix jours après la tentative d’assassinat du chef de la junte.
Le ministre guinéen des Affaires étrangères Alexandre Cécé Loua désavoue publiquement le porte-parole de Moussa Dadis Camara qui, mardi soir, avait accusé la France d’être à l’origine d’une tentative de coup d’État. Et il réaffirme la participation de la junte aux négociations de Ouagadougou.
Le capitaine Moussa Dadis Camara serait conscient et en état de parler « lentement à ses visiteurs » d’après une source marocaine citée par l’AFP. Il devrait encore rester à Rabat pour « quelques jours ».
Les Ouest-Africains, Guinéens en tête, commentent abondamment sur Internet la tentative d’assassinat du chef de la junte. Si certains regrettent que Moussa Dadis Camara soit « hors de danger », d’autres lui souhaitent un prompt rétablissement… Leur point commun : la crainte du chaos politique.
La France dément toute implication dans la tentative de meurtre contre le capitaine Moussa Dadis Camara. Le chef de la junte devrait « bientôt » rentrer mais, en attendant son retour, les militaires putschistes suspendent leur participation aux négociations de sortie de crise.
Les militaires au pouvoir en Guinée ont décidé de suspendre leur participation aux négociations sur la crise guinéenne à Ouagadougou, jusqu’au « retour » dans ses fonctions de leur chef, le capitaine Moussa Dadis Camara, a annoncé mardi soir un ministre à la télévision d’Etat.
Les autorités guinéennes affirment que le chef de la junte, hospitalisé au Maroc depuis vendredi, est « hors de danger ». Mais le doute plane sur ces affirmations.
Quelques heures avant qu’Aboubacar « Toumba » Diakité ne tire sur Moussa Dadis Camara, quatre leaders de l’opposition guinéenne s’étaient réunis pour discuter de la position des Forces vives sur la médiation conduite par Blaise Compaoré.
Le chef de la junte guinéenne Moussa Dadis Camara semble se remettre difficilement de l’intervention chirurgicale qu’il a subi au Maroc. D’après le ministre guinéen des Affaires Etrangères, il « reconnaît son entourage », mais n’est pas en mesure de tenir des conversations.
L’étau se resserre sur Toumba, accusé d’avoir tiré jeudi sur le chef de la junte guinéenne : les militaires putschistes proposent une « forte récompense » à toute personne qui permettra d’arrêter l’aide de camp de Moussa Dadis Camara, hospitalisé depuis vendredi au Maroc.
Le chef de la junte au pouvoir en Guinée, le capitaine Moussa Dadis Camara, blessé jeudi par son aide de camp « Toumba » à Conakry, a subi une « petite intervention » au Maroc et est « hors de danger », a affirmé samedi à l’AFP son porte-parole Idrissa Chérif. Quant à « Toumba », il affirme être en « lieu sûr ».
Le chef de la junte guinéenne, Moussa Dadis , blessé par balles jeudi par son aide de camp et évacué au Maroc, se trouve vendredi dans un état « difficile mais pas désespéré », a déclaré le médiateur dans la crise guinéenne, le président burkinabè Blaise Compaoré.
Le capitaine Moussa Dadis Camara aurait décollé de Conakry à bord d’un avion marocain, a appris Jeune Afrique de source guinéenne. Les autorités marocaines démentent l’information.
Conakry se réveille encore sous le choc alors que le capitaine Moussa Dadis Camara a été victime de tirs en fin d’après-midi hier soir. Blessé à l’oreille, le chef de la junte n’a pour l’instant pas quitté la capitale guinéenne.
Le capitaine Moussa Dadis Camara a été visé par des tirs alors qu’il se rendait jeudi au camp Koundara, dans la presqu’île de Kaloum, à l’extrême sud de la capitale. Des échanges de tirs nourris ont été entendus peu avant 18h, heure de Conakry.