La junte au pouvoir en Guinée « prend acte des sanctions » adoptées à son encontre par l’Union africaine, l’Union européenne ou encore les Etats-Unis, a déclaré un de ses conseillers, tout en mettant en garde la communauté internationale contre un risque de « chaos ».
La France a décidé de nouvelles mesures contre la junte au pouvoir en Guinée, notamment d’interrompre un projet d’autoroute, et fait part de son inquiétude après l’arrestation par l’armée de grévistes de la faim, a déclaré vendredi son ministère des Affaires étrangères.
L’opposition guinéenne travaille à un alourdissement des sanctions que l’Union africaine a décrétées contre la junte au pouvoir. Certains envisagent même de frapper au cœur les militaires putschistes en proposant des mesures de rétorsion ciblant leurs proches basés à l’étranger…
L’Union africaine (UA) a décidé jeudi d’imposer des sanctions aux membres de la junte au pouvoir en Guinée qui ne se sont pas engagés à renoncer à se présenter à l’élection présidentielle de janvier.
L’appel à la journée « ville morte » lancé par l’opposition guinéenne était bien suivi mercredi à Conakry et dans plusieurs villes de l’intérieur du pays, un mois après le massacre d’opposants par les forces de défense et de sécurité, a constaté l’AFP.
Le Conseil de sécurité de l’ONU a approuvé mercredi la création d’une commission d’enquête de l’organisation sur le massacre d’opposants perpétré fin septembre par l’armée en Guinée.
Des chefs d’Etat et de gouvernement africains se réunissent ce jeudi à Abuja pour examiner un rapport clé de l’Union africaine (UA) recommandant des mesures pour un retour à la paix au Darfour.
Dans son dernier rapport, Human Rights Watch dénonce la préméditation des violences perpétrées par l’armée et la garde rapprochée de Dadis Camara contre les opposants, dans le stade de Conakry, le 28 septembre dernier.
La septième édition du Festival international de la mode africaine (Fima) s’ouvre ce mardi près de Niamey, au Niger. Comme le temps passe… Cela fait déjà dix ans que le styliste nigérien Alphadi a lancé le concept de cette manifestation, aujourd’hui internationalement reconnue. L’occasion de faire le bilan, et de se projeter dans l’avenir.
La crise est liée à l’histoire des militaires, faite de purges brutales, de promotions express, de troupes livrées à elles-mêmes et d’une hiérarchie déconsidérée. L’arrivée du capitaine Dadis n’a rien arrangé. Au contraire.
Le continent africain est bon dernier du classement annuel de l’association Reporters sans Frontières (RSF) sur l’état de la liberté de la presse dans le monde. Malgré quelques avancées notoires dans certains pays, l’association tire la sonnette d’alarme sur la situation de nombreux autres.
Le 28 septembre à Conakry, plus de 150 opposants guinéens ont été massacrés par les forces de sécurité, selon l’ONU. Mais des dizaines de personnes ont également été arrêtées. Et près d’un mois plus tard, leurs familles continuent à les chercher.
Dans la foulée de la décision de la Cedeao, l’Union Européenne a choisi elle aussi d’imposer des sanctions à la Guinée, après le carnage du stade de Conakry, le 28 septembre dernier. Un embargo sur les armes, ainsi que des sanctions ciblées vont être mis en place.
L’opposition guinéenne a critiqué mardi à Conakry la signature d’un important contrat minier entre une entreprise privée chinoise et la junte au pouvoir, y voyant une manière de « profiter des circonstances pour réaliser en Guinée des affaires obscures et juteuses ».
Quelques centaines des 2. 500 Français présents en Guinée entendent plier bagages, comme le leur avait recommandé le ministère français des Affaires étrangères.
Le ministre français des Affaires étrangères Bernard Kouchner s’est félicité du « succès » du sommet de la Communauté économique des Etats d’Afrique de l’Ouest (Cedeao) qui a décrété un embargo sur les armes à l’encontre de la Guinée, dans un communiqué reçu dimanche.
Moussa Dadis Camara et les autres membres de la junte guinéenne avaient jusqu’à samedi minuit pour signifier par écrit leur non participation à la présidentielle de 2010.
La junte au pouvoir en Guinée, sous la menace de sanctions internationales, a cherché dimanche à gagner du temps, après l’expiration de l’ultimatum de l’Union africaine (UA) et réclame une médiation sur la question de la candidature de son chef à la présidentielle de janvier.
Les Nations Unies entendent créer une commission d’enquête internationale sur la répression d’une manifestation interdite de l’opposition guinéenne qui a fait des dizaines de morts.
L’ultimatum de l’Union africaine demandant à la junte de signifier par écrit qu’elle ne briguera pas la présidentielle expire ce samedi. La tension monte à Conakry, que plusieurs Français quittent par vols réguliers.
Paris recommande aux Français installés en Guinée rentrer au pays. Raison invoquée : « La situation sécuritaire s’est détériorée à Conakry » depuis la sanglante répression du 28 septembre.