Le ministre sénégalais des Affaires étrangères, Cheikh Tidiane Gadio, en poste depuis 2000, a quitté le gouvernement à la suite d’un remaniement, a-t-on appris vendredi auprès du ministère de l’Information.
La France estime qu' »on ne peut plus travailler » avec le chef de la junte en Guinée, le capitaine Moussa Dadis Camara, après la répression sanglante d’une manifestation lundi dernier à Conakry, a affirmé dimanche le ministre des Affaires étrangères Bernard Kouchner.
C’est une figure reconnue de la société civile guinéenne qui a accepté de revenir pour jeuneafrique.com sur les événements du 28 septembre, à Conakry. Mariam Sy Diallo, membre du bureau du Conseil national des organisations de la société civile de Guinée (CNOSCG) et du bureau de coordination du Forum des Forces Vives de Guinée (FFVG), est d’autant plus disposée à s’exprimer qu’elle a été molestée et violentée par les Bérets rouges. Depuis Dakar où elle s’est réfugiée, elle évoque cette matinée tragique et l’avenir de son pays.
Moussa Dadis Camara estime que le peuple guinéen se soulèvera si jamais une force d’interposition est envoyée dans leur pays. Une telle force est demandée par l’opposition suite au massacre de manifestants, lundi, à Conakry.
L’opposant François Lonseny Fall souhaite que Blaise Compaoré empêche la junte de participer à la présidentielle de 2010. Le président burkinabè, nommé médiateur de la crise, arrive lundi à Conakry.
Plusieurs milliers de personnes se sont rassemblées vendredi en fin de matinée à Conakry sur l’esplanade de la grande mosquée, autour de dizaines de corps de victimes de la répression sanglante du 28 septembre.
De courtes échauffouées ont opposé des opposants au président Dadis Camara aux forces de l’ordre, vendredi, à Conakry. Les premiers, en colère après la répression de lundi, ont jeté des pierres aux seconds, qui ont répliqué par des gaz lacrymogènes.
Les « forces vives » de Guinée – partis d’opposition, syndicats, société civile – ont souhaité qu’une « force de paix » internationale soit envoyée dans leur pays pour protéger la population contre sa propre armée « déchaînée ». Peu après, Moussa Dadis Camara les a appelés au dialogue.
Les Forces Vives de Guinée se réunissent ce jeudi, à Conakry, pour décider d’une ligne de conduite après le meurtre par l’armée de plusieurs dizaines de manifestants hostiles à une candidature de Dadis Camara à la présidentielle de 2010. D’ores et déjà, plusieurs leaders de l’opposition refusent catégoriquement d’intégrer un gouvernement d’union nationale proposé par le chef de la junte, qu’ils tiennent responsable du carnage.
Cellou Dalein Diallo est arrivé jeudi à Dakar à bord d’un avion présidentiel sénégalais. L’opposant guinéen, sévèrement battu lors de la répression de la manifestation de lundi, pourrait ensuite se rendre en France.
Le chef de la junte guinéenne a de nouveau déclaré qu’il ne contrôlait pas les militaires qui ont tué plusieurs dizaines de manifestants lundi à Conakry. Dans le même temps, il renvoie la responsabilité du « carnage » sur les leaders de la manifestation, interdite la veille par le pouvoir.
Joint par téléphone par jeuneafrique.com, le secrétaire général de l’Union pour le progrès de la Guinée (UPG) et porte-parole des Forces Vives, Jean-Marie Doré, revient sur les violences dont il a été vicitme lundi, dans le stade du 28 septembre, lors de la charge des Bérets rouges.
Le chef de la junte guinéenne dément toute responsabilité dans l’intervention militaire qui, lundi, à Conakry, aurait coûté la vie à plus de 150 manifestants. Mais selon plusieurs sources policières, Moussa Dadis Camara ne pouvait ignorer le drame qui se jouait au stade du 28-Septembre.
Des dizaines de personnes sont décédées lundi à Conakry suite à la répression d’une marche interdite de l’opposition, contestant la probable candidature du chef de la junte à la présidentielle de 2010. Moussa Dadis Camara s’est dit « très désolé » de ces incidents, tout en affirmant n’avoir eu vent que d’une « bousculade »…
Ne se bornant pas à condamner la répression sanglante d’une manifestation lundi en Guinée, la France est allée jusqu’à rompre toute coopération militaire, et envisage des mesures quant à l’aide bilatétrale apportée à Conakry.
En quelques mois, l’ancien du régime Conté est devenu chef de file de l’opposition. Paradoxalement, il doit en partie cette promotion à son principal adversaire, Dadis Camara.
Au moins 87 personnes hostiles à la junte au pouvoir en Guinée ont été tuées par balles lundi à Conakry, selon une source policière, et deux chefs de l’opposition blessés par des militaires, au cours d’une manifestation réprimée dans le sang par les forces de sécurité.
La junte au pouvoir en Guinée a déclaré mercredi et jeudi « journées de deuil national » et a interdit « tout regroupement de quelque nature que ce soit à caractère subversif » à la suite de la répression sanglante d’une manifestation de l’opposition.
Au moins 11 opposants ont été blessés lundi à Conakry dans la dispersion d’une manifestation anti-Dadis interdite la veille. Les forces de l’ordre ont usé de matraques et gaz lacrymogènes.
En visite dans un fief de l’opposition, le chef de la junte guinéenne Moussa Dadis Camara, a « défié ses détracteurs ». les femmes de Labé lui ont manifesté leur soutien pour les prochaines élections.
Quelque 20.000 personnes selon la police et le double selon les organisateurs, ont manifesté jeudi à Labé, deuxième ville de Guinée et fief de l’opposition, contre la visite prévue samedi du chef de la junte, le capitaine Moussa Dadis Camara.
Le chef de l’Etat sénégalais affirme n’avoir aucun candidat favori pour la présidentielle guinéenne du 31 janvier prochain. Une mise au point inévitable à l’heure où Abdoulaye Wade est accusé de soutenir le chef de la junte.
Des militaires ont-ils tenté, mercredi dernier, de kidnapper le responsable de la filiale guinéenne du groupe français Total ? Si rien ne permet de l’affirmer à l’heure actuelle, la junte en place à Conakry a vivement condamné les agissements de ces hommes armés. Et promis des sanctions.