L’Union européenne a placé la Guinée luindi sous surveillance pendant deux ans. Les 27, qui maintiennent le gel de leur aide non humanitaire, jugent encourageant les engagements de la junte mais s’inquiètent de la lenteur du processus devant aboutir aux élections législatives et présidentielle.
Le numéro 2 de la junte en Guinée et ministre de la Sécurité, le général Mamadouba « Toto » Camara a été brutalisé par des soldats proches du chef de la junte, le capitaine Moussa Dadis Camara, a-t-on appris mercredi de sources militaires et policières.
Sept mois après sa prise du pouvoir, le chef de la junte inquiète les Guinéens plus qu’il ne les rassure. Ses décisions autoritaires ont eu raison de sa popularité. Mais lui semble croire à sa mission… Interview.
De jeunes Ivoiriens ont violemment manifesté mardi à Abidjan pour dénoncer l’agression par balle de deux ouvriers par un ressortissant libanais chez qui ils effectuaient des travaux. Les manifestants s’en sont pris à des magasins et des maisons appartenant à la communauté libanaise.
Le chef de la junte guinéenne a interdit « toute spéculation » sur les menaces d’attaques extérieures évoquées le week-end dernier. Il a notamment mis en garde les journalistes et les leaders politiques.
La Guinée craint des attaques venues du Sénégal, de la Guinée-Bissau et du Liberia. En conséquence, l’armée est en état d’alerte et se tient prête à riposter.
Le nouveau président de la cour suprême de Guinée a prêté serment jeudi à Conakry. Me Yves Aboly a juré de faire appliquer la loi, en toute honnêteté et transparence.
Le Premier ministre guinéen a démenti les rumeurs faisant état de sa démission. Pour Kabiné Komara, « les auteurs de tels faits n’avaient pour but que d’affaiblir les actions des nouvelles autorités militaires ».
L’ancien Premier ministre de Guinée Ahmed Tidiane Souaré et l’ex-ministre des Mines Ousmane Sylla ont été arrêtés mardi, sur instruction du putschiste Moussa Dadis Camara. Ils ont été appréhendés dans le cadre d’une affaire de détournement présumé.
Les leaders politiques suspectent le chef de l’État de vouloir retarder les élections pour se maintenir au pouvoir. Quant à la population, elle se montre de plus en plus impatiente face aux promesses non tenues par la junte.
Les chefs d’Etat africains se retrouvent à partir de mercredi à Syrte, en Libye, sous la présidence de Mouammar Kadhafi qui met la pression sur son projet controversé de « gouvernement africain » alors que le continent est confronté à des crises menaçant la stabilité de plusieurs pays.
La junte a levé la suspension des activités des partis politiques. Cette décision intervient après que les forces vives ont boycotté mardi une rencontre avec le capitaine Dadis Camara, chef de la junte.
Des chercheurs du Burkina Faso, de la Guinée Conakry et du Mali ont appelé à promouvoir les relations à plaisanterie lors d’un colloque sous-régional, qui s’est achevé mercredi à Bamako (Mali). Ils songent entre autres à l’instauration d’une journée dédiée à ces pactes d’alliance, qui peuvent participer à prévenir les conflits.
Les dirigeants ouest-africains ont évoqué lundi à Abuja les crises au Niger, en Guinée et en Guinée-Bissau et ont rencontré le chef du gouvernement espagnol José Luis Rodriguez Zapatero lors d’un premier sommet Espagne-Cedeao.
Un sommet de la Communauté économique des Etats d’Afrique de l’Ouest (Cedeao) qui s’ouvre ce lundi sera consacré aux crises politiques qui secouent la Guiinée, la Guinée Bissau et le Niger. Un sommet Espagne-Cedeao doit se tenir le même jour.
24 heures après l’interdiction faite à Cellou Dalein Diallo, leader de l’Union des forces démocratiques de Guinée (UFDG), de tenir un meeting politique à Kérouané (environ 1000 km de Conakry), la classe politique est inquiète.
Le dernier épisode de ce que l’on appelle, à Conakry, le « Dadis Show » (pour désigner les diatribes récurrentes et enflammées de Moussa Dadis Camara, chef de la junte qui dirige la Guinée depuis le 23 décembre 2008), n’a pas été du goût des magistrats, loin s’en faut…
Seuls l’Afrique du Sud, le Botswana, l’Érythrée, Madagascar, Maurice, le Rwanda et les Seychelles peuvent être considérés comme de bons élèves dans la lutte contre le tabagisme.
La Guinée a rendu dimanche hommage à Mamadou Bâ, qui fut un farouche opposant aux régimes d’Ahmed Sékou Touré (1958-84) et de Lansana Conté (1984-2008), pendant ses funérailles nationales dans le Palais du peuple qui était archicomble, a constaté un correspondant de l’AFP.
Une grève surprise des chauffeurs de taxis, minibus « magbana » et autocars a paralysé mardi une bonne partie de la Guinée. Ils dénonçaient notamment l’obligation de réduire le nombre de leurs passagers.
Nabi Youla, 90 ans, qui fut en 1954 le premier ambassadeur de Guinée en France avant de devenir (jusqu’à son exil, en 1967) le proche collaborateur de Sékou Touré, puis le conseiller de Lansana Conté, était à Paris, à la mi-mai, à l’invitation de l’Université populaire du musée du Quai Branly.
Une cérémonie d’hommage à Katoucha sera organisée le week-end prochain à Conakry, selon l’Agence de presse africaine. L’ancien top-model est décédée en février 2008 à Paris dans des circonstances encore non élucidées.Une cérémonie d’hommage sera organisée le week-end prochain à Conakry, la capitale guinéenne, à l’intention du top-model sénégalo-guinéen Katoucha Niane, a révélé à Dakar son père, l’écrivain guinéen Djibril Tamsir Niane.
Partira ? Partira pas ? Au-delà du cas Mamadou Tandja, plusieurs dirigeants africains en délicatesse avec la communauté internationale ou, tout simplement, en désaccord avec le politiquement correct tentent de donner des signes de bonne volonté.
La commission guinéenne pour l’Unesco a remis samedi à Conakry un certificat au chef de la junte militaire pour récompenser sa lutte contre le trafic de drogue. S’agit-il d’une reconnaissance de la présidence de Moussa Dadis Camara, jugée anti-démocratique par la communauté internationale ? Absolument pas : le siège de l’Unesco à Paris assure que la commission guinéenne est « un organisme extérieur » qu’elle ne contrôle pas…
Le chef de la junte guinéenne a annoncé dimanche qu’il ne participera pas à la présidentielle prévue en décembre. Il faut dire que s’il en avait eu envie, Moussa Dadis Camara n’en avait pas vraiment les moyens : il se retrouve pieds et poings liés parce que la communauté internationale « n’a plus rien versé au pays » depuis son coup d’Etat.