À gauche comme à droite, les responsables politiques ont réagi avec la gravité et la dignité requises aux attentats islamistes du 7 janvier. Du coup, leur image dans l’opinion s’améliore. Ce n’est certes pas un luxe !
Et il est comment, le dernier Michel Houellebecq ? La réponse varie selon les points de vue, mais le moins que l’on puisse dire, c’est que l’auteur-polémiste s’y entend pour faire parler de lui.
Pour « Jeune Afrique », la sociologue turque Gaye Petek retrace l’évolution de la politique du gouvernement AKP à l’égard des femmes. À l’en croire, leurs droits juridiques n’ont pas régressé, mais le discours des dirigeants prépare à une société « religieuse, pieuse, morale, voire pudibonde ».
Demi-frère du roi Abdallah de Jordanie, le prince Ali Ibn al-Hussein, 39 ans, s’est déclaré, le 6 janvier, candidat au poste de président de la Fédération internationale de football association (Fifa) face au sortant, Sepp Blatter, et au Français Jérôme Champagne.
Pour Ayse Danisoglu, députée CHP d’Istanbul (centre gauche, principal parti d’opposition), l’AKP, au pouvoir depuis douze ans en Turquie, est responsable de la dégradation des droits des femmes et de l’augmentation vertigineuse des violences à leur encontre. Elle s’en explique à J.A.
Amédy Coulibaly, le preneur d’otages du supermarché casher de Paris, devait être enterré au Mali, pays où ses parents sont nés. Mais, selon le quotidien français « Le Parisien », Bamako se serait opposé à accueillir le corps du jihadiste.
Au mois de mai prochain, le mouvement de la négritude aura 80 ans. Le mot est en effet apparu en 1935 sous la plume d’Aimé Césaire dans » L’Étudiant noir », journal mensuel de l’Association des étudiants martiniquais de France.
Ils ne sont pas les plus jeunes, certains fréquentent même le niveau international depuis quelques années sans pour autant avoir fait parler d’eux. Et si c’était pour cette fois-ci ?
Présenté à Paris du 14 au 17 janvier, le spectacle prémonitoire et engagé de Serge Aimé Coulibaly devrait bientôt tourner en France et en Europe. Chorégraphie d’une révolte devenue révolution.
La capitale de RDC a connu de nouveaux troubles mardi, au lendemain d’une journée de manifestations et d’émeute qui a fait au moins quatre morts. Les communications par SMS et internet ont été coupées à la demande du gouvernement, tandis qu’Air France a pris la décision d’annuler son vol de mardi vers la capitale congolaise.
Boualem Sansal est un écrivain algérien, auteur notamment de six romans et de plusieurs essais dont le dernier, très remarqué et publié en 2013 : « Gouverner au nom d’Allah » (Gallimard).
L’association Human Rights Watch décrit dans un rapport les violences policières dont sont victimes plusieurs migrants de Calais. Les autorités démentent.
Le procès de Cho Hyun-Ah, cadre dirigeante et fille du PDG de Korean Air, s’est ouvert lundi à Séoul. Elle est accusée d’avoir contrevenu aux règles de sécurité aérienne en faisant débarquer un chef de cabine après s’être vu servir des noix de macadamia en sachet.
Le ministre marocain des Affaires étrangères, Salaheddine Mezouar, sera à Paris vendredi 23 janvier. Objectif : « Surmonter définitivement et durablement les obstacles qui entravent la coopération entre le Maroc et la France ».
Zelda la Grange, ancienne assistante personnelle de Nelson Mandela, a dû s’excuser après avoir dit sur Twitter qu’elle sentait que les Blancs n’étaient pas les bienvenus en Afrique du Sud.
Emboîtant le pas à la coalition de milices Fajr Libya, l’armée libyenne a annoncé dimanche 18 janvier un cessez-le-feu dans le pays. Objectif : donner une petite chance à des négociations de paix qui se déroulent en Suisse sous l’égide de l’ONU.
C’est l’histoire de deux hommes, maliens d’origine, au coeur du drame qui a saisi la France le 7 janvier. Le tueur de Juifs et le sauveur de Juifs, l’assassin et le juste, le Bambara et le Soninké, le Français qui haïssait la France et l’immigré dont le rêve était de devenir français, l’enfant des ghettos, des écoles et des prisons de la République et l’ancien sans-papiers devenu héros national, le mauvais musulman et le bon musulman.
Après l’attentat contre le journal satirique « Charlie Hebdo », l’Hexagone est sous le choc. Si le pays a déjà vécu des attaques sanglantes, il a rarement payé un tel prix. Pourquoi les jihadistes en ont-ils fait leur ennemi numéro un ? Et quelles conséquences aura ce drame sur le fragile équilibre de la société française ?
Le deuxième jihadiste auteur de l’attentat de « Charlie Hebdo », Chérif Kouachi, a été enterré samedi dans l’anonymat peu avant minuit, a annoncé le mairie de Gennevilliers, dans la banlieue parisienne, où il vivait.
Répression et incurie économique d’un côté. Complots et embargo de l’autre. Au terme d’une interminable scène de ménage, le vieux couple infernal paraît résolu à tourner la page. Il était temps !
Des milliers de personnes ont manifesté dans plusieurs pays musulmans après la prière du vendredi contre la publication par Charlie Hebdo d’un dessin représentant le prophète Mahomet, des protestations émaillées de violences au Niger et au Pakistan.
Dans l’île de Sinui, au sud de la péninsule, des centaines de handicapés coréens travaillent dans les marais salants dans des conditions qui rappellent le temps de l’esclavage.
Le maire de Villiers-sur-Marne, commune de banlieue parisienne, dont est originaire Hayat Boumeddienne, la compagne du jihadiste Amédy Coulibaly, a reporté la diffusion du film « Timbuktu » d’Abderahmane Sissako, en raison, selon lui de « tensions », entre les jeunes et la population.
Laurent Fabius, le ministre français des Affaires étrangères, a déclaré jeudi qu’il se rendrait « prochainement » à Rabat. Objectif : tenter d’apaiser les relations franco-marocaines, au plus mal depuis l’irruption de policiers à la résidence de l’ambassadeur du royaume dans l’Hexagone, en février 2014.
Une vaste opération antiterroriste a été menée jeudi par la police dans plusieurs villes de Belgique, qui s’est soldée par la mort de deux jihadistes présumés, qui revenaient de Syrie et planifiaient des attentats imminents, une semaine après les attentats meurtriers de Paris.
Lassana Bathily, l’employé du supermarché cacher qui a sauvé la vie de plusieurs otages vendredi 8 janvier, à Paris, va être naturalisé français mardi prochain. Retour sur la trajectoire hors norme de ce migrant malien arrivé en France en 2006.