Le leader de l’opposition kényane, Raila Odinga, a promis ce 31 octobre de ne pas en rester là avec la « parodie d’élection » du 26 octobre, qu’il avait boycottée et qui a débouché sur la victoire du président sortant Uhuru Kenyatta, avec 98% des voix.
La Commission électorale kényane a annoncé ce lundi 30 octobre la victoire d’Uhuru Kenyatta à l’élection présidentielle du 26 octobre, en dépit du fait que le scrutin n’a pas pu se tenir dans quatre comtés de l’ouest du pays, acquis à l’opposition, qui l’a boycotté.
Le scrutin prévu samedi dans quatre comtés de l’ouest du Kenya, où l’élection présidentielle n’a pu avoir lieu jeudi en raison des violences, a été reporté sine die par la Commission électorale (IEBC), a annoncé vendredi son président, Wafula Chebukati.
L’opposant Raila Odinga avait appelé ses partisans à boycotter ce nouveau scrutin présidentiel qui se tenait jeudi, estimant que les conditions d’une élection crédible n’étaient pas réunies. Des violences ont émaillé la journée de vote. Au moins six personnes sont mortes.
L’élection présidentielle est reportée à samedi dans quatre comtés de l’ouest du Kenya, touchés ce jeudi par de violents affrontements entre partisans de l’opposition et la police, ayant occasionné trois morts, a annoncé le président de la Commission électorale (IEBC).
Alors que les bureaux de vote venaient d’ouvrir leurs portes ce jeudi 26 octobre au Kenya pour l’élection présidentielle boycottée par l’opposition, la police a dispersé des opposants tentant d’empêcher la tenue du scrutin dans plusieurs villes du pays. Les électeurs étaient peu nombreux à s’être déplacés dans la matinée.
Mercredi après-midi, lors d’un meeting à Nairobi, Raila Odinga a invité ses partisans à rester chez eux jeudi. Un peu plus tôt, la Commission électorale avait confirmé que le scrutin présidentiel se tiendrait bien le 26 octobre, malgré les appels à un report.
Figure importante de la très controversée Commission électorale kényane (IEBC), Roselyn Akombe a déclenché une nouvelle tempête politique en démissionnant, mercredi 18 octobre. La désormais ex-commissaire dit craindre pour sa vie et se trouve aujourd’hui aux États-Unis. Elle explique à Jeune Afrique les raisons de sa démission.
Le leader de l’opposition kényane Raila Odinga a estimé le 19 octobre qu’il n’était pas trop tard pour faire les réformes qui pourraient l’amener à reconsidérer sa décision de se retirer du scrutin présidentiel du 26 octobre.
L’incertitude règne au Kenya, alors que la Commission électorale a perdu en légitimité et que l’opposant Raila Odinga s’est retiré de la course à la présidentielle. La crédibilité du nouveau scrutin prévu le 26 octobre est en jeu.
L’un des huit membres de la Commission électorale kényane, critiquée pour son rôle dans la crise politique qui secoue le pays, a annoncé sa démission. Roselyn Akombe accuse ses collègues de partialité politique et affirme que l’organisme ne peut garantir une élection présidentielle crédible.
L’opposition kényane a annoncé mardi la suspension des manifestations prévues aujourd’hui dans le pays, afin d’honorer la mémoire des personnes tuées par balles ces derniers jours.
À l’occasion de la publication de l’édition 2017 des « Statistiques des recettes publiques en Afrique », co-rédigé par l’OCDE, Federico Bonaglia, Directeur adjoint du Centre de développement de l’OCDE revient pour Jeune Afrique sur les évolutions fiscales sur le continent.
Deux manifestants ont été tués vendredi dans l’ouest du Kenya au cours d’affrontements avec la police, des centaines de personnes ayant bravé l’interdiction de manifester pour faire entendre leur voix en vue de la présidentielle du 26 octobre.
Entre imbroglio juridique et tensions dans les rues, la confusion règne au Kenya, trois jours après la décision de l’opposant Raila Odinga de se retirer de l’élection présidentielle du 26 octobre.
Le gouvernement kényan a interdit jeudi les manifestations dans le centre des trois principales villes du pays. Cette décision fait suite à l’appel de l’opposition à de nouveaux rassemblements, cette fois quotidiens, en amont de la présidentielle du 26 octobre.
La Commission électorale kényane a annoncé que les huit candidats en lice lors de l’élection présidentielle du 8 août, invalidée par la justice, peuvent se représenter au scrutin du 26 octobre.
Des milliers de partisans de l’opposition manifestaient ce mercredi 11 octobre à Nairobi et dans l’ouest du Kenya. Le pays semble s’enfoncer dans l’instabilité politique au lendemain du retrait du leader politique Raila Odinga de l’élection présidentielle du 26 octobre.
Raila Odinga a annoncé le retrait de sa candidature à l’élection présidentielle prévue le 26 octobre prochain au Kenya. L’opposant a expliqué avoir pris cette décision « dans l’intérêt des Kényans ».
Au moins de 37 personnes sont mortes dans les violences qui ont suivi l’annonce de la réélection contestée d’Uhuru Kenyatta au Kenya avant que le scrutin ne soit annulé. C’est le constat que dresse la Commission des droits de l’homme, qui pointe une répression surtout concentrée dans les zones qui ont voté pour son concurrent Raila Odinga.
Malgré les problèmes sécuritaires, les taxes élevées et la concurrence d’Aigle Azur, le trafic sur la ligne Paris-Bamako ne cesse de croître. À l’occasion du 80e anniversaire de cette desserte, le patron de la compagnie française fait le point sur les activités, au Mali et dans le reste de l’Afrique.
L’opposition au Kenya a dénoncé jeudi la volonté du parti au pouvoir d’adopter en urgence des amendements à la loi électorale qui entreraient en vigueur avant l’élection présidentielle du 26 octobre organisée après l’annulation par la justice du précédent scrutin.
Conforté par ses bénéfices en hausse, le premier opérateur téléphonique kényan souhaite se diversifier en se lançant dans la vente en ligne. Et enfin étendre ses activités au reste du continent.
Alors qu’un nouveau scrutin doit avoir lieu le 26 octobre pour la présidentielle kényane, l’opposition descendra dans la rue à partir du 26 septembre pour demander la démission de la commission électorale, jugée responsable de l’imbroglio politique.
Le parquet kényan a ordonné à la police et à l’agence anti-corruption d’enquêter sur la commission électorale pour « irrégularités » et actes « illégaux » présumés commis dans le déroulement de la présidentielle d’août qui a été invalidée.
Le président Uhuru Kenyatta a accusé jeudi la Cour suprême d’avoir perpétré un « coup d’État » en invalidant sa réélection. Parallèlement à cette déclaration, la commission électorale, durement étrillée mercredi par la plus haute instance judiciaire du pays, a annoncé que la nouvelle élection, initialement prévue pour le 17 octobre, était repoussée au 26 octobre.
La Cour suprême kényane a détaillé mercredi matin les raisons de l’invalidation du scrutin du 8 août, en évoquant « des révélations perturbantes, voire saisissantes ».
Trois semaines après l’invalidation de la présidentielle kényane par la Cour suprême, son président, David Maraga, a dénoncé mardi les menaces formulées par des responsables politiques et leurs partisans à l’encontre de son institution. Il s’apprête à publier ce mercredi son jugement complet sur le scrutin du 8 août.
Dans le classement annuel « Where to Invest in Africa » réalisé par la banque d’affaires sud-africaine Rand Merchant Bank, dont les résultats ont été publiés le 15 septembre, les places des deux premières nations ont été inversées, tandis que le Maroc reste numéro trois pour la troisième année consécutive.
Les fondations Rockefeller et Bill & Melinda Gates ainsi que l’Agence des États Unis pour le développement (USAID) ont lancé un partenariat stratégique pour la transformation de l’agriculture en Afrique subsaharienne. Cette initiative, dotée d’une enveloppe de 280 millions de dollars, vise à doper les revenus d’au moins 30 millions de petits exploitants et améliorer la sécurité alimentaire dans onze pays.