Alors que commence la tournée du coordinateur de l’ONU contre le virus Ebola dans les pays les plus touchés par l’épidémie, le Sénégal a décidé jeudi de fermer ses frontières terrestres avec la Guinée. En RDC, des tests sont en cours pour déterminer l’origine de la mort de treize personnes, décédées d’une fièvre hémorragique « d’origine indéterminée ».
La psychose suscitée par le virus Ebola atteint parfois des records d’absurdité. Les raccourcis, les incompréhensions et les confusions alimentent l’inquiétude à l’étranger… qui peut rapidement se transformer en afrophobie, voire en racisme pur et simple.
La population de West Point, un quartier de la capitale du Liberia, Monrovia, a réagi avec des jets de pierre et des cris à sa mise en quarantaine, mercredi, alors qu’un couvre-feu général a été décrété mardi. Les tirs de la police et de l’armée ont fait au moins quatre blessés.
La présidente du Liberia, Ellen Johnson-Sirleaf, a décrété mardi un couvre-feu général à partir de mercredi soir et la mise en quarantaine de deux quartiers urbains, dont un dans la capitale, Monrovia. Le coordinateur de l’ONU pour Ebola est attendu prochainement dans les pays les plus touchés par l’épidémie.
Alors que le bilan s’aggrave, une lueur d’espoir apparaît peut-être en ce qui concerne l’épidémie d’Ebola en Afrique de l’Ouest. Mardi, le ministre libérien de l’Information a annoncé que l’état des trois médecins africains soignés par un traitement expérimental s’était amélioré de façon « remarquable ».
Alors que les frontières continuent de se fermer en Afrique de l’Ouest, qui lutte contre l’épidémie d’Ebola, le bilan du virus ne cesse de s’alourdir. En trois jours, ce sont plus d’une centaine de cas qui ont été recensés par l’Organisation mondiale de la Santé (OMS), dont 84 ont été mortels.
Un centre d’isolement pour patients a été attaqué dans la nuit de samedi à dimanche à Monrovia par des hommes armés qui affirmaient ne pas croire à Ebola. Dix-sept personnes testées positif au virus ont pris la fuite.
Trois médecins ayant contracté la fièvre hémorragique Ebola ont reçu des doses du traitement expérimental ZMapp au Libéria. Des hommes armés ont eux attaqué un centre d’isolement pour malades du virus à Monrovia, la capitale, provoquant la fuite de 17 de patients. Avec 413 morts, le pays est le plus touché d’Afrique de l’Ouest.
Des hommes armés ont attaqué un centre d’isolement pour malades du virus Ebola à Monrovia, la capitale du Liberia, provoquant la fuite de dix-sept patients, a-t-on appris dimanche de sources concordantes.
Le Kenya a annoncé samedi interdire l’entrée sur son territoire, à compter de mercredi, aux voyageurs venant de Guinée, du Liberia et de Sierra Leone, principaux foyers de l’épidémie d’Ebola qui a déjà fait près de 1 200 morts en Afrique de l’Ouest.
Un quotidien a été fermé au Liberia et plusieurs de ses journalistes ont été battus et arrêtés par la police, accusés d’avoir diffusé des informations « portant atteinte à la sécurité de l’État », a-t-on appris vendredi de sources concordantes.
ONG et sociétés de Croix-Rouge insistaient vendredi sur la nécessité de se mobiliser davantage face à une épidémie de fièvre hémorragique Ebola « largement sous-évaluée » qui se répand plus vite que la capacité actuellement mise en oeuvre pour y faire face.
L’Organisation mondiale de la Santé (OMS) estime que l’ampleur de l’épidémie d’Ebola est « largement sous-évaluée », alors que les pays africains affectés ont avoué jeudi leur impuissance à juguler par leurs propres moyens la progression du virus.
Le sérum expérimental ZMapp devrait être livré au Liberia sous 48 heures mais ne sera administré qu’aux médecins contaminés, ont annoncé mardi les autorités du pays.
Alors que les États-Unis vont envoyer au Liberia des échantillons du sérum expérimental, dit « ZMapp », le comité d’éthique de l’OMS a approuvé mardi l’emploi de traitements non homologués.
Selon le dernier bilan annoncé mardi par l’OMS, l’épidémie d’Ebola a déjà causé la mort de plus de 1 000 personnes. Les États-Unis vont envoyer au Liberia des échantillons du sérum expérimental, dit « ZMapp ».
La rémission de deux médecins américains infectés par le virus Ebola grâce à une dose du sérum ZMapp intrigue, indigne ou nourrit les espoirs en Afrique. Comment démêler le vrai du faux ? Décryptage.
L’inquiétude ne cesse de grandir au Nigeria. Lundi, le ministère de la Santé a confirmé un dixième cas de personne infectée par le virus Ebola dans le pays.
Le Nigeria, pays le plus peuplé d’Afrique, a fait appel samedi à des volontaires face à l’épidémie d’Ebola qui a tué près de 1 000 personnes en Afrique de l’Ouest et s’impose pour l’OMS comme une urgence « mondiale ».
La Guinée a annoncé samedi la fermeture de ses frontières terrestres avec le Liberia et la Sierra Leone pour tenter d’enrayer la propagation de l’épidémie de fièvre hémorragique Ebola affectant ces trois pays d’Afrique de l’Ouest.
L’Organisation mondiale de la santé (OMS) enjoint à la communauté internationale de se mobiliser contre l’épidémie d’Ebola, désormais considérée comme une « urgence de santé publique de portée mondiale ». Décryptage.
Pour mieux lutter contre l’épidémie d’Ebola, le Liberia et le Sierra Leone, deux pays en état d’urgence face au virus, ont décidé jeudi de placer en quarantaine trois villes de la zone contaminée, fermant des routes et des lieux de loisirs.
Un missionnaire espagnol infecté par le virus Ebola a été rapatrié près de Madrid pour recevoir des soins. Face à une inquiétude grandissante, les gouvernements des pays concernés par l’épidémie prennent des mesures extraordinaires, comme au Liberia où la présidente a décrété l’état d’urgence.
Dans un communiqué publié lundi à Washington, la Banque mondiale a annoncé avoir mobilisé 200 millions de dollars en urgence pour aider la Guinée, le Liberia et le Sierra Leone à contenir l’épidémie d’Ebola.
Un médecin nigérian a été contaminé par le virus Ebola à Lagos, après avoir soigné un Libérien qui a succombé à la maladie. Il s’agit du deuxième cas recensé dans la plus grande ville du pays.
L’état du médecin américain Kent Brantly, infecté en Afrique par le virus Ebola et rapatrié aux Etats-Unis par avion sanitaire samedi pour y être traité, « paraît s’améliorer », a indiqué dimanche un haut responsable sanitaire.
L’Organisation mondiale de la Santé a exhorté vendredi à une mobilisation internationale contre le virus Ebola, qui « avance plus vite » que les efforts pour l’endiguer, lors d’un sommet à Conakry réunissant les trois principaux pays touchés, Guinée, Liberia et Sierra Leone.
En pleine expansion en Afrique de l’Ouest, le virus Ebola inquiète les responsables américains. Le sujet devrait s’imposer comme l’un des thèmes de dernière minute du sommet États-Unis – Afrique, organisé du 4 au 6 août à Washington.
Les présidents de la Guinée, du Liberia, de la Sierra Leone et de la Côte d’Ivoire sont attendus vendredi à Conakry pour participer à un sommet régional consacré à l’épidémie d’Ebola.