Depuis le mois de mars, le virus Ebola a déjà fait officiellement plus de 5 400 morts en Afrique de l’Ouest. Qui, à travers le monde, se mobilise financièrement pour stopper l’épidémie ? Grâce à une représentation interactive des données de l’ONU, découvrez en un clic qui sont les plus généreux donateurs mais aussi… ceux dont les promesses restent toujours lettre morte.
Après la confirmation des cas d’Ebola au Mali, pays voisin d’États touchés par l’épidémie, l’Union européenne et la Croix-Rouge internationale tentent de mettre en place un cordon sanitaire pour contenir le virus.
Les autorités du Liberia ont décidé jeudi de ne pas prolonger l’état d’urgence instauré en août. Parallèlement, MSF a annoncé que trois traitements différents contre le virus allaient être prochainement testés sur des patients en Guinée et au liberia.
Les footballeurs originaires des pays touchés par l’épidémie sont durement stigmatisés lors des rencontres qualificatives pour la Coupe d’Afrique des nations. Témoignages.
Jeudi, un expert de l’Organisation mondiale de la santé (OMS) a déclaré que des milliers de victimes d’Ebola, enterrées sans être déclarées, n’étaient pas prises en compte dans les statistiques de l’OMS sur l’épidémie qui sévit en Afrique de l’Ouest.
Seuls des milliardaires occidentaux tels Bill Gates ou Mark Zuckerberg se sont faits mécènes de la lutte contre Ebola. Leurs homologues africains, Aliko Dangote ou Nassef Sawiris, pour ne citer qu’eux, sont aux abonnés absents…
Le codécouvreur du virus Ebola, Peter Piot, a fait part jeudi de son inquiétude quant aux risques de propagation du virus en Chine, qui a une très importante communauté en Afrique de l’Ouest.
Le nombre de nouveaux cas journaliers d’Ebola aurait commencé à diminuer, selon une annonce de l’Organisation mondiale de la Santé mercredi. L’OMS s’autorise un « optimisme prudent ».
#IamALiberianNotAVirus (comprenez : « Je suis un Libérien, pas un virus »). C’est la nouvelle campagne qui anime les réseaux sociaux américains pour lutter contre la stigmatisation des personnes originaires du Liberia.
Il y a parfois des nouvelles heureuses dans les tragédies. L’annonce de Médecins sans frontières du « 1 000è survivant » d’Ebola sorti de ses centres en Afrique de l’Ouest, ainsi que celle de la rémission de deux malades atteints du virus aux États-Unis et en Espagne, permet de redonner espoir. Sans faire oublier pourtant que l’hécatombe se poursuit dans certaines régions au Liberia, en Guinée et en Sierra Leone.
Après la mort mercredi du patient atteint d’Ebola au Texas, Washington et Ottawa ont annoncé le renforcement du contrôle des voyageurs en provenance de tous les pays africains touchés par le virus.
Martina Johnson était l’un des lieutenants de Charles Taylor. Elle vient d’être inculpée en Belgique pour crimes de guerre et crimes contre l’humanité.
Lors d’une réunion de l’Organisation de coopération et de développement (OCDE), tenue lundi à Paris, l’Union africaine (UA) a plaidé pour l’envoi de plus de personnel pour mieux lutter contre Ebola en Afrique de l’Ouest.
Selon des sources humanitaires, le cameraman américain qui a été infecté par le virus Ebola au Liberia a quitté dimanche Monrovia vers un « centre spécialisé ».
Les États-Unis, où est hospitalisé le premier cas de fièvre Ebola hors d’Afrique, ont annoncé vendredi conserver sous surveillance 50 personnes susceptibles d’avoir été en contact avec le malade, dont dix présentent un « haut risque » d’avoir été contaminées.
La progression d’Ebola n’en finit plus d’affoler à travers le monde. Jeudi, une conférence s’est ouverte à Londres afin d’appeler la communauté internationale à accroître son aide financière face à une épidémie qui toucherait cinq nouvelles personnes par heure en Sierra Leone.
Le docteur Bernice Dahn, médecin en chef du Liberia, a décidé de se mettre en quarantaine, à Monrovia, après le décès de son adjoint des suites de la fièvre hémorragique Ebola, a-t-on appris dimanche. Elle sera isolée durant 21 jours, durée maximum de l’incubation du virus.
L’épidémie de fièvre hémorragique Ebola a franchi le cap des 3 000 morts, le virus ayant tué près de la moitié des quelque 6 500 personnes infectées, selon le dernier bilan de l’Organisation mondiale de la santé (OMS) publié samedi.
Le Fonds monétaire international (FMI) a approuvé vendredi une enveloppe supplémentaire de 130 millions de dollars en faveur des trois pays les plus frappés par Ebola (Guinée, Liberia, Sierra Leone) qui bénéficient déjà de plans d’aide de l’institution.
Les dirigeants africains ont-ils pris suffisamment tôt la mesure du danger que représentait le virus Ebola ? Pour tenter de répondre à cette question, nous avons répertorié les principales déclarations des chefs d’État d’Afrique de l’Ouest ou des représentants d’institutions régionales depuis le début de l’épidémie, en les rapprochant du nombre de morts recensés au moment où ils s’exprimaient.
Tandis que le virus se propage, les États du monde entier se mobilisent pour enrayer l’épidémie. À chacun sa méthode : l’imagination aussi, c’est contagieux !
Le chef des troupes américaines en Afrique (Africom) va diriger en personne depuis Monrovia le déploiement de 3 000 soldats pour lutter contre l’épidémie d’Ebola. Les raisons d’une intervention spectaculaire.
Dans une étude publiée par le « New England Journal of Medicine », l’Organisation mondiale de la santé (OMS) a averti le 23 septembre que plus de 20 000 personnes seront infectées par le virus Ebola à début novembre si les mesures de contrôle de l’épidémie ne sont pas renforcées en Afrique de l’Ouest.
Selon un dernier bilan daté du 18 septembre et publié lundi par de l’Organisation mondiale de la santé (OMS), l’épidémie d’Ebola a déjà fait 2 793 morts en Afrique de l’Ouest, sur 5 762 cas détectés.
Dans la lutte contre le virus Ebola, qui a déjà fait 2 630 morts, selon le dernier bilan de l’Organisation mondiale de la santé (OMS), la recherche d’un sérum a provoqué des effets pervers. L’OMS a ainsi dénoncé un nouveau commerce : celui du sang de personnes ayant survécu au virus. Explications.
Le Sierra Leone s’apprête à lancer une opération géante de porte-à-porte à destination de ses six millions d’habitants. La population est invitée, à partir de jeudi soir, à rester confinée pendant trois jours afin de recevoir la visite d’un des 30 000 agents mobilisés par l’État contre le virus Ebola.